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CIVILISATIONS : Le statut de la femme étrusque


logo lardon 1L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :

Coucou c’est toujours moi merci d’être revenu nous voir aujourd’hui….


Comme convenu nous allons en savoir plus sur le statut de la femme étrusque…

Si belle  dans toutes ces sculptures

logo lardon DLe statut de la femme étrusque

Les grecs et les romains ne comprennent pas la liberté et le statut de la femme étrusque, et ils n’hésitent pas à faire une description peu flatteuse des femmes étrusques.
Dans l’art grec, seule une courtisane peut être représentée en train de banqueter :
il est impossible qu’une citoyenne grecque soit représentée en train de banqueter.

Femme étrusque, statue en terracotta peinte, IIe siècle av. J.-C., retrouvée à Chiusi, conservée à Karlsruhe

 logo lardon DLes femmes et la société étrusque

La condition féminine dans la civilisation étrusque représentait une particularité par rapport à ce qu’elle était dans le monde méditerranéen. Chez les Grecs et les Romains par exemple, les femmes occupaient une position marginale et de second plan par rapport aux hommes.

La femme étrusque a une grande importance tant au niveau politique qu’administratif et vit pleinement une vie de famille au sein de la société civile où son rôle est prépondérant. Parée de tous ses bijoux, la femme participe aux banquets et assiste aux jeux étrusques ; elle pouvait aussi posséder des biens en son nom propre.

La femme participe à l’intense activité de la société. Elle « sort » souvent « sans rougir, pour être exposée au regard des hommes », participe aux cérémonies publiques, aux danses, concerts, jeux ; elle préside même parfois à partir d’une estrade appropriée

Le Sarcophage des Epoux, ou le couple étrusque comme modèle conjugal. Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines du Louvre.

Cette civilisation accorde à la femme un statut bien supérieur à celui des femmes des autres civilisations méditerranéennes, la plupart du temps confinées dans le gynécée.

La femme idéale pour les Etrusques est mère de famille, maîtresse de maison mais aussi compagne de vie.

Ce dernier rôle est figuré avec tendresse sur les sarcophages doubles, représentation qu’on ne retrouve jamais dans le monde gréco-romain.

logo lardon DLa femme étrusque vue par les autres civilisations

Les femmes assistaient aux banquets auprès des hommes chez les Étrusques, ce qui n’était pas le cas chez les Grecs, leurs contemporains où la démocratie était uniquement masculine.

La femme étrusque ne jouissait pas d’une grande réputation auprès des écrivains grecs et romains.

Par les Grecs
Voisins directs des Étrusques dans l’Italie du sud qui appartenait alors à la Grande Grèce les grecs comprenaient assez mal les coutumes étrusques car chez eux la femme vivait dans l’ombre de la maison. En effet, la fille ou l’épouse grecque reste à sa place dans le cadre domestique et ne se montre que rarement en communauté.
Les Grecs définissent les mœurs comme dissolues :

Par les Romains
La femme romaine est un peu plus libre que la femme grecque mais, le statut de la femme étrusque était jugé scandaleux par les romains qui n’hésitaient pas à juger son comportement de licencieux et de mauvaise moralité, les comparant aux musiciennes ou aux prostituées des banquets grecs ou romains.
Alors que le mari étrusque tient son épouse en haute considération, les maris romains écrivaient tout au plus sur la tombe de leur épouse « domum servavit » (A été une « bonne servante de ma maison »).

SOURCES:
https://parisartreview.wordpress.com/2016/04/03/art-etrusque-le-sarcophage-dit-des-epoux/
http://www.altritaliani.net/spip.php?article1720
http://www.panoramadelart.com/sarcophage-des-epoux-de-cerveteri

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Le Sphinx, je connais mais la sphinge?

LE BLOG DE
LAMITE HOLOGIS

Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi ….
Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir
LA SPHINGE…

Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…

AUJOURD’HUI LA SPHINGE
La sphinge, ou sphynge, est une figure de la mythologie grecque.

ORIGINE:  ELLE EST SEMBLABLE AU SPHINX ÉGYPTIEN
ici celui de Sphinx de Gizeh  qui se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh, Cette Sculpture monumentale monolithique la plus grande du monde.

Hybride léonin à tête humaine, le sphinx apparut en Égypte sous la IVe dynastie, avant de se répandre dans l’iconographie orientale, au IIIe millénaire avant J.-C. Couché ou passant, il appartient à la grande statuaire (sphinx de Gizeh), mais sa présence dans les tombes et sur les amulettes indique d’emblée sa double nature, funéraire et prophylactique.

Dans la mythologie grecque, la sphinge est le pendant féminin du sphinx.

Sculpture de sphinge en fer peint avec inscription / marque de fondeur FONDU PAR JJ DUCEL & FILS, façade de l’Hôtel de Salm, Paris, France.

Allez raconte nous… C’est quoi une Sphinge

Une figure de la mythologie grecque, représentée comme une femme ailée à corps de lionne.
Elle est liée au monde des morts et considérée comme une gardienne de la tombe.
Dans la mythologie grecque, la sphinge est le pendant féminin du sphinx.

Sphinge du jardin des Tuileries à Paris.

Sphinge du jardin des Tuileries à Paris.

On la décrit parfois comme « un sphinx à buste de femme », mais cette
description incomplète ne reflète pas la féminité intégrale de la sphinge et ne la différencie pas de la figure d’origine égyptienne du sphinx.

Sphinge de droite au château de Hautefort.

Sphinge de droite au château de Hautefort.

Paire de sphinx et sphinge
– sujets-ornementaux

  La Sphinge
figure féminine démoniaque


 Très répandue dans l’antiquité grecque et latine, ce personnage mythique profiterait du sommeil des hommes pour abuser d’eux et voler leur semence. Sans doute s’agit-il de la mise en scène d’une angoisse archaïque qui renaît aujourd’hui à l’ère du Viagra.
  À travers l’analyse de cette image, Tobie Nathan explore une question surprenante : Un homme peut-il être violé par une femme ?
LA MYTHOLOGIE GRECQUE, ET EN PARTICULIER LA SPHINGE ONT INSPIRÉ LES ARTISTES
Voir les oeuvres de Francois Emile EHRMANN et Gustave MOREAU

Œdipe et la sphinge, François-Émile Ehrmann, muséum de Strasbourg.

Œdipe et la sphynx, Gustave Moreau, Metropolitan Museum of Art.

A voir aussi celle du Jardin des Tuileries à Paris


Plus proche de notre époque, Auguste Rodin est un des sculpteurs les plus connus à avoir consacré plusieurs œuvres à la figure de la sphinge.

EN SAVOIR PLUS SUR :

LA SPHINGE

L’utilisation artistique de la sphinge
remonte à l’antiquité grecque.
Les Étrusques en ont dépeint beaucoup de représentations, dont la sphinge de Chiusi.

  La devinette du sphinx

SOURCES : 
https://www.proantic.com/magazine/sphinx-sphinge-sujets-ornementaux/

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SCULPTURE : Les sarcophages monumentaux étrusques…. les sarcophages des époux

Propolis 60 gélules
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Les sarcophages monumentaux étrusques….
les sarcophages des époux


DANS NOTRE RUBRIQUE NOUS VOUS INVITONS  AU CŒUR DE LA CIVILISATION ÉTRUSQUE
Nous voudrions vous faire découvrir leurs sculptures funéraires en terre cuite représentant des couples « banquetant « …
Tour à tour vous pourrez découvrir le sarcophage du musée du Louvre et celui du musée de Rome.
A travers ces deux œuvres nous vous dirons tout – enfin presque – sur la légèreté des femmes étrusque et leur statut avancé au sein de cette civilisation.

logo lardon DLes Étrusques sont un peuple qui vivait depuis l’âge du fer en Étrurie, territoire correspondant à peu près à l’actuelle Toscane et au nord du Latium, soit le centre de la péninsule italienne.

Il s’agit d’une civilisation brillante mais qui nous a laissé peu de traces malheureusement.

Elle s’éteint lors que en -90 av J.C. lorsqu’ils deviennent citoyens de Rome durant la guerre sociale.

MUSEE DU LOUVRE :
Le sarcophage monumental (dit Le Sarcophage des époux)

En 1845, le marquis Campana, (1808-1880) aristocrate romain et grand collectionneur d’antiquités et d’objets d’art, découvre ce sarcophage monumental (dit Le Sarcophage des époux) à l’occasion de fouilles dans l’immense nécropole étrusque de Cerveteri, l’antique Caere, située au nord-ouest de Rome.
Cette œuvre exceptionnelle témoigne de la maîtrise, atteinte très tôt par les sculpteurs étrusques, du travail et de la cuisson de la terre.

La tombe étrusque est une des plus belles pièces et une des mieux conservées de la collection Campana qui est achetée par Napoléon III.
Baptisée « sarcophage des époux », elle rejoint le musée du Louvre en 1861,

 

 

Le Sarcophage des Epoux, ou le couple étrusque comme modèle conjugal. Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines du Louvre.

Exposée au Musée du Louvre, cette œuvre funéraire est réputée l’une des plus belles de l’art étrusque.
Cette sculpture étrusque révélatrice du savoir-faire étrusque et la maitrise des artistes de Caeré (ville située dans l’Etrurie),

 

La technique de la terre cuite

La ville étrusque de Caere ne disposait pas dans ses environs de carrière de pierre.
À l’époque archaïque, les sculpteurs qui y travaillaient se tournèrent donc vers le matériau qu’ils avaient à leur disposition, la terre argileuse de leur sol.

Ils se firent une réputation dans ce domaine.
Le sarcophage, modelé en terre et peint avant d’être cuit, est réalisé en quatre parties :
– deux pour les époux qui en forment le couvercle,
– deux pour la cuve en forme de lit – sans doute pour faciliter la cuisson et sa manipulation.
Les sculpteurs fabriquaient les mains à part avant de les fixer, ils incrustaient iris et pupilles.
Les couleurs, fort bien conservées, suivent les conventions de l’Antiquité, la peau de l’homme est peinte en ocre rouge, celle de sa femme en ocre jaune.
Cuve et couvercle étaient rehaussés d’une vive polychromie, aujourd’hui en partie effacée, qui ajoute au raffinement des parures de la femme, aux détails des tissus et des chevelures. Si certains traits s’inspirent de l’art grec, d’autres sont propres à l’art étrusque, comme la stylisation des volumes, surtout sensible dans le traitement des jambes, et l’attitude donnée aux défunts.

logo lardon DMUSÉE DE ROME : Sarcophage des époux de Cerveteri

Sarcophage des époux de Cerveteri vers 510 av. J.-C. est une terre cuite peinte, venant de la nécropole de Banditaccia.

Le couple sourit, allongé sur une « kinai » (couche), au cours d’un agréable banquet.


Les étrusques croyaient en une « vie ultérieure » heureuse dans le monde des morts.
Les représentations des défunts dans l’art funéraire étrusque soulignent la tranquillité et les plaisirs offerts par l’au-delà. (Musée national étrusque, Rome).

couple etrusque 50

sarcophage des époux – Caere – Nécropole de Bandicaccia terre cuite 141 X 191 – Rome Museo nazionale etrusco di Villa Giulia

Ces deux  œuvres révèlent l’importance du culte des défunts au sein de cette société et la place, hors norme, au sein du bassin méditerranéen de la femme Etrusque.

Culte des défunts et la place de la femme Etrusque

Les couples des sarcophages sont représentés dans une activité quotidienne réservée à l’élite étrusque: le banquet.

Le banquet est d’inspiration grecque mais il n’est pas rare de trouver en Asie mineure ainsi qu’à Chypre des banquets funéraires.

Le monde des morts nous offre plus d’informations sur les étrusques que le monde des vivants. Les nécropoles nous livrent des informations sur l’organisation de la société et notamment l’importance les rites funéraires.

Il est logique de penser qu’il s’agit d’une riche famille de Caeré qui est représentée.
Seule une famille suffisamment aisée peut s’offrir une telle œuvre et qui désire faire part de sa richesse.
Il ne s’agit pas seulement d’un couple banqueteur mais de banqueteurs funéraires :
la représentation d’un rituel funéraire dans l’art étrusque et notamment dans une sculpture d’une aussi grande taille permet de comprendre que le rituel funéraire est important pour les étrusques.

L’ absence de traces écrites complique l’interprétation de la religion étrusque mais on suppose les étrusques croient en une vie après la mort.
Cette croyance d’une vie après la mort pourrait expliquer pourquoi les Etrusques accordent beaucoup d’importance à la destinée des morts en soignant particulièrement les tombes de leurs défunts.

Des pièces archéologiques trouvées dans les tombes, comme des fresques, sarcophages, urnes et trousseaux funéraires, témoignent de l’importance de la femme dans la société.

SOURCES: https://parisartreview.wordpress.com/2016/04/03/art-etrusque-le-sarcophage-dit-des-epoux/
http://www.altritaliani.net/spip.php?article1720
http://www.panoramadelart.com/sarcophage-des-epoux-de-cerveteri

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