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Le Sphinx, je connais mais la sphinge?

LE BLOG DE
LAMITE HOLOGIS

Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi ….
Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir
LA SPHINGE…

Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…

AUJOURD’HUI LA SPHINGE
La sphinge, ou sphynge, est une figure de la mythologie grecque.

ORIGINE:  ELLE EST SEMBLABLE AU SPHINX ÉGYPTIEN
ici celui de Sphinx de Gizeh  qui se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh, Cette Sculpture monumentale monolithique la plus grande du monde.

Hybride léonin à tête humaine, le sphinx apparut en Égypte sous la IVe dynastie, avant de se répandre dans l’iconographie orientale, au IIIe millénaire avant J.-C. Couché ou passant, il appartient à la grande statuaire (sphinx de Gizeh), mais sa présence dans les tombes et sur les amulettes indique d’emblée sa double nature, funéraire et prophylactique.

Dans la mythologie grecque, la sphinge est le pendant féminin du sphinx.

Sculpture de sphinge en fer peint avec inscription / marque de fondeur FONDU PAR JJ DUCEL & FILS, façade de l’Hôtel de Salm, Paris, France.

Allez raconte nous… C’est quoi une Sphinge

Une figure de la mythologie grecque, représentée comme une femme ailée à corps de lionne.
Elle est liée au monde des morts et considérée comme une gardienne de la tombe.
Dans la mythologie grecque, la sphinge est le pendant féminin du sphinx.

Sphinge du jardin des Tuileries à Paris.

Sphinge du jardin des Tuileries à Paris.

On la décrit parfois comme « un sphinx à buste de femme », mais cette
description incomplète ne reflète pas la féminité intégrale de la sphinge et ne la différencie pas de la figure d’origine égyptienne du sphinx.

Sphinge de droite au château de Hautefort.

Sphinge de droite au château de Hautefort.

Paire de sphinx et sphinge
– sujets-ornementaux

  La Sphinge
figure féminine démoniaque


 Très répandue dans l’antiquité grecque et latine, ce personnage mythique profiterait du sommeil des hommes pour abuser d’eux et voler leur semence. Sans doute s’agit-il de la mise en scène d’une angoisse archaïque qui renaît aujourd’hui à l’ère du Viagra.
  À travers l’analyse de cette image, Tobie Nathan explore une question surprenante : Un homme peut-il être violé par une femme ?
LA MYTHOLOGIE GRECQUE, ET EN PARTICULIER LA SPHINGE ONT INSPIRÉ LES ARTISTES
Voir les oeuvres de Francois Emile EHRMANN et Gustave MOREAU

Œdipe et la sphinge, François-Émile Ehrmann, muséum de Strasbourg.

Œdipe et la sphynx, Gustave Moreau, Metropolitan Museum of Art.

A voir aussi celle du Jardin des Tuileries à Paris


Plus proche de notre époque, Auguste Rodin est un des sculpteurs les plus connus à avoir consacré plusieurs œuvres à la figure de la sphinge.

EN SAVOIR PLUS SUR :

LA SPHINGE

L’utilisation artistique de la sphinge
remonte à l’antiquité grecque.
Les Étrusques en ont dépeint beaucoup de représentations, dont la sphinge de Chiusi.

  La devinette du sphinx

SOURCES : 
https://www.proantic.com/magazine/sphinx-sphinge-sujets-ornementaux/

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Les Incendies de la Commune: Les tuileries sont en feu..!

LE BLOG CHAUD BRULANT
DU POTE OFEU

 

Quand les communards mettent le feu au château des tuileries

L’Incendie des Tuileries. Georges-Jules-Victor CLAIRIN (1845 – 1919) © Photo RMN-Grand Palais – C. Jean

En ce temps là « la commune »

Au cœur de Paris et en bordure de Seine, accolé au Louvre, le palais des Tuileries avait été construit au XVIe siècle par Catherine de Médicis
Ce château est considéré comme la demeure historique des monarques français,puis résidence  de Napoléon III durant tout le Second Empire.

Dès le 26 mars 1871, la Commune proclame le pillage du lieu qui est peu à peu vidé, saccagé et démantelé. Durant la « Semaine sanglante », tant pour terrasser le symbole de la tyrannie que pour retarder l’avance des troupes versaillaises, l’incendie de cet édifice est organisé par des communards à grand renfort de chariots de poudre, de goudron liquide, d’essence de térébenthine et de pétrole.

Le feu et la pierre

Durant trois jours et trois nuits, du 23 au 26 mai, le château des Tuileries et ses deux ailes flambèrent pour ne laisser que des ruines.

 

Le communard Gustave Lefrançais écrit dès 1871 dans son Étude sur le mouvement communaliste à Paris en 1871 :


« Oui, je suis de ceux qui approuvèrent comme absolument moral de brûler ce palais essentiellement monarchique, symbole abhorré d’un exécrable passé […], où tant de crimes antisociaux avaient été prémédités et glorifiés. »

Dès mai 1871 Georges Clairin (1843-1919), offre la représentation picturale de cet événement,
( voir ci dessus) de l’incendie observé depuis l’angle de la Conciergerie où sont repliés quelques fédérés. Conduits par une égérie à drapeau rouge, ces communards sont juchés sur un amas informe de débris indistincts. le palais en flammes apparait à l’arrière-plan.

 

Meissonier (1815-1891) a représenté quant à lui les décombres désolés du château après l’extinction du feu.

«Les Ruines des Tuileries», de Jean-Louis-Ernest Meissonier. Photo Daniel Arnaudet. RMN 

 



Le 19 juillet 1870 éclatait la guerre franco-prussienne.

La rapide défaite des armées françaises en 1871, l’effondrement du Second Empire et les conditions sévères imposées par Bismarck pour la signature de la paix – cession de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, occupation de Paris par l’armée prussienne – déclenchèrent l’insurrection des Parisiens et la formation d’un gouvernement révolutionnaire.

La Commune de Paris eut une durée de vie très brève, de mars à mai 1871. Le soulèvement de Paris aurait pu réussir si le reste de la France avait suivi, mais les tentatives d’insurrection à Lyon, à Marseille, à Saint-Etienne, au Creusot, à Limoges, à Narbonne et à Toulouse tournèrent court.

Paris, isolé, fut soumis à un blocus militaire par les armées française et prussienne.

Les troupes régulières basées à Versailles et commandées par Mac-Mahon reprirent possession de la capitale au cours de la « semaine sanglante » (21-28 mai 1871).

Les communards élevèrent plus de 500 barricades pour entraver la progression des versaillais et, le 23 mai, ils incendièrent plusieurs édifices publics :
le palais des Tuileries, la Cour des comptes, le Conseil d’Etat, l’Hôtel de Ville de Paris, le ministère des Finances, le palais de la Légion d’honneur.

La répression qui s’abattit sur la Commune décapita pour longtemps le mouvement révolutionnaire en France.

Jean-Louis-Ernest Meissonier | La Barricade, rue de la Mortellerie, juin 1848, dit aussi Souvenir de guerre civile

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