La grande histoire du pain débute lors de la préhistoire, à la fin de l’ère paléolithique supérieure, 10 000 ans av. J-C.
Le berceau du pain se trouve au Moyen-Orient, où l’on trouve déjà à cette époque des blés tendres dans la région de Jéricho.
Vers -8 000 apparaissent les premières traces d’agriculture.
Les céréales alors utilisées sont l’orge, le seigle ou l’épeautre. Les hommes broient les graines récoltées entre deux pierres.
Mélangées à de l’eau, la bouillie se consomme telle quelle puis, plus tard, sous forme de galettes minces, cuites sous la cendre ou sur des pierres brûlantes.
On attribue l’invention du pain aux Égyptiens en 3000 avant JC.
On suppose que l’invention du pain fut un accident, c’est en mélangeant du grain écrasé ou bien moulu avec de l’eau du Nil, qui est particulièrement riche en limons qui renferment des agents de fermentation et en laissant cette bouillie de farine et d’eau salée à l’air qu’elle s’est mise à fermenter pour ensuite la faire cuire au four que les Égyptiens ont fabriqué le pain.
Les Grecs sont à l’origine de l’invention du four moderne en pierre ou en brique qui apparaît à l’époque romaine : chauffé de l’intérieur et accessible par une ouverture frontale.
Ce sont les Grecs qui développent le métier de boulanger et confectionnent plus de 70 variétés de pain.
On ne commence à faire du pain à Rome qu’au II ème siècle après J.C, lorsque des boulangers (pistores) grecs s’y installent.
Les Romains, qui jusqu’à lors consommaient des pains non levés, empruntent aux Grecs l’utilisation du moût des vendanges pour fabriquer de la levure, et améliorent la technique du pétrissage.
A la suite de l’occupation par les légions romaines de Jules César, l’art de faire du pain est importé en Gaule, 50 ans environ avant notre ère.
Après la naissance de Jésus à Bethléem (qui signifie «ville du pain» en hébreux), cet aliment prend une dimension sacrée puisqu’il symbolise le corps du Christ. |