Si vous avez le bonheur d’être Papy
Vous ne pouvez pas avoir échappé au
« C’est quoi..? » et
« Comment on fait ça .. ? »
Pour que vous soyez pas en panne et que vous preniez même de l’avance
sur vos choupinets et choupinettes …
La Chouette a créé la rubrique de Papy JANOT
« Dis Papy JANOT ….
C’EST QUOI..? »
Parfum de vanille
Aujourd’hui : Dis Papy C’est quoi l’eau de Cologne?
L’eau de Cologne désigne, à l’origine, soit un parfum créé par Jean Marie Farina (1685-1766), soit plus généralement une catégorie de parfums contenant 4 à 6 % d’essences.
Jean-Marie Farina(Giovanni Maria Farina) est un parfumeur italien, – mort à Cologne, .
Il fut le créateur en 1709 à Cologne de la plus ancienne maison de parfum de l’époque moderne actuellement encore en activité.
L’eau de Cologne de Farina fit rapidement le tour du monde, et au XVIIIe siècle elle était un accessoire indispensable à la cour.
Jean Marie Farina, parfumeur italien, s’installa à Cologne au début du XVIIIe siècle où il se mit à produire, dès 1708, une « eau admirable », ou Aqua mirabilis, ainsi qu’on appelait alors des eaux issues d’une distillation quelconque et auxquelles on prêtait des dons particuliers.
Allant à contre-courant des parfums capiteux, l’eau de Farina était produite à l’aide d’un mélange d’huiles essentielles et d’alcool quasi pur
Ce principe de mélanger des huiles essentielles à de l’alcool provient directement de l’Italie, mais Farina innova en créant une eau parfumée fraîche et légère qui contrastait fortement avec les essences jusqu’alors connues, telles que l’huile de cannelle, l’huile de santal, ou encore le musc.
LA TOILETTE SÈCHE DE L’ÉPOQUE Alors que l’hygiène était principalement assurée par la « toilette sèche », les parfums capiteux (à base d’huile de cannelle, d’huile de santal, ou encore de musc) servaient à camoufler les mauvaises odeurs, mais à partir du XVIIe siècle, l’usage de l’eau réapparut, si bien que les gens raffinés n’avaient plus besoin de parfums prégnants.
L’eau de Cologne, en raison de sa fraîcheur et sa légèreté, répondait à cette nouvelle attente.
Composition
L’eau de Cologne est un hydrolat additionné d’eau-de-vie. Celle de Farina se compose de mélisse sèche, ou de marjolaine, de thym, de romarin, d’hysope, d’absinthe, de lavande, de racines d’angélique, de cardamome, de baies de genièvre, de semences d’anis, de carvi, de fenouil, de cannelle, de muscades, de girofles, d’écorces de citrons, d’huile volatile de bergamote et d’eau-de-vie.
L’eau admirable de Farina connaît d’abord un succès local, mais conquiert peu à peu les cours d’Europe.
La première livraison vers Paris a lieu en 1721, mais le grand succès en France sera largement lié aux officiers de l’armée française qui, après la guerre de Succession de Pologne, popularisèrent le parfum en France sous le nom d’eau de Cologne, nom que Farina adopta alors également.
Parfum favori des rois Louis XV et Louis XVI ainsi que de Napoléon
L’Eau de Cologne originale de Giovanni Maria Farina (1685-1766) devint le parfum favori de divers personnages connus tels que les rois Louis XV et Louis XVI ainsi que de Napoléon, qui l’ingérait aussi sur du sucre, le fameux canard Farina. Aujourd’hui, l’Eau de Cologne originale est toujours produite par la huitième génération de descendants de Jean Marie Farina à Cologne (Jean Marie Farina vis-à-vis la place Juliers depuis 1709).
En parfumerie, il est aujourd’hui courant de faire la distinction entre eaux de Parfum, eaux de Toilette et eaux de Cologne.
Ces désignations font référence à leur concentration en essences :
Extrait : 20-40 % d’essences
Parfum : plus de 20 % d’essences
Eau de parfum : 12-20 % d’essences
Eau de toilette : 7-12 % d’essences
Eau de Cologne : 4-6 % d’essences
Eau fraîche ou légère : 1-3 % d’essences
On fête cette année le Bicentenaire du retour de l’empereur Napoléon Ier de l’Ile d’Elbe en 1815. Il reprend le pouvoir pour cent jours. Nous on va s’intéresser à l’incroyable reconstitution de l’eau de Cologne que portait l’empereur à Sainte-Hélène.
Quand notre nouveau pote M LARUE nous a proposé une série sur les noms de rues pour éduquer nos potes âgés et leurs choupinets..
On s’est dit :
« Avec un nom comme le sien…. il est né pour ça..! »personne n’a osé le mettre à la rue car il y était déjà .. En plein reportage dans la rue du 4 septembre
Combien de matelots combien de capitaines… GPS en main égrainent des noms de rues sans savoir de quoi ou de qui ils parlent…! Et restent penauds dans leurs gouffres amers.
Aidons les à savoir qui sont ces personnages …. Car celui qui a donné son nom à une rue parle encore comme Tristan Bernard :
“Donner son nom à une rue ou à une route, quel puissant stimulant pour encourager les jeunes gens à bien faire ! De Tristan Bernard / Compagnon du Tour de France – 1935
Aujourd’hui :
PLACE VENDÔME PARIS
La place Vendôme est un espace public, situé dans le 1er arrondissement de Paris.
Typique de l’urbanisme classique français, c’est une des places de Paris les plus célèbres et considérée comme l’une des plus luxueuses du monde.
Avec la place des Victoires, la place de la Concorde, la place des Vosges et la place Dauphine, elle est l’une des cinq places royales de la ville.
Par Yair Haklai — Travail personnel, CC BY-SA 3.0,
En cette période de commémorations napoléoniennes du 200ème anniversaire de la mort de l’empereur nous nous intéresserons à la colonne qui orne cette place
Napoléon, souvent représenté dans ses portraits officiels sous les traits d’un empereur romain admirait évidemment « César, Octave (Auguste), et les meilleurs empereurs: Trajan, Dioclétien, Constantin, Justinien« , dont « il se sentait l’imitateur mais aussi l’héritier« .
Durant l’occupation de ROME par ses troupes de 1809 à 1814, il envisagea de déménager à Paris la colonne de Trajan, mais il finit par trouver une solution bien plus simple: une copie en bronze!
« La colonne de la place Vendôme, que Napoléon a fait ériger après la victoire d’Austerlitz de 1805 et qui a été inaugurée en 1810, n’est rien de plus qu’une copie de celle de Trajan« ,
Contrairement à la colonne de Trajan, qui a perdu la statue en bronze doré de l’empereur qui la couronnait aux origines, celle de la place Vendôme est toujours surmontée aujourd’hui d’un « Napoléon en César« , avec force toge, glaive et couronne de laurier.
NAPOLEON fit restaurer les monuments de l’empire romain Première bénéficiaire de ce mécénat intéressé, la célèbre colonne de Trajan, édifiée pour glorifier la conquête de la Dacie (l’actuelle Roumanie) par cet empereur qui régna de 98 à 117.
« Les travaux autour de la colonne de Trajan ont été parmi les premiers choisis par le gouvernement de Napoléon », ….. « la colonne se présentait à l’arrivée des Français comme enfermée à l’intérieur d’un fossé malodorant rempli d’ordures dans une situation indigne d’un monument aussi important ».
« Ces travaux prévoyaient de dégager la zone au sud de la colonne pour créer une grande place (…) Les travaux se poursuivirent jusqu’en 1814, quand les Français durent partir de Rome, et continuèrent au retour du pape Pie VII qui les porta à leur terme ».
Par Arnaldo Mira — Travail personnel, CC BY-SA 3.0,
La colonne célèbre les victoires de l’empereur sur les Daces au cours de deux campagnes militaires (101-102; 105-106), celles que racontent la frise historiée qui s’enroule sur le fût de cette colonne de 38,87 mètres de haut que prolongeait une statue en bronze de Trajan haute entre 4 et 6 mètres. Une statue de saint Pierre la remplace depuis 1587.
Sur la spirale longue de 200 mètres, 2639 personnages d’une extrême variété, 326 représentations d’architecture, 58 tentes, 105 arbres, 82 chevaux…
Depuis sa dédicace, la colonne émerveille tout visiteur qui se rend à Rome et interroge architectes et historiens.
La colonne Vendôme :
Une colonne pour la Grande Armée
Sacré Empereur des Français le 2 décembre 1804, Napoléon Ier rentre victorieux de sa campagne militaire d’Allemagne de 1805 : il y a remporté la bataille d’Austerlitz le 2 décembre (un an jour pour jour après son sacre !), contre l’Empereur d’Autriche François Ier et le Tsar Alexandre Ier.
En janvier 1806, il décide de consacrer la colonne de la place Vendôme à sa Grande Armée. Elle doit être construite avec le bronze des canons pris à l’ennemi.
Une bande dessinée en relief de 220 mètres de long !
Napoléon Ier charge son directeur du Musée Napoléon, Vivant Denon, de diriger l’ensemble du projet. Les architectes imaginent une colonne haute de 44 mètres, constituée d’un fût en pierre sur lequel sont fixées des plaques de bronze. Au nombre de 425, elles s’enroulent en spirale jusqu’aux pieds de la statue
L’exécution est confiée à une équipe d’une dizaine de sculpteurs.
Trois statues pour un symbole historique
On représenter Napoléon en empereur romain, le front ceint d’une couronne de lauriers, tenant dans sa main gauche une Victoire ailée, dans sa main droite un glaive baissé. La colonne est inaugurée le 15 août 1810,
En 1814 quand Napoléon abdique et part en exil sur l’île d’Elbe. La statue est alors descendue par les vainqueurs, et remplacée en haut de la colonne par un drapeau orné d’une fleur de lys : c’est le symbole du roi Louis XVIII et du nouveau régime, la Restauration (1814-1830).
Le roi Louis-Philippe décide en 1831 l’installation d’une nouvelle statue de Napoléon.
C’est le Napoléon en « petit caporal », le chef proche de ses soldats à qui il tirait l’oreille pour les complimenter de leur courage !
Napoléon III fait remplacer en 1863 la statue par une nouvelle version de Napoléon Ier en Empereur romain,
Et la colonne tomba…
En 1870, l’Empire de Napoléon III est vaincu par les Prussiens. L’année suivante, en 1871, une partie de la population parisienne se soulève c’est la Commune,.
Chute de la colonne, le 16 mai 1871, photo par François Franck CC Metropolitan Museum of Art, New York
Le 12 avril 1871 on décide la destruction de la colonne Vendôme, le « symbole de force brute et de fausse gloire ». Le 16 mai, le monument est scié à la base et s’effondre devant une foule nombreuse.
Avec la fin de la Commune, le nouveau gouvernement décide que la colonne sera réparée et relevée, ce qui est fait le 28 décembre 1875.
La colonne Vendôme est classée au titre des Monuments Historiques depuis le 31 mars 1992.
EN SAVOIR +
Une des plus belles vues de Paris La colonne Vendôme repose sur un piédestal orné de bas-reliefs aux motifs guerriers. Il cache un escalier intérieur de 176 marches qui conduit tout en haut du monument, au pied de la statue de Napoléon, offrant une des plus belles vues de Paris. L’affaire Gustave Courbet Le peintre Gustave Courbet, fervent Communard, avait lancé l’idée de la destruction de la colonne Vendôme. Après la chute de la Commune, il est condamné en 1873 à payer la restauration de la colonne. Mais il meurt le 31 décembre 1877 avant d’avoir versé le moindre centime.
Comment la statue de Napoléon en « petit caporal » est-elle arrivée aux Invalides ?
Lors de la capitulation de Napoléon III en 1870, des Parisiens décident de déplacer la statue pour la cacher. Transportée sur la Seine, elle tombe dans le fleuve, mais est repêchée et conservée plusieurs années dans des entrepôts à Paris. Elle est installée le 11 mars 1911 à l’hôtel national des Invalides,
A partir des clichés de la colonne trajane pris en 1862 sur ordre de Napoléon III, jamais publiés, l’auteur s’est attelé à une reconstitution minutieuse des scènes de cette colonne qui représentent les célèbres guerres daciques menées par l’empereur Trajan. Une présentation unique dans l’histoire de l’art qui permet d’expliquer en détail les éléments sculptés et donne à voir ce chef d’œuvre des guerres romaines comme personne ne l’a encore vu.
Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …..
15 octobre 1815 – Napoléon arrive à Sainte-Hélène
De Waterloo à l’île de Sainte-Hélène
Le 18 juin 1815, Napoléon est battu à Waterloo, en Belgique, par les armées alliées britannique et prussienne. De retour à Paris, il abdique le 22 juin en faveur de son fils unique âgé de quatre ans. Ce dernier, réfugié depuis mai 1814 avec sa mère l’impératrice Marie-Louise en Autriche, ne montera finalement jamais sur le trône impérial. C’est Louis XVIII, le frère de Louis XVI guillotiné sous la Révolution française, qui redevient roi des Français.
Le 25 juin, Napoléon quitte Paris. Après un court passage pour se rendre à la Malmaison où il revoit sa mère pour la dernière fois, il arrive le 3 juillet à Rochefort d’où il compte partir pour les États-Unis. Comme le passeport promis par le gouvernement provisoire français n’arrive pas, Napoléon débarque sur la petite île d’Aix, au large de Rochefort, et décide de s’en remettre aux Anglais : « Je viens me mettre sous la protection de votre prince et de vos lois. »
Le choix de Sainte-Hélène
L’idée d’envoyer Napoléon à Sainte-Hélène n’est pas apparue en juillet 1815. On y avait déjà songé au début de l’année 1815 lorsqu’il fut question de transférer l’empereur de l’île d’Elbe jugée peu sûre vers une autre destination, mais le gouvernement anglais n’y était pas lors très favorable L’idée resurgit en juillet lorsque le gouvernement britannique cherche un lieu de détention pour Napoléon. C’est évidemment l’éloignement qui explique en premier lieu ce choix. « A une telle distance et en un tel lieu, toute intrigue sera impossible, et à une aussi longue distance de l’Europe, il sera très vite oublié », écrivait le premier ministre à son ministre des affaires étrangères
Le fait que Sainte-Hélène soit une île a évidemment joué dans le choix final. Mais cet aspect ne serait seul suffire à l’expliquer. Le gouvernement britannique suscite donc, dès le 21 juillet, la rédaction de plusieurs rapports de la part d’officiers supérieurs ayant commandé à Sainte-Hélène, afin de mesurer les avantages d’une telle destination. celui du major-général Torrens met l’accent sur les atouts militaires de l’île qui peut être défendue avec peu de moyens : « Toute l’île est une forteresse et paraît admirablement adaptée à la captivité de l’ex-empereur ». Il souligne aussi combien l’approche de l’île est particulièrement difficile sauf par le port de St James. Et Torrens recommande avec force d’empêcher Napoléon de s’approcher de la ville de St James, où séjournent des marchands américains qui pourraient faciliter son évasion
La vie à Sainte-Hélène Une vingtaine de personnes suivent Napoléon dans cet exil. Il y a là le général et grand maréchal du Palais Bertrand, (avec sa femme Fanny et leurs trois enfants), le général de Montholon (avec sa femme Albine et leur fils), le général Gourgaud, et le comte Las Cases (le seul homme à parler parfaitement anglais) avec son fils.
Parmi les domestiques, figurent son premier valet de chambre Louis Marchand, Louis Etienne Saint-Denis (appelé le mamelouk Ali), et son maître d’hôtel « un peu espion » Cipriani qui connaît Napoléon depuis l’enfance.
Malgré les restrictions anglaises, Napoléon peut emporter avec lui un peu de mobilier et de vaisselle issus des palais impériaux, ainsi que des tableaux et souvenirs de sa famille, comme un portrait de son fils, le roi de Rome.
La vie à Sainte-Hélène, pour un homme qui a régné sur un empire, est peu à peu déprimante
Napoléon ne peut se promener librement que dans un périmètre restreint et sous la surveillance de plusieurs militaires britanniques, sa maison est surveillée nuit et jour, sa correspondance est ouverte. Le gouverneur de l’île, sir Hudson Lowe, est un geôlier impitoyable, obsédé par la crainte d’une évasion de Napoléon. (Wellington a dit de lui : « C’est un sacré crétin ! »)
Après tout, napoléon s’était déjà échappé de l’île d’Elbe en mars 1815, où il avait été exilé une première fois en 1814 !
L’île de Sainte-Hélène est ainsi gardée par trois mille hommes, et quatre navires sillonnent en permanence ses abords afin de prévenir un débarquement.
Napoléon y restera prisonnier jusqu’à sa mort le 5 mai 1821
Napoléon meurt le 5 mai 1821, à 17h49,
à l’âge de 51 ans.
Le peintre a souhaité rendre compte de la scène de manière réaliste. De très
nombreuses reproductions de ce tableau ont été faites, la mort de Napoléon ayant particulièrement marqué les Européens au XIXe siècle.
Le corps de Napoléon repose sur un lit pliant comme ceux qu’il utilisait pendant ses campagnes militaires. Il est entouré de ses compagnons d’exil, de leurs enfants, de ses domestiques et de ses médecins
Coucou c’est toujours moi merci d’être revenu nous voir pour nous suivre dans la découverte d’un tableau plein d’émotion:
Tres de mayo – Francisco de Goya,
Francisco José de Goya y Lucientes, dit Francisco de Goya, né le à Fuendetodos, près de Saragosse, et mort le à Bordeaux, en France, est un peintre et graveur espagnol.
Son œuvre inclut des peintures de chevalet, des peintures murales, des gravures et des dessins.
Il introduisit plusieurs ruptures stylistiques qui initièrent le romantisme et annoncèrent le début de la peinture contemporaine. L’art goyesque est considéré comme précurseur des avant-gardes picturales du XXe siècle.
Peinte en 1814 par Francisco GOYA et conservée au musée du Prado à Madrid,
Tres de mayo ou el tres de mayo de 1808 en Madrid,
soit « Le trois mai 1808 à Madrid »)
C’est un tableau renommé du peintre espagnol Francisco de Goya. Peinte en 1814 et conservée au musée du Prado à Madrid. Cette toile est également connue sous le nom Les Fusillades du 3 mai ou en espagnol sous le nom de Los fusilamientos de la montaña del Príncipe Pío
Ce tableau est la suite directe des événements décrits par Dos de mayo.
El dos de mayo de 1808 en Madrid, soit en français « Le deux mai 1808 à Madrid ») ou La Charge des mamelouks est un célèbre tableau du peintre espagnol Francisco Goya. Il forme un diptyque avec le tableau Tres de Mayo qui représente les exécutions des insurgés par les soldats français.
Ce tableau peint en 1814 représente une scène ayant eu lieu le à Madrid, lors du soulèvement du Dos de Mayo, une révolte contre Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Bonaparte.
Celui-ci, pour envahir le Portugal, avait occupé l’Espagne en 1808, contraint le roi d’Espagne à abdiquer, puis donné son trône à son frère Joseph qui devint par la suite roi d’Espagne sous le nom de Joseph Ier.
Sur ce tableau, les patriotes espagnols s’attaquent aux mamelouks de la Garde impériale, des mercenaires égyptiens combattant aux côtés de l’armée française.
Les Espagnols sont à terre alors que l’armée française est sur de grands chevaux ce qui montre encore l’inégalité. Cette révolte est écrasée dans le sang par l’armée d’occupation.
Goya n’a pas assisté à une scène telle que celle-ci : il l’a peinte d’après des témoignages qu’il a entendus à ce sujet. Il a ainsi voulu rendre hommage aux résistants espagnols.
Dans la nuit du 2 au les soldats français — en représailles à la révolte du 2 mai — exécutent les combattants espagnols faits prisonniers au cours de la bataille.
Les toiles Dos de mayo et Tres de mayo ont toutes deux été commissionnées par le gouvernement provisoire espagnol sur suggestion de Goya.
Le sujet de la toile, sa présentation ainsi que l’émotion qu’elle dégage font de cette toile l’une des représentations les plus connues de la dénonciation des horreurs liées à la guerre.
Bien que s’inspirant en partie d’œuvres d’art l’ayant précédé, Tres de mayo marque une rupture par rapport aux conventions de l’époque. Cette toile diverge des représentations traditionnelles de la guerre dépeintes dans l’art occidental et est reconnue comme l’une des premières toiles de l’ère moderne.
Selon l’historien de l’art Kenneth Clark, Tres de mayo est « la première grande toile qui peut être qualifiée de révolutionnaire dans tous les sens du terme : par son style, son sujet et son intention ».
« Le peuple de Madrid abusé s’est laissé entraîner à la révolte et au meurtre » note le Joachim Murat, chef des armées de Napoléon en Espagne.
Il poursuit : « Du sang français a coulé. Il demande à être vengé».
Tous les Espagnols en armes faits prisonniers lors de la révolte sont fusillés.
Environ 400 personnes sont exécutées.
PAPY VIDÉO VA PLUS LOIN POUR VOUS SUR
LE 2 MAI 1808
2 mai 1808 : les Espagnols contre Napoléon (1/2).
Un jour dans l’histoire sur Canal Académie de Laëtitia de Witt avec Thierry Lentz (historien).
27 avril 2008 Madrid se soulève contre les Français.
Dans la série de portraits et d’éphémérides consacrés à la guerre espagnole de Napoléon, Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon et auteur de plusieurs ouvrages sur le Consulat et l’Empire, revient sur l’insurrection madrilène du 2 mai 1808.