BLOC NOTE de Choucaline
– « Les capacités de notre cerveau
à marcher sur le chemin de vie »
LA FIN DU CHEMIN Didier Barbelivien – Jean de France |
Métaphore: Deux moines et une femme
Le Zen nous déprend de nos façons ordinaires de penser.
Il nous transmet, au-delà des concepts, des mots, une vérité qui pointe directement au cœur de l’homme.
En s’apprêtant à traverser la rivière, deux moines Zen rencontrèrent une très belle jeune femme qui désirait aussi traverser, mais qui avait très peur.
Aussi l’un des moines la prit sur ses épaules et la porta jusqu’à l’autre rive.
Son camarade était furieux. S’il ne dit rien, il bouillonnait à l’intérieur car ce qu’avait fait l’autre moine était interdit !
Un moine bouddhiste ne devait pas toucher une femme.
Et non seulement il l’avait touchée, mais il l’avait aussi portée sur ses épaules.
Après de nombreux kilomètres ils atteignirent le monastère. En franchissant la porte, le moine en colère se retourna vers son compagnon et lui dit:
– Eh bien, je vais devoir parler de cette affaire au Maître et lui raconter ce que tu as fait. Car ce que tu as fait est interdit !
Le premier moine avait l’air surprit et demanda :
– De quoi parles-tu, qu’est-ce qui est interdit ?
– As-tu tout oublié ? demanda le second. Tu as porté cette belle jeune femme sur tes épaules !
Le premier moine rit et répondit :
– Oui, je l’ai portée. Mais je l’ai laissée près de la rivière, à des kilomètres en arrière.
Mais toi, es-tu encore en train de la porter ?