CONTE ZEN : Le vêtement de lumière

Logo allez mamy raconte étéALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transforme en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..!

Aujourd’hui:
Un conte zen :

Le vêtement de lumière

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 Japanese Cherry Blossom Meditation – Relaxing Music for Stress

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler des contes et légendes
d’autres pays comme celle du vêtement de lumière…..

jonas– Houlala c’est encore un truc qui va faire peur aux petits comme moi…..
– N’aie pas peur mon petit JONAS …  et écoute car c’est une belle histoire

Le vêtement de lumière

Il était une fois un pauvre pêcheur nommé Hakyu Ryu, qui prenait fort peu de poissons et subsistait à grand-peine.

Il vivait seul, n’étant pas assez fortuné pour prendre femme, dans une misérable cabane, située près d’une belle forêt de pins, au pied du mont Fuji Yama, dont le sommet est recouvert de neiges éternelles.
Devant sa porte s’étendait une longue plage de sable blanc, et il contemplait jusqu’à I’horizon le bleu éclatant de l’océan Pacifique.
Hakyu appréciait ce paysage enchanteur, et il rêvait souvent. Cela l’aidait à vivre.

logo jonas étéUn matin de printemps, il traversait la forêt de pins lorsqu’il aperçut accroché à une branche un vêtement magnifique ; il était fait de plumes légères argentées et dorées, l’étoffe semblait tissée de lumière, et Hakyu en fut comme étourdi.

Tenté, il hésita, jeta un coup d’œil alentour,
Il était seul….

Il prit le vêtement, le porta dans sa cabane, et le dissimula sous un tas de bois. Le soir, sur son tatami, avant de glisser dans le sommeil, il calcula les bénéfices que lui procurerait son larcin. « J’irai demain au marché, je vendrai ce vêtement un bon prix, j’achèterai des filets neufs et solides, peut-être une barque, je ferai ainsi de belles pêches, je deviendrai un homme riche, alors je prendrai femme… »

Sur ces visions merveilleuses, il s’endormit.

Pendant la nuit, il fit un rêve. Une très belle jeune fille lui apparut :

 « Je suis un ange, dit-elle, je viens des cieux pour visiter le monde. Mais vous avez pris mon vêtement et je ne puis retourner au ciel sans ma robe. je vous en supplie »

Hakyu l’interrompit :

« Je ne comprends rien à vos paroles, je ne vous ai pas dérobé votre robe, que je n’ai jamais vue ! Mais puisque vous êtes dans ma maison à cette heure de la venez donc partager ma couche. »

Et, saisi d’un brusque désir, il l’enlaça et voulut l’embrasser.
C’est alors qu’il se réveilla.
Ce rêve lui laissa un goût amer dans la bouche et il eut honte.
« Comment ! se dit-il, je vole un vêtement magnifique je mens à la jeune fille à qui il appartient, je veux la contraindre à partager ma couche. »

Il se souvint d’un vieux maître zen dont il avait suivi les enseignements dans sa jeunesse.

« Il n’y aura ni paix ni  bonheur pour toi si tu ne pratiques la justice, si tu t’écartes de la vérité, si tu n’éprouves pas de compassion »»



–  Il faut l’ aider mamy
..!!!!!!


Hakyu décida alors de rechercher partout la jeune fille, et de n’avoir de repos qu’il ne lui ait restitué son vêtement de lumière.

Le lendemain de très bonne heure, il se rendit sur la plage, scruta I’horizon, en vain.
Il s’approcha du bois de pins, et là, sous un arbre, il aperçut la jeune fille de son rêve qui pleurait. Il lui rendit son vêtement.

Elle le remercia avec beaucoup de joie et d’effusions.

Quand elle revêtit sa robe de lumière, elle se transforma et devint un ange qui s’éleva doucement dans les cieux en dansant avec une grâce inouïe.


Le théâtre Nô représente souvent cette danse de l’ange. C’est un spectacle, extraordinaire, l’un des plus beaux que l’on puisse imaginer.

Hakyu le vit le premier, et il tomba en extase.
Il rentra dans sa cabane. Les jours suivants, il prit autant de poisson que ses filets pouvaient en contenir.

Il se maria, il eut de nombreux enfants, et tous vécurent heureux longtemps, longtemps.

 

Est ce un conte zen, un conte de fée?

La morale semble classique, on pourrait l’exprimer ainsi :

« La sincérité, l’équité, la compassion sont des vertus récompensées. Il ne faut pas voler. »

Mais ce conte nous dit une autre chose, symbolisée par le vêtement de lumière qui, seul, permet d’accéder au ciel et magnifie toute réalité. Chacun suivra ici le silence, et son intuition.

« Maître, la lune claire et paisible brille tellement   haut dans le ciel !

— Oui, elle est très loin !

— Maître, aidez-moi à m’élever jusqu’à elle.

— Pourquoi ? Ne vient-elle pas à toi ? »

 

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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

 

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