L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7
Dans les méandres de l’internet au cœur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….!
Aujourd’hui, je voudrais vous faire partager les témoignages d’amour que les hommes portent aux animaux de nos forêts…. Afin que la chouette soit contente c ‘est de l’amour des oiseaux dont nous parlerons en premier.
A l’écoute de leurs chants, naissent des sensations qui transportent l’âme.
Je vous propose une petite expérience, au cours de votre prochaine promenade dans la nature :
– écoutez les…. je devrais dire écoutez le, car celui que vous avez isolé du groupe fait un concert que pour vous …!
– remerciez le avant de le quitter pour en écouter un autre
– et là…SURPRISE..! Il vous destine aussi un concert personnel
– refaites le une fois…. dix fois…. cent fois …Vous réalisez que cette multitude de concerts individuels n’est qu’une symphonie qui transformera à jamais ce que vous appeliez trop humblement:
Le gazouillis des oiseaux …..!
Paix aux corps et aux esprits … Entrainez vous à testez votre écoute et à les reconnaitre
Chant d’oiseaux (Merle à poitrine tachetée – Puis cliquez sur la photo et écoutez les un par un)
– Nul autre que Saint François d’Assise ne pouvait compléter ma démonstration …. Découvrez son sermon aux oiseaux »
Le sermon aux oiseaux
de saint François d’Assise
Source : Thomas de Celano (Vie de saint François d’Assise traduction française, introduction et notes de D. Vorreux, Paris, Éditions franciscaines, 1952).
Après l’arrivée de nouveaux frères, le bienheureux François prit la route et suivit la vallée de Spolète. Comme il approchait de Bevagna, il rencontra, rassemblés par bandes entières, des oiseaux de tous genres : ramiers, corneilles et freux.
Sitôt qu’il les vit, il planta là ses compagnons et courut vers les oiseaux.
Son amour était si débordant qu’il témoignait même aux créatures inférieures et privées de raison une grande affection et une grande douceur.
Arrivé tout près d’eux, il constata que les oiseaux l’attendaient ; il leur adressa le salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se fussent pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu et les pria humblement d’être attentifs.
Il leur dit, entre autres choses :
« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre.
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ;
Vous n’avez ni à semer, ni à moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en inquiéter. »
À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie ; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement.
Lui allait et venait parmi eux, frôlant de sa tunique et leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, délirant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré de toutes ses créatures.
Il n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité. Aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour, il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur, car à l’invocation du nom du Sauveur, il faisait tous les jours l’expérience de leur docilité.
« D’ACCORD MAIS QUE POUR CEUX QUI VEULENT EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR SAINT FRANÇOIS D’ASSISE……
François d’Assise est l’une des figures comptant le plus de biographes de 1230 à nos jours.
Certains auteurs, tels Thomas de Celano, ont même produit plusieurs biographies. L’histoire de la rédaction des hagiographies de François et de leurs influences réciproques est ce que les spécialistes ont appelé la Question franciscaine qu’on peut résumer comme suit.
Peu de temps après la mort de François et sa canonisation, le pape commande une hagiographie (précisément une vie de saint). Le travail est confié au frère Thomas de Celano qui part de l’enquête de canonisation et des relations dont il dispose. Le schéma est celui d’un jeune homme dévoyé qui, par grâce, est converti et devient saint. Comme le Christ, sa naissance est prophétisée, comme le Christ, il naît sur la paille…
Certains parmi les premiers frères réagissent à ce récit qu‘ils trouvent peu conforme à l’homme qu’ils ont connu. Le Chapitre général des franciscains commande alors une seconde hagiographie. Une lettre est envoyée aux frères leur demandant de faire parvenir par écrit les souvenirs qu’ils ont du fondateur.
Parmi les documents parvenus, il semble qu’un récit ait été fait par les frères Ange, Léon et Ruffin, premiers compagnons de François.
« Leur lettre commençait par les mots Nos qui cum eo fuimus… (Nous qui étions avec lui)
Surement pas avec lui……. quand il parlait aux oiseaux et à toutes les créatures de l’univers… «
« – Ce vers lisant est agaçant…
il veut toujours briller et tout savoir…
Pardonnez le.. »
L’ HOMME DES BOIS
La Chouette a déjà dragué « l’homme vert »
l’article du 24 décembre 2011 lui est consacré…