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Henri Joyeux,
né le 28 juin 1945
à Montpellier est un écrivain et conférencier, ancien professeur des universités-praticien hospitalier de cancérologie et de chirurgie digestive à l’université Montpellier 1.
LA CHOUETTE DES CLOCHERS se penche sur les positions du professeur Joyeux sur notre alimentation…
Elle espère ne pas tomber de trop haut ….
SOYONS JOYEUX…. Cassez pas vos assiettes .. il nous invite à une meilleure alimentation ..
et à faire comme lui : « je préfère aller au resto plutôt qu’à l’hosto«
Aujourd’hui…. Le lait et le diabète
Origine du mot diabète Nom latin du diabète de type 2,le terme |
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Le diabète de type 2 et les urines sucrées
Le nom latin du diabète de type 2 est C’est toujours par la caractéristique des urines que provient le mot «mellitus » qui signifie « miel » en latin. Il a été utilisé à partir du XVIIe siècle, après que l’Anglais Thomas Willis ait décrit un goût de miel des urines des personnes diabétiques. Bien avant lui, les Chinois avaient déjà signalé que les chiens étaient attirés par l’urine des diabétiques. |
À force d’employer le mot « diabète », on en oublie son origine. Ce nom provient du grec « diabainen » signifiant «siphon», « qui passe au travers ». Il est attribué à Démétrios d’Apnée, médecin grec vivant trois siècles avant notre ère. Il met en avant la polyurie des diabétiques, c’est-à-dire la fuite des urines caractéristique de la maladie. Les malades ont soif et les mictions sont abondantes, ce qui laissait penser que tout liquide était immédiatement rejeté. Le terme latin «diabètes » est attribué à Arétée de Cappadoce (premier siècle après J.-C.), célèbre médecin grec. Il englobe les diabètes de type 1 ou de type 2. |
Le diabète de type 1 est dû à la destruction de cellules du pancréas spécialisées dans la production d’insuline, qui permet de diminuer la concentration de glucose dans le sang.
Un dysfonctionnement du système immunitaire, lié à des facteurs génétiques et environnementaux, est en cause.
Parmi eux, plusieurs sont à l’étude : les virus, la modification de la flore intestinale ou le régime alimentaire, y compris la consommation de produits laitiers.
La Finlande est l’un des pays européens où l’on consomme le plus de lait (126 litres de lait par an et par personne en 2011).
C’est aussi le pays où les cas d’enfants diabétiques de type 1 sont les plus nombreux.
De quoi alerter les scientifiques.
Mais rien ne prouve que la prévalence du diabète dans ce pays est liée au lait.
D’ailleurs, d’autres hypothèses vont bon train, comme l’excès d’hygiène, qui affaiblirait le système immunitaire des Finlandais.
Au contraire, pour Jean-Michel Lecerf, directeur du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, « la consommation de lait diminue fortement les risques de diabète », même s’il concède que
« le mécanisme d’action n’a pas été établi ».
Le professeur Lecerf est également membre du comité scientifique de l’observatoire des habitudes alimentaires créé par les professionnels de l’industrie laitière.
Il affirme n’avoir « aucun intérêt personnel » dans l’industrie du lait et exercer pour eux bénévolement.
A son tour, le professeur Henri JOYEUX parle du lait de vache qui est dangereux pour l’homme et il explique pourquoi !
Boire du lait, mais pas trop
Les produits laitiers ne sont pas essentiels à un régime alimentaire équilibré.
S’ils sont une importante source de calcium, ils ne sont pas la seule.
Il existe aussi des aliments riches en protéines (viande, œufs, poisson, légumineuses) ou en vitamines contenues dans les laitages.
Une consommation de lait trop élevée est soupçonnée de favoriser certaines pathologies. L’Autorité européenne de sécurité alimentaire recommande de se limiter à 2,5 g de calcium par jour (l’équivalent d’un peu plus de 2 litres de lait), que ce soit par le biais de l’alimentation, des boissons ou de compléments alimentaires.
Pour ce qui est des laitages en particulier, le professeur Walter Willett, responsable du département de nutrition de l’école de santé publique à Harvard, conseille d’en consommer un à deux par jour au maximum, pour ceux qui le souhaitent.
Pour simplifier, je me dois de vous rappeller
le conseil de Mémé Marthe :
« Il faut manger un peu de tout. Et ne pas se resservir. »
SOURCE : lemonde.fr
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