C’est quoi la valse ?
Oh purée……
Là tu vois WIKI…
Je te la laisse…..
Explique lui parce que moi…. Je craque…!
OK ..OK…!
Vous comprenez pourquoi nous avons décidé d’honorer
LA VALSE
Depuis la moitié du XVIIe siècle, dans les salons français, on pratiquait le menuet.
Une danse raffinée à l’extrême, faite de petits pas (menus) dont la chorégraphie stricte était protocolaire : on changeait régulièrement de partenaire, suivant une ligne, afin de faire ses salutations.
Cela permettait également de prévenir que la danse ne soit prétexte à galanterie trop poussée. Les lignes de danse formées respectaient scrupuleusement le rang social des danseurs, qui se tenaient à distance respectueuse l’un de l’autre.
En France, la Révolution fit tomber en désuétude cette danse aristocratique. Pendant ce temps là, en Autriche et dans le sud de l’Allemagne, les classes populaires se lassaient de la froide austérité de telles danses, et les jeunes aspiraient à une pratique plus enlevée, qui exalte l’esprit. Ils se mirent à danser sur une musique moins rigide : à trois temps, comme le menuet, mais dont le deuxième temps était légèrement avancé, créant une instabilité qui entraînait les danseurs dans des tours virevoltants.
Cette nouvelle danse tira tout naturellement son nom du mot allemand « walzen » (tourner). Ainsi naquit la valse dans la ville de Vienne.
Vous pourrez écouter une sélection de VALSES les plus populaires en cliquant sur le bouton LECTURE…
– Moi, je suis resté Scotché sur LA VALSE DE L’EMPEREUR … ! Mais je me dois vous faire découvrir d’autres VALSES…..
LA VALSE S’IMPOSE
Les Français, qui attendaient une danse de substitution au menuet devenu indésirable, s’emparèrent de la valse dont la sensualité sulfureuse originelle avait été largement assagie par les Anglais qui l’avaient déjà adoptée.
L’époque changeait, le carcan des convenances sociales se dénouait un peu, et bientôt, dans tous les pays, on accepta cette danse sans protocole qui cédait à l’inspiration du moment.
L’ère romantique naissait, et, avec elle, l’affirmation de l’individu et de ses passions ; la valse allait en devenir la musique et la danse emblématique – même si les compositeurs classiques, dès 1819, en avait déjà développé leur vision, tel l’incontournable Beau Danube bleu de Johann Strauss (fils).
AUJOURD’HUI MAMY TE DEMANDE UNE EXHIBITION DE VALSE… Pas par toi…!
– PAPY VIDÉO AIME LA VALSE
ET AUSSI MISE AU GOUT DU JOUR PAR JACQUES BREL
ILS L’ONT DIT SUR LE NET
– Alala, Mathieu était mon préféré de l’époque, Grégory avait plus de talent mais j’avais un faible pour lui, et il m’avait bluffée sur cette chanson !
– Il valait mieux ne pas être à la place de GREGORY
RÉGALEZ VOUS EN CHOISISSANT VOTRE VALSE …..
CHERCHEZ LA DEDANS …. 23 valses pour vous
UNE DERNIÈRE COLLE …..
Si j’avais été amené à parier, j’aurais encore perdu ma chemise ! En effet, j’étais persuadé que la musique de « La valse des patineurs », parfois programmée à Vienne lors du concert du Nouvel An, avait été écrite par Johann Strauss, père ou fils. Mais pas du tout.
Rendons à Charles Emile Lévy Waldteufel ce qui lui appartient.
Emile Waldteufel est né à Strasbourg, d’une lignée de musiciens, le 9 décembre 1837. En 1844, sa famille s’installe à Paris où Emile apprend le piano. Il a pour camarades de classe Jules Massenet et Georges Bizet. En 1865, il devient directeur de la musique de danse de la cour impériale de Napoléon III et pianiste attitré de l’impératrice Eugénie. Il est chargé d’animer les fameuses soirées dansantes de Biarritz et de Compiègne, puis les bals aux Tuileries.
En 1874, il est remarqué par le Prince de Galles, le futur Edouard VII.
Ses nombreuses mélodies sont jouées lors des bals de la reine Victoria à Buckingham Palace. « La valse des patineurs », créée en 1882, lui vaut une renommée internationale.
Emile Waldteufel, décédé le 12 février 1915, est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.