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ALLEZ MAMY RACONTE : Comment l’eau de mer est devenue salée

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !

Aujourd’hui apprenons :

Comment l’eau de mer est devenue salée

 


Ce livre donne des exemples clairs et de bons conseils pour aider les petits (de 0 à 3 ans et plus) à trouver leurs marques au sein de la famille et, plus tard, de la société. Depuis que je l’ai lu, ma fille participe aux repas familiaux et fait beaucoup moins de colères. Les exemples donnés sont clairs et bien commentés. On comprend mieux les erreurs à ne pas commettre et les petits trucs qui aident à rendre l’enfant heureux et sûr de lui. Un seul regret : ce livre est un peu court ! Il se lit tellement bien que l’on a trop vite fini de le dévorer ! Il ne reste plus alors qu’à mettre ses conseils en pratique !

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à modifier mon comportement ma manière d’être ou de me conduire avec les autres….. Je me rappelle de celle ci qui m’a amené à changer mon regard sur l’autre … L’autre ce mystère qui n’est pas moi …. et pourtant si proche….!

ÉCOUTEZ-LA VOUS AUSSI POUR QUE DEMAIN VOUS SOYEZ MEILLEURS …

logo mamy turlututu small– Alors.. ACTION Mamy..!
Raconte nous encore un conte étranger

– Oui je veux bien va pour un conte chinois qui nous explique :

Comment l’eau de mer est devenue salée

Il y a fort longtemps vivaient en Chine deux frères. Wang, l’aîné, était le plus fort et brimait sans cesse son cadet.

À la mort de leur père, les choses ne s’arrangèrent pas et la vie devint intenable pour Wang-cadet. Wang-l’aîné accapara tout l’héritage du père : la belle maison, le buffle et tout le bien.
Wang-cadet n’eut rien du tout et la misère s’installa bientôt dans sa maison.

Un jour, il ne lui resta même plus un seul grain de riz. Il fut donc obligé de se rendre chez son frère pour ne pas mourir de faim.
Arrivé sur place, il le salua et lui parla en ces termes :
« Frère aîné, prête-moi un peu de riz. »
Mais son frère, qui était très avare, refusa tout net de l’aider et le cadet repartit bredouille.

Mamy je peux peut être casser ma tirelire pour lui
– T’es gentil mon petit Jonas …
mais ce sera pas la peine…
Écoute la suite….

Ne sachant que faire, Wang-cadet s’en alla pêcher au bord de la mer jaune.


La chance n’était pas de son côté, car il ne parvint pas à attraper le plus petit poisson. Il rentrait chez lui les mains vides, la tête basse, le cœur lourd quand soudain, il aperçut une meule au milieu de la route.
« Ça pourra toujours servir ! » pensa-t-il en ramassant la meule, et il la rapporta à la maison.

Dès qu’elle l’aperçut, sa femme lui demanda :
« As-tu fait bonne pêche ? Rapportes-tu beaucoup de poissons ?

— Non, femme ! Il n’y a pas de poisson. Je t’ai apporté une meule.
— Wang-cadet, tu sais bien que nous n’avons rien à moudre : il ne reste pas un seul grain à la maison. »
Wang-cadet posa la meule par terre et, de dépit, lui donna un coup de pied.
La meule se mit à tourner, à tourner et à moudre….
Et il en sortait du sel, des quantités de sel.
Elle tournait de plus en plus vite et il en sortait de plus en plus de sel.


Wang-cadet et sa femme étaient tout contents de cette aubaine tandis que la meule tournait, tournait et le tas de sel grandissait, grandissait.
Wang-cadet commençait à avoir peur et se demandait comment il pourrait bien arrêter la meule. Il pensait, réfléchissait, calculait, il ne trouvait aucun moyen. Soudain, il eut enfin l’idée de la retourner, et elle s’arrêta.

À partir de ce jour, chaque fois qu’il manquait quelque chose dans la maison, Wang-cadet poussait la meule du pied et obtenait du sel qu’il échangeait avec ses voisins contre ce qui lui était nécessaire. Ils vécurent ainsi à l’abri du besoin, lui et sa femme.

Mais le frère aîné apprit bien vite comment son cadet avait trouvé le bonheur et il fut assailli par l’envie. Il vint voir son frère et dit :

« Frère-cadet, prête-moi donc ta meule. »

Le frère cadet aurait préféré garder sa trouvaille pour lui, mais il avait un profond respect pour son frère aîné et il n’osa pas refuser.

Wang-l’aîné était tellement pressé d’emporter la meule que Wang-cadet n’eut pas le temps de lui expliquer comment il fallait faire pour l’arrêter.
Lorsqu’il voulut lui parler, ce dernier était déjà loin, emportant l’objet de sa convoitise.

Très heureux, le frère aîné rapporta la meule chez lui et la poussa du pied.
La meule se mit à tourner et à moudre du sel.
Elle moulut sans relâche, de plus en plus vite.
Le tas de sel grandissait, grandissait sans cesse.
Il atteignit bien vite le toit de la maison. Les murs craquèrent. La maison allait s’écrouler.

Wang-l’aîné prit peur. Il ne savait pas comment arrêter la meule.
Il eut alors l’idée de la faire rouler hors de la maison, qui était sur une colline.
La meule dévala la pente, roula jusque dans la mer et disparut dans les flots.

Depuis ce temps-là, la meule continue à tourner au fond de la mer et à moudre du sel.
Personne n’est allé la retourner.

Et c’est pour cette raison que l’eau de la mer est salée.

Source : Collectif, Contes d’Asie, ill. Delphine Bodet, rue des enfants


LE CHOURISTE


Restez modeste les enfants :

« La mer ne se vante pas d’être salée »

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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MON MONDE BIZARRE : Le hollandais volant est le vaisseau fantôme…le connaissez vous..?


MON MONDE EST BIZARRE ET PARFOIS PLEIN DE MYSTÈRES INEXPLIQUÉS
Nous vous ferons découvrir ce que le ciel, la terre, l’eau ,et le feu ont de plus beau….avec toujours un mystère que la nature semble vouloir maintenir sur bien des choses bizarres et parfois étranges….
CHOU BLANC nous entraine dans son monde…son monde bizarre ….Ambiance…Ambiance


Laurent Terzieff « le bateau Ivre » Rimbaud

LE HOLLANDAIS VOLANT

Le Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis… le XVIIè siècle.
Il est condamné à errer en mer éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten !

Un jour de l’an 1665, le capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un port pour que son équipage puissent se reposer et refaire des vivres.
Il fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé de patienter, mais le capitaine inflexible refusa.
Il chanta des chansons obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saouler encore et encore. La tempête était encore pire que ce que l’on pouvait craindre, et l’équipage terrorisé décida de se mutiner.
Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les terribles paroles :
«Je franchirai ce cap, dussais-je naviguer jusqu’à la fin des temps !»
La légende raconte qu’un fantôme apparut alors. Le capitaine voulut l’abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le capitaine répondit : «
Amen !».

Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos… on le nomme le Hollandais Volant.

Légende ou pas ?

D’après l’écrivain historien Hugo Verlomme, de nombreux témoins qui auraient aperçu le hollandais volant décrivent un navire à moitié naufragé mais qui ne coule pas, dont les voiles sont complètement déchiquetées et surtout une ambiance terrifiante à bord avec des hommes véritables mort-vivants qui réclament assistance, avec une odeur pestilentielle

Depuis 3 siècles, ce navire maudit entourait les mers du globe, et de nombreux témoins auraient croisé son sillage.
Des rapports font état d’un navire qui apparaît mystérieusement dans les tempêtes.

En 1835, un capitaine britannique fit état d’un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement.

Le 11 juillet 1881, le futur roi d’Angleterre, George V, alors Duc d’York fut le témoin d’une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu’il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit… Le lendemain, un des marins de quart cette nuit là, tombait d’un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l’amiral qui commandait cette flotte.
Certains pensèrent à une malédiction provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La Bacchante relate les faits :
« Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L’homme de bossoir le signala sur l’avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d’un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l’apparition. La nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l’étrange lumière rouge ».

– En 1887 par l’équipage de l’Orion, vaisseau américain naviguant vers la Chine.

En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d’Afrique du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à celle d’un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu’il n’y avait aucun vent, puis disparaît aussi mystérieusement.

En 1942 durant la bataille de l’Atlantique, les 50 marins de l’équipage de U-Boot l’aurait entre-aperçu en pleine mer …!

SOURCES : Citations tirées du livre:
« Le Petit Dictionnaire des Superstitions de Marins »
Patrice Bottet, aux éditions Mosée.

 Alors, phénomène naturel, mirage ou simple légende maritime, le mystère reste entier. Bizarre bizarre vous avez dit bizarre …. Quel monde étrange..!

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RETRO : C’est du même tabac…..

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