Archives par étiquette : parisienne

DROIT DE LA FEMME: Après ancien regime et révolution…. le compte n’y est toujours pas

AH AH Ah Le vieil hibou a planté la CHOUETTE et la journée des femmes en la programmant avec un jour de retard …….. Oh pardon.. Je voulais pas en rajouter….!

« C’était bien hier… Durant cette journée de la femme je viens de faire une avancée dans mon couple ..!   j’ai octroyé un nouveau droit à ma greluche :
LE DROIT DE SE TAIRE
C’est avec une sortie de ce type que le comité de rédaction est devenu rapidement  houleux avec même quelques grains….. j’ai donc du séparer les deux tigresses en accordant
la une à MAMY qui demandait  le respect de son  jour des choupinets du mercredi et à CHOUCALINE qui défend le droit des femmes la date d’aujourd’hui … pardonnez-moi mesdames je suis le seul responsable .. Le vieil hibou c’est moi…!

sanguine originale de jep papy pour la CHOUETTE

 

bloc note choucalineChoucaline plus proche de toi tumeur
BLOC 
NOTE

de Choucaline

Soucieuse d’être présente pour cette journée de la femme, je fais comme tous les coachs et psy de tous poils qui vous invitent toujours à récapituler vos progrès, vos avancées, pour vous démontrer que même si c’est pas le pied, on commence à progresser … mais il en manque…le compte n’y est pas 

 Donnons un coup d œil dans le rétro sur:  retour sur la rubrique du même tabac

LES DATES IMPORTANTES DANS L’HISTOIRE DES DROITS DES FEMMES EN FRANCE

L’idée que les femmes ont les mêmes droits que les hommes est toute récente.
Auparavant, comme pour toute discrimination, on s’appuyait sur leurs différences, de nature, de fonction, pour justifier le fait qu’elles étaient privées d’un certain nombre de droits. De plus, on les a le plus souvent considérées comme inférieures, incapables de réflexion, de logique, de maturité.
Éternelles mineures, elles devaient se cantonner aux charges du foyer. Sauf lorsqu’elles étaient pauvres : on les exploitait alors autant et même plus que les hommes…

Aujourd’hui, si dans les textes, les femmes ont les mêmes droits que les hommes, dans la réalité bien des inégalités subsistent : elles occupent encore majoritairement les emplois subalternes, donc moins bien payés; elles sont, plus que les hommes, victimes du chômage et de la précarité; et elles sont, encore aujourd’hui, souvent systématiquement écartées du pouvoir, dans les partis politiques, au Parlement, au gouvernement…

  Sous l’ancien régime

Les fils seuls ont le droit à l’héritage. Les filles sont seulement « dotées », selon le bon vouloir des parents
Le mariage, acte religieux, est soumis à l’autorisation du père, quel que soit l’âge des futurs époux.
Le mariage est indissoluble; le divorce et même la séparation de corps sont impossibles.
Le mari seul a le droit de gérer les biens du couple et les biens de sa femme (mais il n’a pas le droit de dilapider la dot de sa femme).

   Les lois de la révolution 

Les filles ont le même droit à l’héritage que les fils.
  Le mariage, acte civil, n’est plus soumis à l’autorisation parental
  Le divorce est autorisé dans les cas suivants :
– par simple consentement mutuel des deux époux
– sur la demande de l’un des époux :
pour incompatibilité d’humeur, démence, fureur, condamnation infamante, crime, sévices, injures graves, abandon du domicile conjugal pendant deux ans, dérèglement des m?urs notoires
La femme a le droit d’accomplir certains actes juridiques, mais le mari garde  » la suprématie » dans l’administration des biens.

 Le code Napoléon 

le mariage est soumis au consentement du père :
– pour le fils, jusqu’à 25 ans ;
– pour la fille, toujours.

La femme passe par son mariage de la tutelle de ses parents à celle de son mari :- elle doit suivre son mari à son domicile; (jusqu’en 1975)    – elle n’a aucun droit sur l’administration des bien communs; (jusqu’en 1965)
– elle ne peut disposer de ses biens personnels, ni les gérer sans l’autorisation de son époux, même en cas de séparation de corps; (jusqu’en 1965)    – elle ne peut sans autorisation de son mari exercer une profession; (jusqu’en 1965)
– elle ne peut accomplir aucun acte juridique. (abrogé partiellement en 1938, définitivement en 1965)

Les époux se doivent fidélité, mais pas au même degré : (jusqu’en 1975)
– la femme adultère est passible d’un emprisonnement de 3 mois à 2 ans ;
– l’homme adultère est passible d’une simple amende, et seulement s’il amène sa concubine au domicile conjugal.

Le divorce n’est autorisé que dans trois cas :(jusqu’en 1975)
– adultère
– condamnation à une peine infamante;
– sévices et injure grave.

Et depuis ce temps là …..


de l’ancien régime au code napoléon —voir détail ci dessus

1790

Les lois de la Révolution : la femme a le même droit à l’héritage que les enfants de sexe masculin.

1804

Le Code Napoléon consacre l’incapacité juridique de la femme mariée :
.la femme, considérée comme mineure, est entièrement sous la tutelle de ses parents, puis de son époux ;
. restrictions sévères au droit de divorcer.

1816

Suppression totale du divorce.

1850

La loi Falloux oblige les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école primaire spéciale pour les filles.

1848 : instauration du « suffrage universel » masculin

1863

Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique,  crée les cours secondaires pour jeunes filles, jusque-là interdits.

1861 : Julie Daubié première femme bachelière

1874

Première loi tentant de protéger les femmes au travail : les femmes ne peuventtravailler dans les mines, ni travailler le dimanche.

1871 : Louise Michel, communarde, est déportée à Nouméa

1880

La loi Camille Sée organise l’enseignement secondaire féminin (il est différent de celui dispensé aux garçons).

1881

Loi autorisant les femmes à ouvrir un livret de Caisse d’épargne sans l’autorisation de leur époux

1882

Lois Jules Ferry : l’école primaire est obligatoire et gratuite pour les filles comme pour les garçons.

1884

Loi autorisant le divorce, aux mêmes conditions qu’en 1804.

1892

Loi limitant la journée de travail à 11 heures pour les femmes . Il est interdit de les faire travailler la nuit  (loi mal appliquée).

1900 : Jeanne Chauvin première femme avocate.
1903 : Marie Curie reçoit le prix Nobel de Physique

1906

Repos hebdomadaire pour tous les travailleurs.

1907

La femme mariée qui travaille a le droit de disposer de son salaire (mais pas de gérer  ses autres biens).

1908

Libéralisation du droit au divorce : il est autorisé, à la demande des deux époux, après 3 ans de séparation de corps.

1908 : Madeleine Brès, première femme à exercer la médecine

1909

Loi instituant un congé de maternité de 8 semaines, sans traitement.

1915

Les femmes disposent de l’autorité paternelle en l’absence du mari, et pour la durée de la guerre.

1920

Loi faisant de la contraception et de l’avortement un délit pénal.
Les institutrices obtiennent l’égalité de rémunération avec les hommes.

1924

L’enseignement secondaire est le même pour les filles que pour les garçons.

1928

Loi instituant le congé de maternité.

1932

Création des Allocations Familiales.

1936 : le gouvernement Léon Blum compte 3 femmes sous-secrétaires d’État

1938

Loi reconnaissant à la femme une « capacité juridique » restreinte : droit d' »ester en justice », de témoigner, etc…

1941

Le divorce est interdit pendant les trois première années suivant le mariage; ensuite aussi, sauf en cas de sévices graves et répétés.

1941 : officialisation de la fête des mères

1942

L’avortement est considéré comme un crime contre l’État, passible de la peine de mort.

1944

Une ordonnance d’Alger accorde aux femmes le droit de vote et le droit d’éligibilité.
Les femmes sont admises dans les jurys d’assises

1945

Rétablissement du divorce aux conditions de 1908.
Loi instituant le congé de maternité obligatoire et indemnisé à 50%.

34 femmes sont élues députées

1946

Le préambule de la Constitution pose le principe de l’égalité des droits entre hommes et femmes.

1965

Réforme du régime matrimonial de 1804 : la femme peut gérer ses biens, ouvrirun compte en banque, exercer une profession sans l’autorisation de son mari.

1965

L’enseignement technique est ouvert aux filles.

1967

Loi Neuwirth autorisant la contraception ; celle-ci sera remboursée en 1974.

1970

La mère devient l’égale du père en matière d’autorité parentale.

1971

Loi rendant obligatoire l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes pourun même travail.

1974

Loi Veil autorisant l’IVG, sous certaines conditions.

1975

Libéralisation du divorce .

1980 Marguerite Yourcenar, première femme à l’Académie française

1983

Loi Roudy, qui interdit toute discrimination professionnelle en raison du sexe.

1986

Circulaire légalisant l’emploi du féminin pour les noms de métier.

1990

Arrêt de la Cour de cassation condamnant le viol entre époux.

1992

Loi réprimant les violences conjugales, et loi sanctionnant le harcèlement sexuel au travail.

1999

2000

Réforme de la Constitution : la loi « favorise » l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.

Loi en faveur de la parité hommes/femmes en politique.

à l’Assemblée nationale élue en 1997, les femmes représentent moins de 11% des députés

Sources  L’essentiel de cette page a été réalisé par la section LDH d’Aix en Provence.juillet/août 2000.

  • ARGUGUS : COÛT D’ENTRETIEN D’UNE FEMME

    ILS L’ONT DIT SUR LE NET
    La journée de la femme c’est vraiment leur fête….
        Voici la messagerie anonyme du jour
    la parisienne visible au petit palais -PARIS  Dialogue de Sacha Guitry :
    (elle) – Il me faut, disons le mot, 50 000 francs
    (lui) – Par mois ?
    (elle) – Par vous ou par un autre !
     Le charme de « La Parisienne » vaut bien plus….!

     – Elle a raison aujourd’hui  pour être heuros, il faut être francs »
    – « Pour sûr……. avec ce vieux dialogue il faut  rappeler que Sacha Guitry n’était pas tendre avec les dames, il était même contre ……tout contre….! »

    On compte avec des cocottes normal..!
    WiKIPEDIATRE Modérateur du site

    retour sur la rubrique du même tabacRETRO :

    C’est du même tabac…..
Share Button

L’ART ET LA PALETTE AU CHOU : A mes parisiennes ….. PARIS 1900

L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :
PARIS 1900

VOICI NOTRE RUBRIQUE DE 2011 QUI NOUS INVITE A  UN RETOUR AU MUSÉE DU
PETIT PALAIS – PARIS

« PARIS  1900, la Ville spectacle » est en effet, sous une autre forme, repris du 2 avril au 17 aout 2014

Paris 1900 / Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
La Ville spectacle
2 avril – 17 août 2014

barre bleue

Paris 1900, la Ville spectacle

L’exposition « Paris 1900, la Ville spectacle » invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle.

Exposition Paris 1900 – Petit Palais par paris_musees
barre bleue

– Wiki..!  On a paumé les pinc.. eaux…
– On s’en fout, c’est de la peinture à l’huile
.

NOTRE ARCHIVE SUR L’EXPOSITION PRÉCÉDENTE  « PARIS 1900 »

LES  COLLECTIONS  1900
Les collections du Petit Palais sont de remarquables témoins du Paris des années 1880 à 1920 et de l’atmosphère qui régnait alors dans la Ville Lumière. L’exposition rend hommage à la Belle Époque en dressant un portrait fidèle du Paris mondain avec ses artistes en vogue qui traduisent la somptuosité et le luxe de la vie bourgeoise et du Paris populaire avec ses faubourgs industrieux et souvent miséreux qui deviennent source d’inspiration pour des artistes à la fibre plus sociale.

Les visiteurs pourront y admirer des tableaux, des sculptures, des aquarelles, des gravures, des photographies et des objets d’art décoratif.

PARIS  MONDAIN

Le Paris mondain peut se définir comme un courant artistique qui s’efforce d’adoucir les brutalités du monde afin d’embellir la vie. Ainsi, l’académisme élégant de Joseph-Marius Avy ou de Charles Giron et l’impressionnisme assagi d’Auguste Renoir s’efforcent de flatter l’aimable apparence des gentes dames et demoiselles des beaux quartiers.

Georges-Jules-Victor Clairin Portrait de Sarah Bernhardt (détail), 1876

Les styles picturaux plus francs de Jacques-Émile Blanche ou de Léon-François Comerre concourent au même résultat. Quant à l’invention des artistes décorateurs, elle n’’a de cesse de se renouveler pour rendre aussi délicieux que possible les cadres de vie et ses accessoires.

Les sources créatrices vont des arts raffinés du XVIIIe siècle à la merveilleuse diversité de la nature en passant par l’esthétique japonaise. Dans les salles , les vases de Sèvres voisinent avec l’Art nouveau d’Hector Guimard ou d’Émile Gallé et les japonismes de Félix Bracquemond ou de Sormani qui l’ont précédé.
Eugène-Samuel Grasset et Vever Frères Peigne « Assyrienne », vers 1900 Écaille, or, émaux cloisonnés, saphirs en cabochons, 15 x 10 cm Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, don Henri Vever, 1925 © Petit Palais, Paris / Roger-ViolletL’art de la joaillerie, trop méconnu, participe souverainement de ces dynamismes, allant même, grâce à Charles Jacqueau, jusqu’à accompagner la naissance aussi bien du fauvisme que du cubisme, se situant ainsi aux prémices de l’Art déco.

LA   PARISIENNE
Paris connait dans la deuxième moitié du XIXe siècle un fort développement, et la Parisienne en est la figure emblématique. Les portraitistes nous la montrent sous divers temps : femmes du monde, demi-mondaines et actrices en quête de célébrité. Roll campe la comédienne Jane Hading dans un décor luxuriant, Renoir, redevenu portraitiste, fixe les traits de l’épouse d’un mécène, Marie Bashkirsteff donne sa version populaire de la Parisienne, Berthe Morisot célèbre la jeunesse sous les traits d’une modèle, Antonio de La Gandara, en véritable peintre mondain, est au service de la haute société.
Lorsqu’on évoque la Parisienne, la mode n’est jamais loin : tout est enveloppé dans « cette brume de mousseline », dira Jean Cocteau.

Le vêtement acquiert valeur de symbole. Sur le point de retirer ses gants, on devine chez La Parisienne de Charles Giron une propension au mouvement qui annonce la modernité. Les jeunes filles de Blanche et de Comerre montent à cheval ou roulent à bicyclette. Mais bientôt, les sirènes de la modernité s’apprêtent à bouleverser les règles de la représentation.

Charles Giron Femme aux gants dite La Parisienne, 1883 Huile sur toile, 200 x 91 cm Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, don Simone Giron de Pourtalès en 1960 © Petit Palais, Paris / Roger-Viollet

 LA PARISIENNE

CHARLES ALEXANDRE GIRON
Genève, 1850 – Gentod-Bellevue (Suisse) 1914
Huile sur toile  de 1883 – H. : 200 ; L. : 91 cm
Salle 3 : Roll et le Naturalisme Section : Paris 1900

Prête à sortir, La Parisienne porte une robe d’après-midi dont les broderies de jais et les applications de velours rehaussent le noir intense. Les drapés disposés sur les hanches s’inspirent de la robe à panier du 18e siècle dont l’art est alors remis au goût du jour par de grands collectionneurs parisiens. La présence d’une console en bois doré de style rocaille confirme la citation du siècle de Louis XV, tandis que le décor mural d’entrelacs préfigure les sinuosités florales de l’Art nouveau.

Simone Giron, qui a fait don au Petit Palais de ce grand tableau, connaissait bien cette oeuvre que son père, Charles Giron, garda toujours près de lui. Elle précise dans la monographie consacrée au peintre qu’il avait rencontré son modèle à Ville-d’Avray aux environs de Paris et le surnommait le Diamant noir. C’est ce portrait de femme qui boutonne ses longs gants, que Giron présente à l’exposition annuelle de la Société nationale des Beaux-Arts, en 1883.

Le catalogue de l’exposition rétrospective présentée au musée des Beaux-Arts de Berne en 1955 lui attribue le titre emblématique de « La Parisienne » qui convient bien à cette élégante au joli profil mutin, que souligne la toque recouverte de plumes de marabout noires.

Né en suisse, Giron qui avait suivi une formation à Paris dans l’’atelier de Cabanel, connaît son premier succès au Salon de 1876. Sa vie se partage entre Paris, Genève et Cannes, puis se poursuit dans les Alpes suisses où il peint des scènes rurales et des paysages de montagne. Sa notoriété s’étend en Europe grâce au succès de ses portraits mondains.

Je vais voir la nouvelle expo JEUDI SOIR….. Pour comparer 
Attention fin de l’expo 17 aout  2014
Horaires
Du mardi au dimanche de 10h à 18h,
NOUVEAU nocturne le jeudi jusqu’à 22h !
Fermé le lundi et les jours fériés.
Tarifs:
Plein tarif : 11 euros
Tarif réduit : 8  euros
Demi tarif : 5,50 eurosbarre bleue
CHOU FLEUR

1267

choublanc@mafeuilledechou.fr

1382

Share Button