L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :
PARIS 1900
VOICI NOTRE RUBRIQUE DE 2011 QUI NOUS INVITE A UN RETOUR AU MUSÉE DU
PETIT PALAIS – PARIS
« PARIS 1900, la Ville spectacle » est en effet, sous une autre forme, repris du 2 avril au 17 aout 2014
Paris 1900 / Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
La Ville spectacle
2 avril – 17 août 2014
Paris 1900, la Ville spectacle
L’exposition « Paris 1900, la Ville spectacle » invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle.
Exposition Paris 1900 – Petit Palais par paris_musees
– Wiki..! On a paumé les pinc.. eaux…
– On s’en fout, c’est de la peinture à l’huile….
NOTRE ARCHIVE SUR L’EXPOSITION PRÉCÉDENTE « PARIS 1900 »
LES COLLECTIONS 1900
Les collections du Petit Palais sont de remarquables témoins du Paris des années 1880 à 1920 et de l’atmosphère qui régnait alors dans la Ville Lumière. L’exposition rend hommage à la Belle Époque en dressant un portrait fidèle du Paris mondain avec ses artistes en vogue qui traduisent la somptuosité et le luxe de la vie bourgeoise et du Paris populaire avec ses faubourgs industrieux et souvent miséreux qui deviennent source d’inspiration pour des artistes à la fibre plus sociale.
Les visiteurs pourront y admirer des tableaux, des sculptures, des aquarelles, des gravures, des photographies et des objets d’art décoratif.
PARIS MONDAIN
Le Paris mondain peut se définir comme un courant artistique qui s’efforce d’adoucir les brutalités du monde afin d’embellir la vie. Ainsi, l’académisme élégant de Joseph-Marius Avy ou de Charles Giron et l’impressionnisme assagi d’Auguste Renoir s’efforcent de flatter l’aimable apparence des gentes dames et demoiselles des beaux quartiers.
Les styles picturaux plus francs de Jacques-Émile Blanche ou de Léon-François Comerre concourent au même résultat. Quant à l’invention des artistes décorateurs, elle n’a de cesse de se renouveler pour rendre aussi délicieux que possible les cadres de vie et ses accessoires.
Les sources créatrices vont des arts raffinés du XVIIIe siècle à la merveilleuse diversité de la nature en passant par l’esthétique japonaise. Dans les salles , les vases de Sèvres voisinent avec l’Art nouveau d’Hector Guimard ou d’Émile Gallé et les japonismes de Félix Bracquemond ou de Sormani qui l’ont précédé.
L’art de la joaillerie, trop méconnu, participe souverainement de ces dynamismes, allant même, grâce à Charles Jacqueau, jusqu’à accompagner la naissance aussi bien du fauvisme que du cubisme, se situant ainsi aux prémices de l’Art déco.
LA PARISIENNE
Paris connait dans la deuxième moitié du XIXe siècle un fort développement, et la Parisienne en est la figure emblématique. Les portraitistes nous la montrent sous divers temps : femmes du monde, demi-mondaines et actrices en quête de célébrité. Roll campe la comédienne Jane Hading dans un décor luxuriant, Renoir, redevenu portraitiste, fixe les traits de l’épouse d’un mécène, Marie Bashkirsteff donne sa version populaire de la Parisienne, Berthe Morisot célèbre la jeunesse sous les traits d’une modèle, Antonio de La Gandara, en véritable peintre mondain, est au service de la haute société.
Lorsqu’on évoque la Parisienne, la mode n’est jamais loin : tout est enveloppé dans « cette brume de mousseline », dira Jean Cocteau.
Le vêtement acquiert valeur de symbole. Sur le point de retirer ses gants, on devine chez La Parisienne de Charles Giron une propension au mouvement qui annonce la modernité. Les jeunes filles de Blanche et de Comerre montent à cheval ou roulent à bicyclette. Mais bientôt, les sirènes de la modernité s’apprêtent à bouleverser les règles de la représentation.
LA PARISIENNE
CHARLES ALEXANDRE GIRON
Genève, 1850 Gentod-Bellevue (Suisse) 1914
Huile sur toile de 1883 – H. : 200 ; L. : 91 cm
Salle 3 : Roll et le Naturalisme Section : Paris 1900
Prête à sortir, La Parisienne porte une robe d’après-midi dont les broderies de jais et les applications de velours rehaussent le noir intense. Les drapés disposés sur les hanches sinspirent de la robe à panier du 18e siècle dont l’art est alors remis au goût du jour par de grands collectionneurs parisiens. La présence d’une console en bois doré de style rocaille confirme la citation du siècle de Louis XV, tandis que le décor mural d’entrelacs préfigure les sinuosités florales de l’Art nouveau.
Simone Giron, qui a fait don au Petit Palais de ce grand tableau, connaissait bien cette oeuvre que son père, Charles Giron, garda toujours près de lui. Elle précise dans la monographie consacrée au peintre quil avait rencontré son modèle à Ville-d’Avray aux environs de Paris et le surnommait le Diamant noir. C’est ce portrait de femme qui boutonne ses longs gants, que Giron présente à l’exposition annuelle de la Société nationale des Beaux-Arts, en 1883.
Le catalogue de l’exposition rétrospective présentée au musée des Beaux-Arts de Berne en 1955 lui attribue le titre emblématique de « La Parisienne » qui convient bien à cette élégante au joli profil mutin, que souligne la toque recouverte de plumes de marabout noires.
Né en suisse, Giron qui avait suivi une formation à Paris dans l’atelier de Cabanel, connaît son premier succès au Salon de 1876. Sa vie se partage entre Paris, Genève et Cannes, puis se poursuit dans les Alpes suisses où il peint des scènes rurales et des paysages de montagne. Sa notoriété sétend en Europe grâce au succès de ses portraits mondains.
Je vais voir la nouvelle expo JEUDI SOIR….. Pour comparer
Attention fin de l’expo 17 aout 2014
Horaires
Du mardi au dimanche de 10h à 18h,
NOUVEAU nocturne le jeudi jusqu’à 22h !
Fermé le lundi et les jours fériés.
Tarifs:
Plein tarif : 11 euros
Tarif réduit : 8 euros
Demi tarif : 5,50 euros
CHOU FLEUR
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choublanc@mafeuilledechou.fr |
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