Archives par étiquette : ésope

ÉSOPE: Le garçon qui criait au loup


BLOC NOTRE 
DE  PAPY DIT

Avec Papy dit c’est une rentrée à l’ancienne…

La parole est aux défenseurs
des leçons de morale du bon vieux temps


Aujourd’hui : L
e mensonge

 « Ne mentez jamais à quelqu’un en qui vous voulez avoir confiance. 
A partir du moment où vous lui aurez menti une fois, vous aurez bien  du mal à le croire  (Rivarol)

Voilà en rentrant de l’école,  j ai lu cette histoire à ma petite fille  qui m’avait fait un petit mensonge.
je pense qu’elle peut vous être utile pour faire comprendre à vos choupinets les conséquences du mensonge

Le garçon qui criait au loup ! d’après Esope…

Qui cri au loup ?

L’expression vient d’une fable d’Ésope dont le titre a été traduit en français par Le garçon qui criait au loup, et dans laquelle un garçon s’amuse à prétendre qu’il a vu un loup, ce qui le discrédite auprès des habitants de son village.

Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite.

Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.

Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et il hurla :
« Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline pour chasser le loup. Mais ils ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère, tandis que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.

Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et se remit à crier : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se moquait d’eux.
Furieux de s’être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village.

Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour… Et chaque fois, les villageois bondissaient sur la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !

le-loup-Jean-Baptiste-Oudry-1686–1755Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie, un vrai loup approcha des moutons…

Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour se défendre… Il se précipita sur la colline et hurla :
« Au loup…. !
Un loup dévore le troupeau ! »

Mais pas un villageois ne bougea…
« Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un vrai loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! »

Et c’est exactement ce que fit le loup !

– C’est promis je mentirai plus

MORALITÉ :
Cette histoire
est donc composée de deux parties:
le récit, et la morale.
Cette morale prend souvent la forme d’un proverbe,

« Qui une fois ment, personne ne croit…
Bien qu’il dise vrai parfois…! »

SOURCE :   

PAPY DIT

Share Button

FABLES : L’âne et le petit chien


Vos poèmes, vos poèmes préférés

– Les livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller….

Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!
Enfin pensez à tous les choupinets et les choupinettes qui découvrent avec eux

L’ÂNE ET LE PETIT CHIEN


L’ÂNE ET LE PETIT CHIEN

Ne forçons point notre talent ;
Nous ne ferions rien avec grâce (1) :
Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse,
Ne saurait passer pour galant.
Peu de gens, que le ciel chérit et gratifie,
Ont le don d’agréer infus (2) avec la vie.
C’est un point qu’il leur faut laisser,
Et ne pas ressembler à l’âne de la fable,
Qui, pour se rendre plus aimable
Et plus cher à son maître, alla le caresser.
«Comment ? disait-il en son âme,
Ce chien, parce qu’il est mignon,
Vivra de pair à compagnon (3)
Avec Monsieur, avec madame !
Et j’aurai des coups de bâton !
Que fait-il ? Il donne la patte ;
Puis aussitôt il est baisé.
S’il en faut faire autant afin que l’on me flatte,
Cela n’est pas bien malaisé. »»
Dans cette admirable pensée,
Voyant son maître en joie, il s’en vient lourdement,
Lève une corne toute usée,
La lui porte au menton fort amoureusement,
Non sans accompagner pour plus grand ornement
De son chant gracieux cette action hardie.
« Oh! oh! quelle caresse! et quelle mélodie!
Dit le maître aussitôt. Holà, Martin bâton. »
Martin bâton accourt : l’âne change de ton.
Ainsi finit la comédie.

(*) Source : Esope « le chien et son maître » recueil Névelet, p.261

(1) Mlle de Scudéry, dans « Le Grand Cyrus », dans une conversation sur l’art de railler avec grâce :
 » […] ce que je veux principalement, est que chacun connaisse son talent, et s’en contente […]. »
(J.P. Collinet)
(2) « qu’il a plu à Dieu de verser dans l’âme »
(dict. de l’Académie, 1694) (la science infuse)
(3) vivra en égal
(4) « On dit Martin bâton, en parlant d’un bâton dont on frappe les ânes, qu’on appelle Martin, comme si on disait le bâton à Martin » (Furetière)

Santé animaux

SOURCE: SITE SUR LA FONTAINE


Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez
CHOU BLANC retour sur la rubrique du même tabac

RETRO :
C’est du même tabac…..

Share Button

La fable d’Ésope à La Fontaine – Le Rat des Champs et le Rat de Ville

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !

Aujourd’hui c’est :

Le Rat de ville et le Rat des champs

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à découvrir le monde ..
je me rappelle de ce jour où elle m’a expliqué
« Le rat de ville et le rat des champs » ….

logo mamy turlututu small– ALLEZ.. ACTION Mamy raconte..!

Raconte nous ce que tu as entendu ce jour là…..

Je voudrais que nous ayons d’abord une présentation de cette histoire pour les petits et une autre pour les grands avec la fable de JEAN DE LA FONTAINE sur le même sujet

– LA FONTAINE…! ça y est… Elle se prend pour mon instit la Mamy !

LE CHOURISTE


– Tu as raison mon petit gars ..
RACONTE L’HISTOIRE D’ABORD MAMY

 

Mon histoire est tirée des Fablelogo mamy turlututu smalls d’Ésope
traduites du grec

LE RAT DES CHAMPS ET LE RAT DE VILLE

Un rat des champs avait pour ami un rat de maison. Le rat de maison invité par son ami s’empressa d’aller dîner à la campagne.

Mais comme il n’avait à manger que de l’herbe et du blé,

il dit : « Sais-tu bien, mon ami, que tu mènes une vie de fourmi ? Moi, au contraire, j’ai des biens en abondance. Viens avec moi, je les mets tous à ta disposition. »

Ils partirent aussitôt tous les deux.

Le rat de maison fit voir à son camarade des légumes et du blé, et avec cela des figues, un fromage, du miel, des fruits.

Et celui-ci émerveillé le bénissait de tout son cœur, et maudissait sa propre fortune.

Comme ils s’apprêtaient à commencer le festin….
soudain un homme ouvrit la porte.

OUAHOUU…! Je la sens mal partie ton histoire Mamy

– Mais non…!!

Effrayés du bruit, nos rats se précipitèrent peureusement dans les fentes.
Puis comme ils revenaient pour prendre des figues sèches, une autre personne vint chercher quelque chose à l’intérieur de la chambre.

À sa vue, ils se précipitèrent encore une fois dans un trou pour s’y cacher.

Et alors le rat des champs, oubliant la faim, soupira et dit à l’autre :

« Adieu, mon ami, tu manges à satiété et tu t’en donnes à cœur joie, mais au prix du danger et de mille craintes. Moi, pauvret, je vais vivre en grignotant de l’orge et du blé, mais sans craindre ni suspecter personne. »

– Sous prétexte que j’entends pas bien on ne m’écoute jamais ..!

Viens ISABELLE écoute la morale de cette histoire

Cette fable montre qu’il vaut mieux mener une existence simple et paisible que de nager dans les délices en souffrant de la peur.

 

– Toi qui sait tout …!
Tu la connaissais cette histoire Papy

LE CHOURISTE

– Oui mon petit gars .. et je peux te dire que Je connais aussi   la belle fable d’Horace sur le même sujet, la jolie traduction qu’en a faite André Chénier..

Le Rat de Ville et Le Rat des Champs de La Fontaine ne doit rien à ces deux rédactions grecques.

 

chouette-prof
Jean de La Fontaine, né le à Château-Thierry et mort le à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Œuvres principales

 

 

Mamy tu la connais cette fable ..?

 

 

– Oui mon grand la voici …

Le Rat de Ville
et Le Rat des Champs
Autrefois le rat des villes
Invita le rat des champs,
D’une façon fort civile,
A des reliefs d‘ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.Le régal fut fort honnête :
Rien ne manquait au festin;
Mais quelqu’un troubla la fête
Pendant qu’ils étaient en train.

A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le rat de ville détale ,
Son camarade le suit.

Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
«Achevons tout notre rôt.

-C’est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n’est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;

Mais rien ne vient m’interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc. Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre!»

LE PETIT COUP
DE POUCE

Fort civile: Fort raffinée.

Des reliefs, c’est-à-dire des restes, d’un petit oiseau (bruant d’ Europe) à chair délicieuse.

Tapis de Turquie: Tapis fort à la mode, de style turc mais fabriqué en France.

Honnête: Digne de gens honorables ; délicat.

En campagne: A la façon des militaires, en déplacement.

Notre rôt: Notre repas.

Le rustique: De la campagne.

Je me pique: Que je m’enorgueillisse.

Rien ne vient m’interrompre: Nous trouvons dans « Psyché » une rencontre entre quatre amis. Ils se donnent rendez-vous à Versailles «parce qu’on ne les viendrait point interrompre ».

Fi du plaisir: Tant pis pour le plaisir.

SOURCES :

WIKISOURCE La bibliothèque libre

Les grands classiques

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
retour sur la rubrique du même tabac
RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

Share Button