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Jacques de Molay, dernier grand-maître des Templiers au bucher


les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

Jacques de Molay, dernier grand-maître des Templiers au bucher

Jacques de Molay, dernier grand maître de l’ordre du Temple, ainsi que plusieurs chevaliers captifs en la grande tour du Châtelet, avaient survécu à l’abolition de leur ordre : le pape ne les avait point oubliés ; il s’en était réservé le jugement….

Mais avant cela quelques lignes sur JACQUES DE MOLAY

 

Jacques de Molay, dernier Grand Maître des Templiers

Jacques de Molay (vers 1245-1314) était le 23e et dernier grand maître de l’Ordre du Temple, un ordre religieux militaire fondé en 1118 pour protéger les pèlerins et défendre les États latins d’Orient lors des Croisades. Né en Franche-Comté, il entra dans l’ordre vers 1265 et combattit en Terre sainte, où il se distingua par son courage et ses compétences stratégiques.

Ascension et rôle
Après la mort de Guillaume de Beaujeu, Jacques de Molay fut élu grand maître en 1292, à une période de crise pour l’ordre, suite à la chute des dernières positions en Terre sainte. Il se consacra à la réorganisation de l’ordre en Orient et en Occident, à la préparation de la reconquête des Lieux Saints, et à la gestion des affaires diplomatiques et militaires.

 Conflit avec le roi de France et la papauté
Sous le règne de Philippe IV, dit Philippe le Bel, l’ordre fut victime d’une machination politique. Le roi, endetté et souhaitant s’emparer des richesses des Templiers, lança une campagne contre eux, accusant l’ordre d’hérésie, de pratiques immorales et d’hérésie. En 1307, une arrestation massive fut ordonnée, et Jacques de Molay fut arrêté avec d’autres membres. Après un procès entaché de tortures et de pressions politiques, il fut condamné à mort.

 Mort et légende
Le 19 mars 1314, Jacques de Molay fut brûlé vif sur l’île aux Juifs à Paris. Avant sa mort, il aurait lancé une malédiction contre le roi Philippe IV et le pape Clément V, prédisant leur mort dans l’année. Selon la légende, ces deux figures moururent effectivement peu après, ce qui a alimenté la croyance en une malédiction divine.

 Héritage et légendes
La figure de Jacques de Molay est devenue emblématique du courage face à l’injustice et du martyre. La légende de sa malédiction a nourri de nombreuses théories ésotériques, notamment sur les trésors templiers et la quête du Graal. Son histoire a été popularisée par la saga romanesque « Les Rois Maudits » de Maurice Druon, qui a contribué à entretenir le mythe autour de sa personne.

 En résumé, Jacques de Molay reste une figure emblématique de l’histoire médiévale, symbole de loyauté, de résistance et de mystère, dont la vie et la mort continuent d’alimenter la fascination pour l’ordre des Templiers.

Dernier grand-maître des Templiers au bucher

Le pape, qui n’avait pas oublié les captifs restants dans la grande tour du Châtelet, expédia une bulle ainsi conçue :

« A l’évêque d’Albe, aux c
ardinaux de Saint-Eusèbe et de Sainte-Pâques : Ne pouvant, à cause des affaires pénibles et multipliées, donner nos soins au jugement du grand maître du temple, nous vous chargeons d’examiner la procédure dirigée contre lui ; nous vous donnons le pouvoir de condamner et d’absoudre, d’infliger une peine en proportion des délits, et même de lui fournir, ainsi qu’à ses compagnons, ce que vous jugerez convenable, pour leur nourriture et leur vêtement. »

Les trois délégués du pape se rendirent à Paris avec toutes les pompes cléricales.
Dans le Parvis de Notre-Dame un échafaud fut dressé ; il était tout drapé de rouge, et les cardinaux s’assirent sur des sièges dorés. Le grand maître et ses compagnons amenés devant leurs juges entendirent la sentence qui les condamnait d’abord à une prison perpétuelle.

Alors, Jacques de Molay prit la parole et dit :
« Il est bien juste que dans un si terrible jour je découvre toute l’iniquité du mensonge. Je déclare donc à la face du ciel, que j’ai commis un grand crime en confessant ce qu’on m’impute méchamment ; je n’ai fait d’aveux que pour suspendre les douleurs de la torture ; je sais les supplices qui m’attendent : mais je ne veux pas m’obstiner dans le mensonge. »

Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay sur le bûcher (Extrait des Grandes chroniques de France)

Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay sur le bûcher (Extrait des Grandes chroniques de France)

Cette persévérance fut jugée par les clercs et le conseil du roi comme une coupable obstination dans l’erreur ; et, conformément aux bulles papales, Jacques de Molay et trois de ses compagnons furent condamnés au supplice du feu le 18 mars 1314.

Un bûcher fut dressé le jour même sur l’île aux Juifs, ancienne île de Paris située à l’ouest de l’île de la Cité et rattachée plus tard à l’île du Palais lors de la construction du Pont-Neuf : le grand maître et les chevaliers y furent conduits vêtus des habits de la sainte inquisition, la mitre sur la tête.

On alluma lentement le bûcher afin de donner le temps aux templiers de rétracter leurs dernières dénégations. Tout fut inutile ; ils supportèrent leur douleur avec constance ; pas une seule plainte ne sortit de leur bouche, de manière que le peuple fut touché jusqu’aux larmes. La tradition rapporte que Jacques de Molay, avant de rendre le dernier soupir, s’écria : « Clément, juge inique, je t’ajourne à comparaître dans quarante jours devant le tribunal souverain ; Philippe, je t’y appelle dans l’année. »
Le pape Clément V mourut dans les quarante jours (20 avril 1314), et le roi Philippe le Bel, dans l’année (29 novembre 1314) et d’autres de sa descendance ( les rois maudits)

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POTACHE

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