Inégalités pour l’accès aux soins médicaux.


LE BLOC NOTE
DE COM’ POTE

– C’est l’information du pote âgé faite par un pote pas con …
mais très COM…!!!

– Ben alors on t’écoute..!!!

Les français sont inégalitaires pour l’accès aux soins médicaux.

Il y a d’abord les déserts médicaux particulièrement en zone rurale, qui pénalisent prioritairement les personnes âgées qui doivent avoir de longs déplacements, c’est très problématique pour les personnes à mobilité réduite ainsi que ceux qui ne possèdent pas de véhicules dans ces territoires où les transports
publics sont soit inadaptés, soit carrément
inexistants.

Voir ci-dessous la répartition pour 100000 habitants

Un généraliste sur deux est âgé d’au moins 60 ans

Au total, selon le ministère de la Santé, il manque des médecins généralistes dans 11.329 communes de France, soit une ville sur trois.
La cause du problème est connue : seuls 8.000 nouveaux praticiens sont formés par an, contre 13.000 en 1970, et les départs à la retraite ont été multipliés par six en dix ans. Ils devraient concerner près de 7.000 généralistes ou spécialistes en 2024.

  Aujourd’hui, ce sont 8 millions de Français qui vivent dans un désert médical : Ils ne peuvent pas consulter plus de deux fois par an un praticien, faute d’en avoir un à proximité. Et 4,4% de la population réside à plus de 45 minutes d’un cabinet de pédiatre, d’ophtalmologue, de gynécologue ou de psychiatre.

 La conséquence d’une pénurie de spécialistes a comme effet concret l’allongement des délais d’attente pour les patients.
En moyenne, au niveau national, il faut attendre une vingtaine de jours pour pouvoir consulter un pédiatre ou un radiologue, une quarantaine pour un gynécologue et même 80 jours pour un ophtalmologiste.

Mais cela peut être la double peine, quand l’assuré parvient  à trouver un médecin même éloigné et que celui-ci pratique des dépassements d’honoraires.
Les déserts médicaux rendent impossibles la mise en concurrence et la possibilité d’avoir un autre choix.
Cela est particulièrement vrai pour les actes chirurgicaux. Les patients se voient imposés un médecin anesthésiste dont les deux tiers pratiquent des dépassements d’honoraires dans certains cas abusifs (en moyenne les tarifs varient selon les régions du simple au double).

Remarque : il est difficile pour le patient de choisir d’être opéré sans être anesthésié

Selon une étude de 2023, 45% des assurés les plus modestes déclarent peiner à trouver des rendez-vous médicaux contre seulement 4% des plus aisés. Lors de cette étude 38 % de personnes s’estimant en mauvaise santé déclarent renoncer à des soins pour raison financière.

  L I UFR-FO condamne les politiques de santé publique qui ont rendu l’accès à la santé toujours plus difficile.

Trop de pensionnés, particulièrement les femmes, sont amenés à retarder, limiter, voire annuler des soins dont ils ont un légitime et réel besoin,

La perte de pouvoir d’achat, la hausse du coût de l’énergie, des cotisations de complémentaire santé trop élevées, les restes à charge et les dépassements d’honoraires en sont les principales causes.

Nous sommes bien loin des valeurs initiales de solidarité qui ont prévalu à la création de la Sécurité Sociale « l’on cotise selon ses moyens et l’on bénéficie selon ses besoins ».

SOURCE : journal du dimanche
le lien n 150 octobre 2024   UFR FO   
https://www.francebleu.fr
https://www.lanouvellerepublique.fr

 COM’POTE

Share Button

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *