ALCOOL : Connaissez vous le Trois six

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un cable …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt….!

La part des anges
La part des anges est la partie du volume d’un alcool qui s’évapore pendant son vieillissement en fût   

ALCOOL : CONNAISSEZ VOUS LE TROIS SIX

Le Trois-six est une eau-de-vie fabriquée en Normandie, portant ce nom pour signifier « trois mesures d’alcool et trois mesures d’eau ».

Cet alcool faisait l’objet d’un trafic de contrebande dans les îles Anglo-Normandes, en particulier aux Écréhou.

On l’appelait également « Preuve de Hollande » et elle titrait 19° Cartier.

Les Écréhou sont un petit archipel anglo-normand formé d’îles et de rochers situés dans la mer de la Manche.

Certaines des îles sont submergées par la marée haute, la plupart de ces îlots sont inhabitables.

 Les Écréhou  sont situées à un peu plus de 11 km au nord-est de Jersey et un peu moins de 15 km des côtes françaises du Cotentin.

Dans la région du Languedoc le « Trois-Six » était l’alcool à 95 / 96° issu de la distillation du marc de raisin.

En viniculture, le marc de raisin est l’ensemble des résidus secs résultant du pressurage ou du foulage des raisins ainsi que de la cuvaison.
De cette dernière est issu le marc dit de cuve ou de vin dont la distillation produit de l’eau-de-vie de marc, ce marc étant en outre valorisé comme condiment.

Petite histoire du Trois six

Au XIXe mais aussi au début du XXe siècle, le trois-six était vendu sur les places publiques dont certaines en ont gardé le nom, le « trois/six » (92 à 95 degrés) et la fine (65 à 70 degrés).

Le prix de vente n’était pas le même pour les deux alcools.
Pour vérifier que c’était bien des barriques de trois/six que l’acheteur avait devant lui, il faisait le mélange 3/6e.
Le degré du mélange était alors de 45° et il devait s’enflammer, ce qui n’était pas le cas pour la fine, qui ne titrait plus alors que 35°.
Cette opération était faite sur place, à une époque où les alcoomètres n’existaient pas.

  PARLONS DISTILLATION ET ALAMBIC

L’alambic fut d’abord utilisé pour fabriquer des eaux florales, des huiles essentielles ou des médicaments, avant de permettre la production d’eaux-de-vie par distillation de jus de fruits fermentés

L’alambic est composé habituellement de quatre parties :

  • le corps ou chaudière ou encore cucurbite, élément dans lequel se trouvent les liquides à distiller, est chauffé directement sur un foyer ou sert de bain-marie ;
  • le chapiteau recouvre la chaudière et est muni d’un tube conique dans lequel les vapeurs vont s’élever ;
  • le col de cygne, tube primitivement conique et en arc de cercle (d’où le nom) puis cylindrique et rectiligne sur les appareils plus modernes, qui amène les vapeurs dans le condenseur ;
  • le serpentin ou condenseur, tube en hélice à axe vertical sur les parois duquel les vapeurs se condensent par l’effet du refroidissement dû au liquide circulant autour. Les plus anciens appareils avaient un condenseur rectiligne plus ou moins incliné.

Il est jamais trop tard pour apprendre à ne pas mourir idiot…!!!
Quand dit on qu’une affaire est alambiquée ?
C’est quand elle est exagérément compliquée… confuse..! (Sans doute a cause de l’itinéraire du serpentin de l’alambic

SOURCE :                                 


POTACHE

.

.

Share Button

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *