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BLOC NOTE
de Choucaline
CHOULAGER :
»Les Capacités de notre cerveau et ses pensées positives »
LA PUISSANCE DE L’ESPRIT POUR GUÉRIR LE CORPS
– Musique d’ambiance : Maurice Chevalier |
– MYTHE DE SISYPHE
Sisyphe fut condamné par Hadès ( Dieu des enfers) à pousser un énorme rocher jusqu’au sommet d’une montagne dans le royaume des morts.
A peine ce but atteint, le rocher roulait jusqu’au pied du versant d’où Sisyphe devait le remonter.
Et donc, le procédé se répète pour l’éternité. Sa punition figurait sur bien des vases grecs.
On le représente nu ou portant une fourrure sur les épaules, en train de rouler un rocher.
Pour les Grecs anciens, ce mythe rappelait aux mortels qu’une rébellion contre les dieux et leur implacable justice était une pure folie.
LES LÉGENDES ET INTERPRÉTATIONS AUTOUR DE SISYPHE | |
AU VOLEUR…Sisyphe est le plus astucieux des hommes…. Sisyphe possédait un beau troupeau. Non loin de lui vivait Autolycos. Autolycos était passé maître dans l’art de voler, mais Sisyphe n’avait rien à lui envier. Hermès avait donné à son fils le pouvoir de métamorphoser toutes les bêtes qu’il volait. Ainsi et bien que Sisyphe eût remarqué que ses propres troupeaux diminuaient tous les jours, alors que ceux d’Autolycos augmentaient, il fut tout d’abord dans l’incapacité de l’accuser de vol du bétail; donc il grava, sous le sabot de ses animaux son monogramme. Une nuit, Autolycos se servit, comme à l’ordinaire, et, à l’aube, les empreintes de sabots sur la route fournirent à Sisyphe des preuves suffisamment concluantes pour convoquer les voisins et les prendre à témoin du vol du bétail. Il inspecta l’étable d’Autolycos, reconnut les animaux qui lui avaient été volés à leurs sabots gravés. |
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DANS UN PREMIER TEMPS IL FEINTE LES DIEUX….. ENSUITE…. MALHEUR A LUI Sisyphe est surtout connu pour avoir déjoué Thanatos. En échange d’une source qui ne tarissait jamais, Sisyphe révéla au dieu-fleuve Asopos où se trouvait sa fille Égine, enlevée par Zeus, qui avait pris la forme d’un aigle, et qui la désirait. La rancune de Zeus Asopos fit fuir Zeus, mais ce dernier ressentit de la rancune pour Sisyphe ; il lui envoya Thanatos pour le punir. Cependant, lorsque le génie de la Mort vint le chercher, Sisyphe lui proposa de lui montrer l’une de ses inventions : des menottes. Il enchaîna Thanatos, si bien que ce dernier ne put l’emporter aux Enfers. S’apercevant que plus personne ne mourait, Zeus envoya Hadès délivrer Thanatos. Mais Sisyphe avait préalablement convaincu sa femme de ne pas lui faire de funérailles adéquates. Il put ainsi convaincre Hadès de le laisser repartir chez les vivants pour régler ce problème. Une fois revenu à Corinthe, il refusa de retourner parmi les morts. Thanatos dut alors venir le chercher de force. Pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné, dans le Tartare, à faire rouler éternellement jusqu’en haut d’une colline un rocher qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet, |
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DES INTERPRETATIONS
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« Un travail de Sisyphe », qualifie une tâche interminable et ardue
Cette compréhension du mythe de Sisyphe est celle à laquelle renvoie l’expression « un travail de Sisyphe », qui qualifie une tâche interminable et ardue, qu’il faut toujours recommencer pour un résultat nul ou incertain.
Le mythe de Sisyphe selon Camus
Camus envisage Sisyphe comme un héros qui se rebelle contre les lois et qui endosse la responsabilité de son acte.
Au lieu de maudire les dieux, Sisyphe décide de vivre son châtiment, en toute conscience.
Par ce choix, Sisyphe s’affranchit des dieux et devient libre de vivre la destinée qu’il s’est choisi. Chaque instant de cette vie difficile lui appartient. Il n’est plus condamné à monter le rocher, il choisit de le faire et devient maître de son destin.
Le travail sans fin de Sisyphe, c’est l’existence humaine, la vie de l’Homme.
Cette vie, chacun peut la subir ou la faire sienne.
Chacun peut être passif ou, comme Sisyphe, mordre à pleines dents dans chacun des instants qui la composent…
Voici un extrait du livre « le Mythe de Sisyphe (1942) ».
« Les mythes sont faits pour que l’imagination les anime.
Pour celui ci, on voit l’effort d’un corps tendu pour soulever l’énorme pierre, la rouler et l’aider à gravir une pente cent fois recommencée ; on voit le visage crispé, la joue collée contre la pierre, le secours d’une épaule qui reçoit la masse couverte de glaise, d’un pied qui la cale, la reprise à bout de bras, la sûreté tout humaine de deux mains pleines de terre.
Tout au bout de ce long effort mesuré par l’espace sans ciel et le temps sans profondeur, le but est atteint. Sisyphe regarde alors la pierre dévaler en quelques instants vers ce monde inférieur d’où il faudra la remonter vers les sommets. »
– Bien grand malheur que celui de Sisyphe ….!
Pourtant dans son malheur Sisyphe trouvait ses courts instants de bonheur :
« Quand la pierre redescendait.. » il ne bossait pas et faisait un pied de nez aux Dieux..!
il faut faire comme lui… Même si votre existence vous parait difficile à porter … Cherchez votre chemin pour trouver cet instant de bonheur pour cela suivez les conseils de Pythagore :
« Choisis toujours le chemin qui semble le meilleur, même s’il paraît le plus difficile : l’habitude le rendra bientôt agréable. »
– » Pas besoin de savants calculs…Vous trouverez.. »
Sinon on va pas vous jeter la pierre….
SOURCE:
http://mythologica.fr/grec/pic/sisyphe.jpg
http://people.wku.edu/nathan.love/426-20th/sisyphe_mythologie_grecque.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sisyphe