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POESIE: Mamy Louisa de Mai

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en MAI

Puisque le temps ensoleille sans raison

PAYSAGE DE JC BLIGNY

Puisque le temps ensoleille sans raison ;
Et qu’une Ballade d’Adeline
Est aussi douce qu’une plume sur le toit de ma maison
Pourquoi ne pas admirer les gouttes fines de la pluie.

Pourquoi occulter cette humeur printanière
Qui ouvre plus que les portes des clairières
Car d’or, de platine en passant par la lumière
On récoltera au sol, des diamants en rivière.

Un corbeau fouille la terre de mon arbre
Qu’il est magnifique avec son brillant plumage ;
Il sait que je l’admire mais reste de marbre
Il sait qu’il est beau et que j’aime son passage.

Louisa –

Quand bat un cœur

Je pense à lui, qui se contente de peu, parfois de pluie
Car dans la brume le soleil tarde à revenir ;
Il n’a pas de jour et son calendrier lui appartient ;
Il crie après les soucis, les aléas mais sans larme ni soutient.

Les émotions il les gère et les joies sont ses préférées
Pas comme un orpailleur, pour l’or d’un beau canyon
Pas pour faire danser son corps et jouer une ronde ;
Mais pour, de ses pulpes humidifiées hydrater un oisillon.

Personne ne s’inquiète de sa santé tant elle est belle ;
Il suffira qu’un jour, qu’il oublie de faire battre ses ailes
A cause d’une larme, en raison de l’absence d’une personne,
Pour qu’on le recherche, partout, avant qu’il ne s’envole.

Louisa –

Un animal de compagnie

Est-ce que l’on a un animal de compagnie ?
Le mien, c’est plus qu’un ami de 13 ans ;
Quand il est bien portant il galope, rit avec le vent
Que je crains toujours que celui-ci me le prenne pour ami.

Il a une horloge dans sa tête et m’interpelle
Pour ses heures de sortie et ses horaires de repas ;
Et comme il est propre, autant qu’un petit chat
Ses coussinets me rappellent l’odeur de la cannelle .

Il oublie qu’il est un toutou et pour m’adorer
Prends ma jambe pour son oreiller
Il lui arrive d’être souffrant, alors il geint, crie,
mais son torticolis guérit, il vient me faire une bise.

Je ne suis pourtant que son amie.

Louisa –

La voix

Celle que j’entends au téléphone ne ment jamais
Pour une voix jeune ou celle d’une personne âgée
Son caractère se dessine et sonne vrai pour moi ;
Le sourire ou la tristesse est parfois à l’orée.
.
Si la personne est heureuse, la voix y est en osmose
Pure comme une source qui traverse une clairière ;
On se laisse enivrer par une fleur pleine de lumière
Où on admirera un écureuil dans sa nouvelle pose.
.

Pas besoin de larmes, ni besoin de justificatif
La voix connaît la mélodie sans aucune partition ;
Et on est avec elle, entrainé avec ses aléas infinis ;
On est plus connecté avec elle qu’avec la personne.
.
Alors d’humeur triste ,elle va nous peiner ;
Ou au contraire, sa gaité va nous surprendre
Comme par une onde qui nous gouverne, on est dirigé ;
Ou léger comme des ballons, on voudrait voler dans le vent.
.

LOUISA

Sourire d’une jeune femme au Laos.

Sourires


J’aime tous les sourires : le sourires sans raison,
Le sourire surprise, le sourire-cadeau le plus beau saphir ;
Le sourire qui illumine tout, le ciel, la mer, l’horizon,
Le sourire qui n’a pas besoin de plume pour le décrire.

Le sourire nourrit et fleurit plusieurs cœurs ;
Il n’a besoin que de lumière et d’un peu de pluie ;
Il est plus souvent intérieur qu’extérieur ;
Il parle sans dire un mot, il chuchote comme la nuit.

Louisa –

J’adore les personnes sans rancune

Du haut de ma tour de garde ,je suis armée jusqu’au cou ;
Fragile , pour mon bien, au moindre cri, au moindre souffle
J’ai, pourtant une mémoire qui jamais n’oublie
Faites moi tomber, mais n’arrachez pas mes myosotis.

De mon mas, au milieu des roses sans épines
Je suis protégée et seuls les cris des oiseaux me parviennent
Le soleil est accueilli comme mon meilleur ami
La mer qui est mon émeraude, n’a pas besoin de reine.

Il n’y a que le printemps qui arrive sans prévenir
Même un vautour me demandera d’aller et venir ;
Pendant qu’immuable, monte le plus beau panorama
D’un Canigou gardien de tous les hameaux et villages.

Louisa –

Souvenirs

Vous pouvez revenir, je ne suis plus celle d’avant ;
Vous qui me faisiez de la peine, vous me faites sourire, maintenant.
« J’aimais » ceux qui me marquaient assez longtemps ;
Ils naviguent mais plus jamais ne provoquent le mauvais temps.

Aujourd’hui, je les toisent et qu’importe leur avis ;
Je leur ferai bien un pied de nez comme une enfant bien élevée
Ils me font réaliser des choses bellissime :
Mon jardin est florissant et le moindre mot est devenu : amitié.

Je jubile de ce revirement qui me fait un bien fou ;
Je n’irai pas quand même redevenir leur joujou.
Sur mon chemin « on  » m’a offert des anges à gâter
Et sous la pluie, d’autres anges pour m’abriter.

Louisa –

Quand mon toutou me parle

Le soleil s’est levé depuis longtemps
Mais mon toutou et moi récupérons ;
La nuit a été difficile , les gens me croiront
Quand je confesse que nous n’avons pas bien dormi.

Mon chien est en mode vieillesse ;
Mon toutou est atteint par la comorbidité,
Aujourd’hui , il accepte ma tendresse
Puis je suis son « véto » puis plus rien ne le satisfait .

Hier soir, après 3 heures de tâtonnement
Face a un toutou qui « parle fort »
Je lui ai proposé , le canapé, le couffin
Aucun résultat, il faisait nuit depuis longtemps.

Aucun calmant qu’une poussière d’aspégic
Mais oui pourquoi je n’y avais pas pensé
Il s’est endormi ; comme après une tétée
Mais oui, il avait à nouveau ce !!! torticolis !!!

Louisa –


Formicidés

Des boutons de roses à ceux des fleurs d’oranger ;
Mes meilleurs parfums sont humés et visités ;
Un pont fait d’un fil à linge les relient entre leur nid
Et divers arbres, ou autres plantes qui leur sourient.

Elles partent et bavardent en silence, ou en chantant
Leur amour pour les pucerons et cochenilles est époustouflant

Elles les hument, les dévisagent comme une mante religieuse
Puis les dévorent , un vrai produit naturel et médicamenteux.

Elles sont magnifiques avec leur élégance chorégraphique
J’aurais aimé entendre leur bavardages soniques
Leur chant, les jours de pluie et les jours de fêtes, de rires
Leur harmonie attirerait , je crois, bien des scientifiques.

Pour le moment, c’est leur joie, leurs retrouvailles sans peine
Que je capte, avec mon imagination, ma courte-échelle
Le printemps leur appartient, et leur manne est éternelle
Comment ne pas partager le jardin avec ces anges du ciel

Louisa –

CHOU BLANC
retour sur la rubrique du même tabac
« La poésie, c’est le sourire du langage« 

RETRO :
C’est du même tabac…..

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