– BLOC NOTE de Choucaline
– « Les capacités de notre cerveau:
LA BONTÉ DE L’HOMME
« La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre. » Nelson Mandela
Extrait de son livre « Un long chemin vers la liberté « (Éd. Le Livre de Poche)
« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidait la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.
Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire.
Même au pire moment de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre. »
L’homme est il naturellement bon ?
En Occident, nous sommes marqués par cette culture façonnée par une certaine conception de la religion chrétienne, celle qui insiste sur le péché originel, le mal en nous, conception d’ailleurs absente des Evangiles et des textes des premiers siècles du christianisme.
Cette tendance négative a été reprise par les sciences humaines qui présentent l’homme comme fondamentalement violent et égoïste …
En conséquence, ceux qui pensent différemment sont perçus comme un peu simplets. Mais ces conceptions sont erronées. N’ayons pas peur de la bonté!
Selon certain philosophe et penseurs, l’homme serait naturellement bon…. ! Il serait même, selon eux, prédisposé à faire le bien … !
A voir le monde actuel, les choses se gâtant assez rapidement …. ils rectifient le propos en affirmant que l’être humain n’est pas fondamentalement bon. Ils pensent qu’il y a des fondements à la bonté qui sont plus profonds que les fondements à la violence, la nuance est très importante. … Ouf…!
Je suis donc née bonne … !
J’ai déduit cela des études sur la neurobiologie et la psychologie du bébé.
En neurobiologie, on a découvert par exemple ce que l’on appelle les neurones miroirs, liés plus particulièrement à l’empathie. Lorsqu’une personne souffre, un certain type de neurones s’activent dans son cerveau. Lorsque nous sommes témoins de la souffrance de cette personne, les mêmes neurones s’activent dans notre propre cerveau, comme si les neurones de la personne se reflétaient dans le miroir de notre propre cerveau.
C’est une réalité: notre cerveau réagit à la souffrance des autres
Pourtant on a souvent dit que les bébés naissent égoïstes, violents.
C’est un idée que l’on retrouve dans la religion, mais aussi dans la psychanalyse.
Pour essayer de tester cette hypothèse, deux chercheurs de l’université de Leipzig ont fait une expérience dans laquelle demandent à des parents de venir avec leur bébé âgé d’environ 14 mois.
Le bébé est placé dans un univers qu’il ne connaît pas.
Afin qu’il soit rassuré, ses parents restent dans le lieu, mais sans intervenir, sans parler ni donner d’indication.
Dans l’une des études menées, il y a un placard dans la pièce où est placé le bébé.
Les portes du placard sont fermées. Un jeune homme entre, les bras chargés de boîtes, puis avance vers le placard avec l’intention d’ouvrir la porte pour y ranger ses boîtes.
Les bras chargés, il n’y arrive pas. Il recule, on sent qu’il est énervé, puis finalement il abandonne et regarde le placard d’un air dépité, les bras toujours chargés.
Le bébé observe la scène, confronté à un vrai problème cognitif – il faut d’abord qu’il comprenne ce qu’il se passe – mais rapidement, il avance et ouvre le placard.
Alors il regarde le monsieur d’un air de dire: « Ça y est, jeune homme, c’est ouvert »,
Dans certaines séances, le bébé ne sait pas encore marcher. .. et va pourtant ouvrir à quatre pattes.
Dans un lieu qu’ils n’ont jamais vu, face à une situation à laquelle ils n’ont pas été formés – il n’y a pas eu d’apprentissage – les bébés testés vont spontanément porter secours.
Les chercheurs ont compliqué la situation, soit en mettant des obstacles, des objets en mousse que le bébé doit franchir, soit en entourant le bébé de jouets.
Lorsque le jeune homme se présente les bras chargés de boîtes, le bébé est très occupé, il a trouvé plein de choses intéressantes à faire.
Eh bien, il se lève quand même et il va aider à nouveau.
S’il était vraiment égoïste, il ne ferait pas ça.
Donc le bébé, dès l’âge d’ 1 an, est capable non seulement de comprendre qu’un adulte a besoin d’aide, mais aussi d’y répondre.
Pour les chercheurs qui ont fait cette découverte, cela représente le fondement neurobiologique de l’empathie.
Évidemment, ce n’est pas parce que ce fondement existe que nous allons tous développer cette aptitude à l’empathie.
On peut donc parler de prédisposition à la bonté, mais pas de déterminisme. Le développement de cette prédisposition va être influencé par notre environnement culturel, l’éducation, la société … et puis aussi nos choix personnels.
– « Les chercheurs en concluent que l’éducation à la socialisation, au comportement altruiste, ne doit pas partir de l’idée qu’il faut déformer les tendances naturellement égoïstes de l’enfant, mais au contraire s’appuyer sur ses tendances innées à l’altruisme. »
Si on élevait les enfants dans encore plus d’amour, on verrait la bonté s’exprimer plus….!
« SOURCE : La revue inexploré
4 trimestre 2013
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