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CHOULESTROPIC : Pour la sainte Blandine, Il s’arrête à Lyon à l’amphithéâtre des trois gaules

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DE VOYAGES

de
Aubin CHOULESTROPIC

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Parmi les potes âgés du potager municipal
Aubin CHOULESTROPIC a la passion des voyages …
Cette fois encore, nous lui arroserons ses salades et ses tomates pour qu’il parte assouvir sa passion….
Mais cette année, nous avons, en contrepartie, exigé qu’il alimente la rubrique voyages de l’été dans la Chouette…. Nous le suivrons donc semaine après semaine…

Ambiance Ambiance…..

Lyon: L’amphithéâtre des trois gaules

Mon voyage à travers le temps s’arrête aujourd’hui à Lyon à l’amphithéâtre des trois gaules,


Ce lieu est connu pour être le lieu des exécutions de  martyrs chrétiens en 77 , dont SAINTE BLANDINE
et SAINT POTHIN.

C’était le lieu des assemblées des représentants gaulois, sorte d’assemblée nationale de l’époque gallo romaine, mais aussi lieu de cérémonies au culte officiel ou exécutions;

Le poteau symbolise le lieu où était attachée SAINTE BLANDINE au moment de son exécution

Ne vous fiez pas aux apparences; cet amphithéâtre tel qu’il est peut paraitre petit, mais c’était l’un des plus grands de Gaule; très peu de choses ont été déblayées…
S’il fallait le dégager, il faudrait raser une grande partie de ce qui est autour, y compris la ligne de métro C .
L’amphithéâtre , situé sur les pentes de la CROIX ROUSSE à Lyon, n’a été découvert qu’au début du XXeme siècle.
Urbanisation aidant, on l’a recouvert afin de pouvoir construire des habitations et la ligne de funiculaire; c’est en recherchant le temple de Cybèle ( toujours pas trouvé d’ailleurs), que l’on a découvert l’amphithéâtre que beaucoup de gens, lyonnais y compris, confondent avec les théâtres de Fourvière

 SOURCES :  site – balademaconnaise

 AUBIN CHOULESTROPIC1EN SAVOIR PLUS SUR SAINTE BLANDINE

Sainte martyre Blandine de Lyon

Sainte martyre Blandine de Lyon. Fresque de la chapelle orthodoxe de la Dormition de la Mère de Dieu (Drôme)

Sainte Blandine, dite de Lyon, est une chrétienne de la première communauté chrétienne de Lyon.
Elle est martyrisée en 177 sous Marc-Aurèle.

À l’origine esclave romaine, elle se joint à la communauté chrétienne.
Blandine et ses 47 compagnons (dont l’évêque de Lyon, saint Pothin) sont les Martyrs de Lyon en 177 qui sont morts soit en prison, soit livrés aux bêtes dans l’amphithéâtre des Trois Gaules, retrouvé sous le jardin des plantes de la Croix-Rousse

UNE FEMME SOUS LA TORTURE, BLANDINE
« Je suis chrétienne et chez nous il n’y a rien de mauvais ».

LE CHOURISTE Jeune esclave, Blandine a été martyrisée à Lyon sous Marc-Aurèle en 177 avec une quarantaine d’autres chrétiens de Lyon et de Vienne. Leur martyre a été relaté par des témoins oculaires qui ont rédigé une « Lettre des Églises de Lyon et de Vienne » adressée aux Églises de Phrygie et d’Asie et retranscrite au IVe siècle par Eusèbe dans son Histoire ecclésiastique.
Il s’agit ainsi d’événements d’une historicité sûre.
Lettre de l’an 177 des chrétiens de Vienne et de Lyon à leurs frères d’Asie et de Phrygie
L’HISTORIEN EUSÈBE RACONTE…

« En la personne de Blandine, le Christ montra que ce qui paraît aux yeux des hommes sans beauté, simple, méprisable, est digne, aux yeux de Dieu, d’une grande gloire à cause de l’amour qu’on a pour lui, cet amour qui se montre dans ce qu’on est capable de faire et ne se vante pas d’une apparence extérieure.
Nous tous, en effet, nous avions craint, et avec nous sa maîtresse – laquelle était aussi engagée dans le combat et au nombre des martyrs – que Blandine, dans cette lutte, ne soit pas capable, à cause de sa faiblesse physique, de faire avec assurance sa confession de foi.
Mais Blandine fut remplie d’une telle force qu’elle épuisa et fit capituler tous ceux qui successivement la torturèrent de toutes les façons, du matin au soir.
Eux-mêmes se reconnaissaient vaincus, ne sachant plus quoi lui faire, et ils s’étonnaient qu’elle respirât encore, quand tout son corps était brisé et ouvert.
Ils avouaient qu’une seule espèce de ces tortures était suffisante pour arracher la vie à quelqu’un ; à plus forte raison, des tortures si cruelles et si nombreuses !
Cependant la bienheureuse, comme une courageuse athlète, trouvait une nouvelle jeunesse dans la confession de sa foi.
C’était pour elle une reprise, un repos, un apaisement dans tout ce qui lui arrivait, que de dire :
« Je suis chrétienne et chez nous il n’y a rien de mauvais ». »

 

 AUBIN CHOULESTROPIC1

Aubin CHOULESTROPIC


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