Curieuse de nature et forte de ses recherches sur le sujet
Mme AVE nous a proposé un rubrique crèche pour Noël….
C’est une première pour elle comme pour nous …
Ainsi soit il
La crèche, quelle origine…?
Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la mangeoire d’une étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Le mot crèche désigne aujourd’hui toute représentation de la Nativité.
C’est au VIe siècle que l’on situe la première célébration de la nuit de Noël dans l’église de Sainte Marie à Rome, avec des statues de la Vierge Marie, de Joseph, de l’âne et du bœuf.
Selon la légende, François d’Assise « inventa » au 13e siècle la crèche vivante dans une grotte de Greccio en Italie, où les frères mineurs avaient établi un ermitage.
Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, et les paysans étaient joués par les gens du village.
Les animaux aussi étaient réels. François prêcha, durant la messe de Noël, et on le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras.
Plus tard, on plaça un enfant dans la mangeoire.
Petit à petit, la coutume s’est répandue, surtout en Provence et en Italie.
Les premières crèches « en modèles réduits » firent leur apparition dans les églises au XVI siècle.
A la fin du XIXe siècle apparaissent les santons (de santouns : petits saints) façonnés dans l’argile, originaires de Provence.
Ces figurines représentent tous les petits métiers traditionnels.
Les habitants du villages ainsi représentés apportent le fruit de leur labeur à l’Enfant Jésus. Ces figurines sont venus enrichir le décorum de la crèche traditionnelle
Parmi ces personnages il est un que Maria veut vous présenter…!
CONNAISSIEZ VOUS: LE RAVI
C‘est lui qui lève les bras au ciel en signe d’émerveillement devant le miracle de la nativité.
C’est le langage du corps bien connu des méditerranéens, pas besoin de parler pour exprimer ce que l’on ressent, le corps « prend » la parole.
La joie du ravi est démonstrative et communicative, il prête à rire avec ses bras en l’air et sa tête d’étonné.
Le ravi est un personnage attachant, on dit qu’il est un « simple d’esprit ».
Autrefois, on disait que chaque village avait son « idiot du village », son « fada » (qui signifie littéralement « possédé par les fées »).
Il est en extase (on décrit l’extase comme « l’âme qui rencontre Dieu »).
Il ne peut offrir que sa présence mais son « ravissement » à la vue de la naissance de Jésus en fait un homme bon.
Dans le village, il s’occupe de menus travaux (à l’intérieur du mas ou dans les champs), c’est un personnage des plus modestes qui vit dans la crèche.
C’est un naïf. Il est habillé simplement, un bonnet sur la tête. Il n’apporte rien sauf sa joie, il ouvre son cœur, il nous montre le chemin du bonheur dans la simplicité.
SOURCE :
wikipédia – croire la croix .com
LA PASSION DES SANTONS
Place à une grande dame chez les santonniers
Sylvie FOULQUIER de MARANS …..
Dieu souffla un jour sur la glaise…
La même qui sous les doigts de Sylvie prend vie et se transforme en tout un petit monde qui sent bon notre enfance
NOTRE JEUNESSE ….
Mme MARIA AVE