BLOC NOTE CHOULAGER
par Chou-Blanc
La force de l’esprit sur le corps «
« Il n’existe aucune maladie du corps qui ne soit liée à l’esprit. » (Socrate )
« Tout le monde croit que le fruit est l’essentiel de l’arbre quand, en réalité, c’est la graine. » (Nietzsche)
« Rappelle-toi que tu n’es pas seul au monde. Tu dépends de mille créatures qui font le tissu de ta vie. » (Faouzi Skali)
FORCE VITALE DE LA NATURE :
La Légende de l’homme vert
Il est bien difficile de remonter aux origines du mythe de l’Homme vert tant ce personnage légendaire appartient à l’inconscient collectif.
Symbole des forêts, du rapport aux espaces naturels, du cycle des saisons, des forces cachées de la nature, l’homme vert est probablement tout cela à la fois.
Essayons de faire connaissance….
Son ancêtre dans l’Égypte ancienne…?
Il semble que les premières représentations de l’homme vert sont à rechercher dans l’Égypte ancienne avec la représentation du dieu OSIRIS momiforme coiffé de la couronne Atef composé de tiges végétales et de plumes d’Autruche.
Osiris était communément représenté avec un visage vert représentant la végétation, la renaissance et la résurrection
Ses chairs sont vertes comme la végétation renaissante, ou noires comme le limon fertile du Nil..
Osiris fut sans doute initialement Dieu des moissons et de la fertilité avant d’être le dieu des morts. Il est le dieu qui représente le renouveau, celui qui ne meurt jamais. Il est une personnification de la terre du Delta fertile et des champs cultivables, il maintient l’équilibre du monde et invite à respecter la loi des cycles.
Dieu de la terre et de la végétation, Osiris permettait aux récoltes de croître.
Dieux grecs ou romains ..divinités païennes, druidiques ou gallo celtes ?
Certains trouvent ses origines dans les vieux dieux grecs et romains dont vous trouverez dans la planche ci dessous les représentations d’Okéanos et Dionysos.
d’autres reconnaissent que l’origine de l’homme vert n’est pas clairement définie mais il est très probablement gallo-celte, en tous cas bien plus ancien que le monothéisme chrétien venu s?asseoir dessus.
Des dieux païens tels que Sylvanus et d’autres têtes sacrées des druides ont pu avoir une influence sur l’art chrétien notamment dans des têtes celtiques de l’abbaye de DAOLAS ( Finistère) ou la crypte de l’église saint hilaire à Poitiers.
( vous pouvez agrandir cette planche en cliquant dessus)
Sculpture de visages de feuillus en France :
POITIERS – SAINTONGE- DORDOGNE
Des mystères de la forêt …… aux saints forestiers
La Forêt c’est le domaine du touffu, du cornu, du fourchu. Le Royaume merveilleux, intense et secret de l’année celtique forestière où règne l’Homme Vert.
L’Eglise a voulu christianiser les traditions d’arrivée du printemps par la fête de saints forestiers :
– Sylvain, l’homme des forêts, de vert vêtu, le 4 Mai
– Sylvestre le géant roux, fêté le dernier jour de l?année quand la Forêt rentre chez nous avec le gui, le houx et les parures de conifères.
– Sans compter, le 4, saint Hubert, archétype du héros forestier.
Sylvain et Sylvestre, sont deux aspects de l’Homme Sauvage rivalisant pour la possession d?une même femme : la Déesse Nature
Du symbole celte païen ….
aux traditions du GREEN MAN
En Europe, la figure du Green Man est un symbole pré-chrétien des Celtes païens dans la forêt de Bretagne qui remonte à 400 avant J.-C.
L’homme vert symbolise la fin de l’hiver et le début du printemps ainsi que la renaissance de la vie en été. Une grande partie de la Grande-Bretagne préhistorique était couverte d’arbres : les Celtes considéraient les arbres comme des divinités
C’est ainsi que des représentations de l’Homme vert, esprit de la nature aux traits feuillus, dont la bouche laisse jaillir de la végétation, sont disséminées dans l’ensemble des îles britanniques.
En Angleterre, la même fête est nommée « Jack in the Green » (littéralement « Jacques dans le vert »)
En écosse le premier Homme Vert se trouve sur un arrière arc d’embrasure de la Cathédrale Dunfermline . Il est encore souriant comme il l’était à sa création dans les années 1400) .
Le Feuillu
Répandue dans toute l’Europe « Le Feuillu » est une fête populaire ancienne . marquant le retour du printemps
Le Feuillu, aussi écrit anciennement « Folliu », « Folhiu » ou « Foeillu », est une fête qui se rattache à l’antique tradition des « quêtes de mai ».
Elle peut également être rapprochée de la « Fête du Fou » (le fou étant dérivé de fagus, hêtre) ainsi qu’à celle des « Maïentzets » ou encore à celle de l’arbre de mai.
Cette fête aurait été à l’origine un rite paysan de type païen, probablement d’origine celtique et dont le but est de célébrer le retour du printemps
Présent dans toutes les mythologies, l’origine de cet esprit de la nature est inconnue.
Il nous a toutefois donné les plantes médicinales comme gage de son esprit protecteur…!
L’Homme Vert est le plus puissant esprit de la nature ; il représente la force vitale de celle-ci, pouvant la façonner selon sa volonté. En plus d’en être le jardinier il en est aussi le protecteur, pouvant chasser les menaces trop importantes envers elle.
C’est dans ces rares moments que l’on peut l’observer, car il est très discret. On ne peut l’apercevoir que s’il le décide ; l’Homme Vert se montre, mais ne se trouve pas.
Les forces personnifiées des plantes
Comment nos lointains ancêtres faisaient-ils pour découvrir les vertus des plantes médicinales ?
Le plus souvent, la réponse à cette question est que leurs propriétés furent découvertes empiriquement.
Certes, certaines vertus purent être découvertes par expérience ou grâce à de heureux hasards, par exemple en mangeant précisément la plante qu’il fallait au moment où la maladie qu’elle pouvait soigner s’était déclarée.
La connaissance qu’ils en avaient est-elle uniquement due soit au hasard soit à des découvertes empiriques, ou d?autres moyens entraient-ils en jeu
Comment pouvaient-ils savoir quelles plantes utiliser?
Par l?intermédiaire des êtres dotés du don de voyance
Les voyants par leur capacité à voir les corps subtils verront par exemple que chez tel malade du foie, le corps astral de cet organe n’a plus la forme, l’aspect et la couleur normales.
Ils pourront aussi voir parmi toutes les plantes qu’ils rencontrent sur leur chemin que l’une ou l’autre d’entre elles possède un corps astral présentant des caractéristiques proches de celles d’un foie sain.
En recommandant cette plante au malade, le Voyant fournit au foie affaibli les forces dont il a besoin pour recouvrer la santé.
Par l?intermédiaire des forces personnifiées de la nature elle même
Peut être faut il croire aux messages des serviteurs de Dieu s’exprimant par les forces personnifiées de la nature tels que les gnomes, les elfes et les dieux de l’Antiquité.
Ainsi l?attestent de nombreux textes.
«Le Seigneur fait pousser les remèdes dans le sol, et quelqu’un de raisonnable ne les dédaigne pas», peut-on lire dans la Bible
De tout temps, bien des croyants ont certainement été tout à fait prêts à suivre ce conseil, mais comment pouvaient-ils savoir quelles plantes utiliser ?
Si de nombreux chrétiens admettaient facilement que des anges aient pu transmettre la connaissance des vertus des plantes médicinales aux hommes, bien que les témoignages dans ce sens n’abondent pas, très peu accepteraient l’idée qu’elle ait pu être transmise par d?autres serviteurs de Dieu, par les forces personnifiées de la nature tels que les gnomes, les elfes et les dieux de l’Antiquité, comme l’attestent de nombreux textes.
En effet, dans les écrits mythologiques de peuples vivant un peu partout dans le monde, textes qu’ils considèrent comme sacrés, au même titre que nous la Bible , de tels récits sont consignés.
Que l’on pense aux Athéniens qui apprirent:
– d’Athéna l’utilisation de l’olivier.
– d’Aphrodite celle de l’achillée millefeuille.
– d’Hermès celle de l’ail, etc.
Pour des êtres élémentaux, transmettre un savoir sur les plantes est une chose toute naturelle et logique :
étant responsables de la croissance des plantes, ils savent si elles ont des propriétés médicinales et ils peuvent en informer les humains.
Ils le firent aussi bien dans le passé qu’à notre époque.
Rappelons un témoignage ancien .
Le récit se déroule à Troie.
De nombreux guerriers troyens, blessés par des flèches empoisonnées qui empêchent la cicatrisation des plaies, sont malades.
Cassandre, la fille du roi Priam, qui est douée de facultés de voyance, est approchée par Asklépios, (Esculape) Dieu de la médecine.
Il lui indique comment soigner ces plaies qu?aucun remède connu jusqu’alors n’est à même de guérir.
Elle tombe en transe et révèle à son entourage ce qui lui est transmis :
– « Asklepios me montre une plante. Vous devez la broyer et l’appliquer sur les plaies avec la sève ; alors elles guériront. La plante absorbe le poison, c’est pourquoi il faut renouveler les applications plusieurs fois par jour, et brûler le tout ensuite. Ceux qui n’ont pas de plaie, mais qui dépérissent, doivent boire la tisane faite avec cette plante. »
Peu après, Cassandre accompagnée de deux autres femmes se rend dans la forêt pour chercher cette plante.
– «
Toutes trois virent alors une forme lumineuse. Elle était frêle et transparente, et malgré tout on la voyait très distinctement.
– « Asklépios !» s’exclama inconsciemment Cassandre,«M’apportes-tu la plante ?»
La forme lumineuse désigna une petite plante vert foncé, au feuillage frisé. Cassandre s’empressa de la cueillir, et l’apparition s’évanouit.
La jeune fille se tourna vers les autres :
– «Regardez cette curieuse plante !»
Elles la considérèrent avec étonnement, sans souffler mot de ce qu’elles venaient de vivre.
Elles n’avaient encore jamais vu une plante pareille, et à présent il leur semblait qu’il en poussait partout.
Toutes joyeuses, elles se les montraient mutuellement.
Elles en cueillirent sans interruption, et leurs paniers furent bientôt remplis?!
Sources: wikipédia et diverses sources du net avec une mention spéciale pour l’excellente étude sur l’homme vert et ses représentations dans les églises d’Europe
L’Homme Vert de Cercles en Dordogne par Julianna Lees , Montagrier 2008-06-29 – qui conclut son propos:
– « Même ceux qui insistent sur le fait que le genre soit purement décoratif ne peuvent pas nier qu?au niveau sous-conscient les images peuvent avoir des significations ignorées du sculpteur.
Finalement, je reste convaincue qu’il n’y avait jamais eu une signification unique et universelle pour toutes les variations de « masque feuillu », même pendant les deux siècles où ils étaient le plus fréquemment sculptés.
et je suis aussi sûre qu’on peut voir la tête comme une sorte d’amulette pour chasser le mal et, aussi peut-être, pour apporter la bonne fortune »
– « Les forces de la nature protectrices… qui en aurait douté?… surement pas Mémé Marthe..! »
– Mémé Marthe Tu as eu raison de m’éduquer dans le respect de la nature.
Elle est si grande, si puissante et si vitale qu’il est bon de la personnifier en cette divinité au visage feuillu dont le vert de l’espérance nous place sous sa protection.
Mémé disait aussi :
– Je te rappelle que le Bon Dieu est le créateur du ciel et de cette terre où la nature, n’est ni plus ni moins, que son habit du dimanche….
et l’homme vert son tailleur…!
– » Alors Mémé, c’est du cousu main depuis des siècles et des siècles..! »
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