L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7
Dans les méandres de l’internet au cur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….!
Chatouillez moi ET CLIQUEZ MOI…!
– « si vous n’êtes pas trop dur de la feuille …
je vous propose pour musique d’ambiance une chanson à la fois vanille et citron
Musique d’ambiance : BELLE RÉUNIONNAISE
Edmond le Roi de la vanille bourbon
( C’est la saint Edmond aujourd’hui)
Sans intervention extérieure, la pollinisation de la vanille n’est pas possible. Il existe une fine languette qui empêche tout contact entre les étamines et le pistil donc toute fécondation.
Dans son pays d’origine, le Mexique, la fécondation est assurée par une petite abeille (la Mélipone), lorsqu’elle pénètre dans la fleur.
Cet insecte n’existe ni à la Réunion ni dans les autres îles des Mascareignes.
Lorsqu’elle fût introduit en 1819 à la Réunion, les fleurs de vanille donnaient très rarement une gousse (moins d’une fleur sur cent)…
C’est en 1841, qu’un jeune esclave, Edmond Albius, mis au point une méthode artificielle de pollinisation de la vanille.
Hommage à Edmond donc
L’enfant de l’île Bourbon
Edmond est né esclave en 1829 sur l’ile bourbon ( aujourd’hui la réunion) chez un propriétaire de Sainte Suzanne.
Ce propriétaire offre l’esclave à son frère, Ferréol Beaumont Bellier, lui aussi propriétaire à Sainte Suzanne et passionné de botanique.
Ferréol Beaumont Bellier en fait son jardinier et lui explique comment féconder les fleurs pour entretenir son jardin.
Ferréol Beaumont Bellier dira de son jeune esclave : « d’un naturel curieux, intelligent, il aime observer la nature et fait preuve de beaucoup d’attention »
À 12 ans, Edmond arrive à produire des gousses de vanille dans le jardin de son maître à la grande surprise de ce dernier. Personne auparavant n’avait réussi à féconder la vanille. Le jeune esclave explique alors le procédé simple et très fiable de pollinisation manuelle de la Vanille. La nouvelle fait beaucoup de bruit et la méthode est adoptée par beaucoup de planteurs.La Réunion va commencer à produire de la vanille.
La découverte contestée
Comme il était esclave et enfant, sa découverte fit naître de nombreuses polémiques que je ne commenterais pas. La paternité de sa découverte a été contestée même après sa mort.
Les écrits de son maître témoignent aujourd’hui que c’est bien ce jeune esclave qui est à l’origine de la fortune de nombreux planteurs.
Extraits d’une lettre de Féréol Bellier, datée du 17 février 1861.
« Me promenant avec mon fidèle compagnon, j’aperçus sur le seul vanillier que j’eusse alors une gousse bien nouée. Je m’en étonnai, et le lui fit remarquer. Il me dit que c’était lui qui avait fécondé la fleur. Je refusai de le croire, et passai. Mais 2 à 3 jours après je vis une seconde gousse près de la première. Je demandai alors comment il avait fait. Il exécuta devant moi cette opération que tout le monde pratique aujourd’hui… »
A son émancipation en 1848…..
Toujours est-il qu’il n’a jamais pu tirer profit de sa découverte. Son statut d’esclave ne lui a pas permis d’être payé pour sa découverte.
Ensuite, après son émancipation en 1848, il est comme les autres anciens esclaves, libre mais pauvre et sans éducation. Puisque les anciens esclaves ont enfin un état-civil, on donne au jeune Edmond le patronyme d’Albius, en référence à la couleur blanche alba de la fleur de vanille.
Il devient ensuite cuisinier chez un officier de garnison. Sa découverte ne lui ayant rien rapporté, il meurt dans la misère en 1880 à Sainte Suzanne.
Une stèle rappelant la naissance de cet esclave qui à 12 ans a changé le cours de l’économie de l’île a été érigée en 1980 dans sa commune natale de Bellevue….. soit 100 ans après sa mort…!
La Réunion est devenue très vite une région connue pour sa vanille, la fameuse vanille Bourbon est de renommée internationale.
Le principe de fécondation de la vanille
Le principe de fécondation de la vanille se décompose en trois mouvements:
– on saisit la pointe de la fleur avec la main gauche et on découpe la corolle avec une petite pointe
– on soulève délicatement avec une petite pointe en bambou, l’organe femelle (pistil) et on le redresse
– on appuie délicatement avec le pouce de la main gauche pour que l’étamine (mâle) puise s’incliner vers l’organe femelle et féconder la fleur.Et on recommence ainsi de suite pour chaque fleur.
Les origines de la vanille
Sans intervention extérieure, la pollinisation de la vanille n’est pas possible. Il existe une fine languette qui empêche tout contact entre les étamines et le pistil donc toute fécondation.
Dans son pays d’origine, le Mexique, la fécondation est assurée par une petite abeille (la Mélipone), lorsqu’elle pénètre dans la fleur. Cet insecte n’existe ni à la Réunion ni dans les autres îles des Mascareignes.
Lorsqu’elle fût introduit en 1819 à la Réunion, les fleurs de vanille donnaient très rarement une gousse (moins d’une fleur sur cent)…
C’est en 1841, qu’un jeune esclave, Edmond Albius, mis au point une méthode artificielle de pollinisation de la vanille.
La « fleur noire » des Aztèques
L’histoire de la vanille est associée à celle du chocolat. Les Aztèques, et auparavant les Mayas, agrémentaient de vanille une boisson épaisse à base de cacao.
Les Aztèques appelaient cette boisson, destinée aux nobles et aux guerriers, xocoatl. Ils ne cultivaient cependant eux-mêmes ni le cacao, ni la vanille, en raison d’un climat inadapté.
Ces denrées de luxe provenaient d’un commerce avec les régions voisines.
La connaissance agronomique de la plante qui produit la vanille leur faisait probablement défaut car ils appelèrent l’épice tlilxochitl, ce qui signifie « fleur noire » alors qu’il aurait été plus logique de la nommer « fruit noir ».
HISTOIRE
Les Espagnols découvrent la vanille au début du XVI e siècle, les historiens pensent en 1519, lorsque Hernan Cortés rencontre l’empereur astèque et qu’il découvre l’usage de la vanille pour parfumer son chocolat.
La première référence écrite et connue sur la vanille figure dans le » codex de Florence » écrit par des médecins aztèques en 1552.
Cortés ramena de nombreux plants de vanille qui ne produisirent jamais de gousse car les espèces de Colibris et d’abeille qui fécondent les gousses n’existaient pas en Europe.
Au XVII ème siècle, à la cour de Versailles, elle était achetée en cachette et portait le nom de » pastille de Richelieu » et elle parfumait aussi bien le tabac que les lieux d’aisances.
Jusqu’au XIXe siècle elle sera exclusivement importée du Mexique, car on ignorait que des abeilles indigènes jouaient un rôle fécondateur indispensable à la formation du fruit. 1836 et 1837 voit les premières pollinisations artificielles du vanillier.
Mais c’est à partir de 1841 grâce à un jeune esclave réunionnais, Edmond Albius , qui créé un procédé pratique encore utilisé de nos jours, que la pollination de la vanille permet à l’ile de la Réunion d’être le premier centre vanillier de la planète.
La Légende de Tzacopontziza et Zkatan-Oxga
La liane de la vanille est née du sang de la princesse Tzacopontziza (étoile du matin), à l’endroit où son ravisseur, le prince Zkatan-Oxga (jeune cerf), et elle-même furent rattrapés et décapités par les prêtres de Tonoacayohua, la déesse des récoltes.Le prince se réincarna en un vigoureux arbuste et la princesse devint la délicate liane d’orchidée enlaçant tendrement son amant. Les Totonaques appelaient la vanille et l’appellent encore aujourd’hui caxixanath, la » fleur cachée » .
Sources multiples et wikipédia
L’homme des bois
RETRO :
C’est du même tabac…..
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