Quand notre nouveau pote M LARUE nous a proposé une série sur les noms de rues pour éduquer nos potes âgés et leurs choupinets..
On s’est dit :
« Avec un nom comme le sien…. il est né pour ça..! » personne n’a osé le mettre à la rue car il y était déjà .. En plein reportage dans la rue du 4 septembre
Combien de matelots combien de capitaines…
GPS en main égrainent des noms de rues sans savoir de quoi ou de qui ils parlent…! Et restent penauds dans leurs gouffres amers.
Aidons les à savoir qui sont ces personnages ….
Car celui qui a donné son nom à une rue parle encore comme Tristan Bernard :
“Donner son nom à une rue ou à une route, quel puissant stimulant pour encourager les jeunes gens à bien faire !
De Tristan Bernard / Compagnon du Tour de France – 1935
Aujourd’hui :
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La véritable signification de la rue du Pélican à Paris
La rue du Pélican à Paris est située à côté du Louvre et du Palais-Royal.
Ce nom curieux est une transformation de son nom d’origine : la rue du « Poil-au-Con ».
Un nom qui ne devait rien au hasard puisqu’il faisait référence aux nombreuses prostituées qui peuplaient les lieux au XIVe siècle.
Historique
Cette rue, qui était entièrement construite en 1305, était située hors des murs de l’enceinte de Philippe Auguste. En 1313, cette voie étant devenue un lieu de prostitution, on lui donna le nom de « rue du Poil-au-Con ».
Au début de la Révolution, en 1792, elle fut appelée « rue Purgée » lorsque les prostituées furent chassées de la rue. Jean de La Tynna (historien) indique qu’elle ne méritait guère ce nom, des filles publiques continuant à l’habiter !
En 1800, elle prend le nom de « rue de la Barrière-des-Sergents » à cause de sa proximité de l’ancienne barrière de ce nom qui était située rue Saint-Honoré.
La rue présente, comme de nombreuses vieilles rues, un gabarit variable ceci résultant des législations successives en la matière
Une décision ministérielle du 13 fructidor an VIII () signée L. Bonaparte fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres.
Cette largeur est portée à 10 mètres, en vertu d’une ordonnance royale du 22 novembre 1832.
« Cette rue portait déjà au XIVe siècle un nom obscène qu’elle devait aux femmes « folieuses de leur corps » qui l’habitaient. C’est dans un bouge de la rue du Pélican que dans le Roi s’amuse, Victor Hugo a placé le roi François Ier allant courtiser les filles. |
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