LES TIMBRÉS DE LA PEINTURE
par
Mon pote le facteur
et son Muchacho Philochou
« Fils de paysan, je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie, il y a aussi des hommes de génie et d’énergie »
– Ferdinand Cheval (1836-1924) –
LE FACTEUR CHEVAL le week-end prochain pour la journée du patrimoine visitez son palais
AU GRAND PALAIS
du 23 septembre au 11 janvier 2015
Exposition Mme Vigée Le Brun
Élisabeth Louise Vigée Le Brun est l’une des grandes portraitistes de son temps, à l’égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. Issue de la petite bourgeoisie, elle va trouver sa place au milieu des grands du royaume, et notamment auprès du roi et de sa famille.
Elle devient ainsi le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette.
– » L’exposition, qui est la première rétrospective française à lui être consacrée, présente près de 130 oeuvres de l’artiste, construisant un parcours complet à travers une œuvre picturale majeure et une grande page de l’histoire de l’Europe. »
Du 23 septembre 2015 au 11 janvier 2016, Élisabeth Louise Vigée le Brun est l’invitée d’honneur du Grand Palais.
Découvrez ce que vous allez voir dans cette exposition ! –
Je suis contente de voir que la Chouette est toujours en avance sur son temps et qu’elle vous avait déjà fait découvrir cette grande portraitiste.. avec un article de SANTA CRUZ et PHILOCHOU
LE GRAND PALAIS lui ouvre ses portes… nous aussi avec ce retour sur un des timbres de la journée internationale de la femme … le portrait qu’elle a réalisé de Madame Molé Raymond
SANTA CRUZ ET PHILOCHOU VOUS FONT REDÉCOUVRIR UNE SÉRIE SUR LES PORTRAITS DE FEMMES
Les 12 visuels des timbres représentent des portraits de femmes dans la peinture :
ÉLISABETH VIGÉE LEBRUN
(1755 – 1842)
Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun est née à Paris en 1755 d’un père artiste, Elisabeth décide à l’âge de 14 ans de consacrer sa vie à l’art. Formée par un peintre Élisabeth Vigée-Lebrun commence très jeune à peindre et a du succès très tôt.
C’est Vers 1770 qu’Élisabeth Vigée-Lebrun fait ses débuts dans le métier. Grâce à son talent, elle devient la première femme peintre connue et reconnue en France.
Elle épouse en 1775 Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, un marchand de tableau avisé qui fera beaucoup pour la carrière de sa femme.
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A partir de 1780 Elisabeth Vigée-Lebrun devient la portraitiste de la haute société, elle sympathise avec la reine Marie-Antoinette et fera d’elle plusieurs portraits qui se trouvent au musée de Versailles.
Peintre attitré de la reine Marie-Antoinette, elle est obligée de s’exiler en 1789.
Elle se rend alors dans les diverses cours d’Europe où elle reçoit un bon accueil et continue d’exercer son art, celui du portrait.
Il se trouve qu’Élisabeth Vigée-Lebrun est on succès à un revers, elle est critiquée, on lui reproche surtout son amitié avec la reine Marie-Antoinette qui est très impopulaire avant la Révolution.Dès 1789 elle émigre et fréquente les cours d’Italie, d’Autriche et de Russie où elle séjourne plusieurs années, peignant les nobles de Saint-Pétersbourg, dont la comtesse Skavronskaia, dame d’honneur de Catherine II.
C’est à Vienne, en 1793, qu’elle apprit la nouvelle de l’exécution de Louis XVI et de son amie Marie-Antoinette.
Après la Révolution, c’est grâce aux démarches de son mari, marchand de tableaux et du peintre David qu’elle put revenir en France en 1802.Elle se consacre alors à la peinture des paysages.
En 1835 elle publie ses souvenirs, une vision personnelle de cette époque bouleversée qui connaît un grand succès.
Avant de vous laisser poursuivre seuls la vie et l’oeuvre de cette artiste, je vous propose de regarder avec moi son autoportrait avec sa fille et celui de Madame Molé-Raymond qui était actrice à la Comédie italienne( figurant sur le timbre et dont le portrait en pied figure ci dessous) , Regardez ces personnages qui semblent toujours vivants à travers les siècles.
« – Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées ».
On peut s’étonner qu’une femme ait connu le succès en tant qu’artiste dans la société masculine du XVIIIe siècle, Elisabeth Vigée-Lebrun l’explique elle-même
« – Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées »
Il est probable qu’Élisabeth Vigée-Lebrun ouvrit la voie aux femmes.
Mais il faut attendre un siècle, vers 1870, pour découvrir d’autres femmes peintres : Berthe Morisot, Mary Cassatt, Marie Laurencin et Marie Caire, par exemple.
Cliquez le portrait de -La contesse Skavronskaia ci-dessus
et visitez une galerie de ses meilleurs tableaux
LA FEMME DU JOUR : Madame Molé-Raymond
Le tableau dont le timbre représente un détail montre un visage enjoué, une richesse des tissus, des coloris chaleureux et brillants.
C’est le portrait de Madame Molé-Raymond, comédienne de théâtre.
Le tableau date de 1786.
SOURCE : MUSÉE DU LOUVRE – WIKIPEDIA – PHIL@POSTE
GRAND PALAIS
Santa Cruz et Philochou
« Nous finirons tous timbrés »
RETRO: C’est du même tabac…..