ALLEZ MAMY RACONTE : Notre ami l’ours polaire et Pelusa, l’ours polaire violet


ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..

Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..!

Aujourd’hui parlons de:

L’ours blanc

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à modifier mon comportement ma manière d’être ou de me conduire avec les autres….. Je me rappelle de celle ci qui m’a amené à changer mon regard sur l’autre … L’autre ce mystère qui n’ait pas moi …. et pourtant si proche….!

ÉCOUTEZ-LA VOUS AUSSI POUR QUE DEMAIN VOUS SOYEZ MEILLEURS …

logo mamy turlututu small– Alors.. ACTION Mamy..!
Raconte nous encore une histoire de la terre et de ses habitants

– Oui je veux bien ..! Va pour vous parler de mes amis les ours blancs :

Notre ami l’ours polaire

Des ours et des hommes

Churchill, village du Manitoba, situé au bord de la baie d’’Hudson à l’’embouchure de la rivière est surnommé la «capitale mondiale de l’’ours polaire».
Située à la frontière entre la taïga et la toundra, cette ville canadienne cohabite chaque automne avec une importante population d’’ours polaires sur le chemin de leur migration.

Pas loin de 800 personnes vivent dans ce petit hameau canadien. Isolé de tout, Churchill est à trois heures de vol de Winnipeg, la capitale du Manitoba et deux jours de train.
Ce village du bout du monde est formé d’’une avenue principale et de quelques rues perpendiculaires où se concentre l’’essentiel des résidences et des commerces.

Parcs Canada a recensé environ 1200 ours qui gravitent autour du village. Faites le compte: il y a plus d’’ursidés que d’’êtres humains.
Une situation dangereuse à laquelle doivent faire face les habitants de Churchill qui ont vu peu à peu s’’installer dans leur village des panneaux les invitant à la plus grande vigilance.
On peut parfois entendre les sirènes du couvre-feu après 20 heures. Des règles strictes ont également été instaurées afin d’éviter le pire aux villageois.
Il est interdit par exemple de fermer à clé la porte de sa maison : les instructions sont d’’entrer sans frapper chez le premier venu quand on se retrouve nez à nez avec un ours.

Mamy pourquoi ils viennent tous là
– Tu as raison mon petit JONAS il y a  une bonne raison la voici

 

La raison qui pousse les ours à envahir Churchill est la même que celle qui a poussé les hommes à s’’y installer : le fleuve Churchill.
Le village est construit sur ses berges, à l’’endroit où il se jette dans la Baie d’’Hudson.
La motivation des hommes était commerciale, celle des ours est alimentaire.
L’’eau douce de la rivière va geler plus vite que l’’eau salée de la Baie, ce qui va leur permettre de se précipiter plus tôt sur les glaces, histoire de s’’adonner à leur sport favori :
la chasse aux phoques.

Malheureusement, la banquise disparaît, et les phoques avec. Conséquence: les ours ont faim et rodent dans le village en quête de nourriture.
Fouiller les poubelles, entrer dans les cuisines, courser les chiens – ou les touristes, ne lui fait pas peur, surtout qu’’il gagne à tous les coups.

Les ours attraction des touristes

Ce phénomène dangereux et contraignant constitue pourtant la principale activité de Churchill.
En effet en octobre et en novembre, quelque 12 000  touristes venus du monde entier déferlent sur Churchill pour observer ces fameux ours polaires qui captivent les amoureux de la nature.
Parmi ces touristes, 65 pour cent sont des Américains qui n’’hésitent pas à débourser des sommes importantes pour contempler les ours pendant quelques jours.

Les touristes se meuvent donc en grappes, en groupe, protégés par un Ranger armé d’une carabine, ce qui participe au folklore local et à l’’indispensable inquiétude, qui rend passionnant le moindre pas :
Une simple balade sur la grève se transforme en exploit, puisqu’’un ours peut surgir à tout moment.

Inutile de préciser que les retombées économiques du tourisme sont devenues essentielles pour les commerçants qui ont décidé de profiter de cet avantage qu’’offre l’’observation des ours polaires.

LE CHOURISTE

Cependant les guides touristiques doivent rappeler qu’’à cause du réchauffement progressif de la planète, les ours qu’’ils admirent pourraient voir leur population diminuer.
En effet, dans les prochaines années, les observateurs des ursidés estiment que de 1200 spécimens, le nombre d’’ours de Churchill pourrait descendre jusqu’à 800.

Pelusa, l’ours polaire violet
En 2003, au zoo de Mendoza en Argentine, un ours polaire femelle nommé Pelusa a eu de manière temporaire le pelage violet

 En effet, à la suite d’un médicament contre une maladie de peau, son pelage a changé de couleur, mais elle a retrouvé son pelage blanc habituel à la fin de son traitement.
Décédée en 2012, son compagnon Arturo est depuis dépressif.

SOURCES :
Canada, Churchill : Polar Bear Capital (en anglais)
Des ours polaires vivent la famine (La Presse Canadienne)

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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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