La grue, oiseau mystérieux

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L’HOMME DES BOIS

Dans les méandres de l’internet au cœur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
Aujourd’hui, je voudrais vous faire partager les témoignages d’amour que les hommes portent aux animaux de nos forêts….
Afin que la Chouette soit contente; c’est de l’amour des oiseaux dont nous parlerons en premier… De la grue cet oiseau mystérieux…

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Depuis mon enfance, le vol des grues au début du printemps et à l’automne me fascine , c’est le seul oiseau qui vole en triangle, c’est peut-être Pythagore dans une autre vie  dont le triangle lui était si cher.

Cet  oiseau fait preuve de persévérance et de sagesse car la grue descend très loin vers le sud. Voyager en triangle avec ses congénères symbolise à mes yeux, la fraternité, elles s’attendent et battent le rappel quand certaines s’éloignent. Lorsque les hommes les voient revenir, on sait que l’hiver se termine.

En Asie, elle est très populaire. Les auteurs du Dictionnaire des symboles nous apprennent que la grue est la monture traditionnelle des Immortels -des êtres surnaturels de la cosmologie taoïste- et que ses œufs entrent dans la confection de remèdes censés conférer l’immortalité.

  Les Grecs voyaient en elle la déesse Déméter, déesse des moissons et de l’agriculture
  Dans la mythologie grecque, Demeter est la « Mère de la Terre », la déesse de l’agriculture et des moissons. Nommée Gaïa, Pachamama ou encore Shanshara dans d’autres régions du monde, la Terre-Mère représente la Nature, la vie et la fertilité – elle rythme les cycles de vie de tout être sur Terre.

L’imitation du vol de la grue a également servi au dieu Hermès dans la création des lettres de l’alphabet grec selon un autre mythe. Les lettres se retrouvent donc, comme la forme des vols de grue, fort anguleuses.

Pour les auteurs médiévaux, la grue cendrée possède une organisation sociale exemplaire : quand une bande de grue vole, elle est guidée par un chef auquel chacun obéit. Quand le groupe se repose, toutes dorment sauf le chef qui tient une pierre dans sa patte repliée pour ne pas succomber au sommeil.

C’est Aristote qui raconte comment ces oiseaux procèdent lorsqu’ils font halte dans leur migration.

“Les grues postent des sentinelles qui tiennent un caillou dans la patte, si la sentinelle s’endort, le caillou tombe et traduit la négligence. Les autres dorment la tête cachée sous l’aile et tenant tantôt sur un pied tantôt sur l’autre. Le chef, le cou tendu, prévoit et avertit. “

Un fait que reprend Buffon des siècles plus tard et qui le confirme en constatant que les grues assemblées en dortoirs se montrent “d’une grande prudence”.

Elles sont présentes sur le fronton intérieur de la basilique de Vézelay.

Je termine par cette belle histoire venant du Japon ;

« Un paysan sauve la vie d’une grue, qui bien sûr se transforme en jolie jeune fille et devient la femme de son sauveur. Un beau jour, elle demande à son mari de lui installer une pièce ou tisser et lui enjoint de n’y jamais pénétrer.
L’épouse réalise de superbes tissus ornés de grues et fait la richesse de son mari. Ce dernier, inquiet de la santé déclinante de sa femme, enfreint l’interdiction et surprend une grue tissant à l’aide de plumes prélevées sur elle-même.
L’oiseau découvert s’envole alors au ciel. »

 

C’est bien Saint François qui dans le discours aux oiseaux parlait aux oiseaux et à toutes les créatures de l’univers…  »

« – Ce vers lisant est agaçant…
il veut toujours briller et tout savoir…
    Pardonnez le.. »


barre verteSOURCE :  Ma contributrice Marlène

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