ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transforme en conteuse
– Alors.. ACTION Mamy..! Raconte nous une histoire une vraie…. qui fasse peur comme pour HALOWEEN un truc à foutre le frisson aux petits et aux grands…!!
– Mes petits …. Vous me demandez toujours de vous de vous raconter des histoires qui font peur, ensuite vos criez la nuit et votre maman me dispute…!
– Mais .. On dira rien à maman
– Bon alors si vous lui dites rien….. Allons y …
Aujourd’hui je vais vous raconter un fait divers du XIV ème siècle :
Les assassins de la rue des Marmousets
Marmouset= petits singes . . surnom des conseillers du roi CHARLES VI
Marmot= Sale gueule de nos chenets
Dans l’ile de la Cité à Paris était une rue tirant son nom de l’hôtel des Marmousets, bâti vers la fin du XIIe siècle et qui prit le nom de rue des Marmousets.
On prétend qu’il s’y passa, en 1387, une aventure qui est rapportée par divers historiens,
Voici le fait : Un barbier et un pâtissier tenaient boutique à côté l’un de l’autre et la cave du barbier était attenante à celle du pâtissier dont on estimait fort les pâtés qu’il préparait lui-même…
Avec devinez quoi ? :
La chair des victimes que le barbier trucidait dans son échoppe
Le duo de choc
Les deux voisins avaient trouvé une bonne combine, le barbier (à forte tendance serial killer) sélectionnait un de ses clients de passage, le rasait de près, encaissait son argent.
Et puis… Il l’égorgeait dans sa cave. Ensuite, les deux copains s’organisaient des petites soirées découpage de chair fraîche et le pâtissier pouvait faire les meilleures tourtes de la ville.
Faut dire que la viande était bien tendre
C’est une chanson populaire qui a rendu l’histoire si célèbre :
« Et rue des Deux-Hermites,
proche des Marmousets,
fut deux âmes maudites,
par leurs affreux forfaits,
l’un barbier sanguinaire,
pâtissier téméraire,
découverts par un chien,
faisant manger au monde,
par cruauté féconde,
de la chair de chrétien. »
– Ben MDR alors ..! Je suis pas sûr de bien dormir ce soir..?
– Si tu as peur va voir Papy à l’atelier …..
– Pas question, il va encore me faire poncer son armoire au papy verre
– Alors tu écoutes et tu verras….
Écoutez les décrire ce commerce florissant
En 1387, à Paris, si tu veux manger les meilleures tourtes de la ville, il te faut te rendre à l’angle de la rue des Marmousets et de la rue des Deux-Hermites, dans une petite pâtisserie qui ne paie pas de mine.
La réputation de l’artisan n’est plus à faire. C’est bon, c’est même excellent, et il faut venir bien tôt le matin pour pouvoir espérer manger une tourte à midi.
Avec un verre de pinard, ça passe nickel ! On raconte que même le roi Charles VI en est très friand.
La bonne nouvelle ! Ça ne fait qu’augmenter les ventes.
Eh oui, du moment qu’un membre de la famille royale apprécie quelque chose, la cour se rue dessus, et le menu peuple tente de suivre.
D’ailleurs, deux chanoines du chapitre de Notre-Dame se décident un jour à aller acheter deux de ces célèbres tourtes. C’est pas tellement respectueux des règles, mais bon, y’a pas de mal à se faire du bien, ils iront se confesser.
De bon matin, les deux hommes se retrouvent face à la devanture, mais ils ne sont pas seuls.
Il y a un chien qui aboie. Genre pas qu’un peu. Il est vraiment énervé et aboie, grogne et pleure depuis des heures.
Le voisin barbier lui jette des pierres pour le faire fuir, et le pâtissier a bien essayé de le chasser avec un bâton. En vain…!
Les chanoines tentent bien de le calmer en lui donnant un morceau de pain, mais rien n’y fait. Aussi, Frère Martin semble-il reconnaître l’animal.
C’est celui d’un jeune homme qu’ils accueillent depuis plusieurs mois, Gunthar. Un mec à l’accent germanique, pas méchant pour un sou.
Les moines vont hâter le pas afin de retrouver Gunthar et lui demander de récupérer son chien, qu’ils pensent tous possédé.
Arrivés à Notre-Dame, pas de Gunthar.
À midi, toujours pas.
En fin d’après-midi personne.
Début de soirée non plus.
Les deux compères décident alors de partir à sa recherche.
En passant dans la rue des Marmousets, le chien est toujours là, il couine, il geint, bref, il ennuie tout le monde.
Frère Martin s’arrête lui donner une caresse et aperçoit une lumière dans la pâtisserie. Quelqu’un a dû oublier d’éteindre la cave.
Il frappe à la porte. Personne ne répond.
Et puis il entre…..!!!!
– Moi perso, dans un climat pareil de chien qui hurle, de mec qui disparaît subitement et en pleine nuit dans une petite rue au XIVe siècle, je serais rentrée chez moi. Direct. Mais à chacun sa dose de témérité.
Martin entre et soulève une petite trappe qui mène au sous-sol.
Bim. Il tombe nez à nez avec le pâtissier et le barbier d’à côté.
Couverts de sang. Il sont en train de dépecer une carcasse. Une carcasse humaine…!
L’horreur…! Ni une ni deux, le courage disparaît et les frères s’enfuient rapidos se mettre à l’abri. Ils interpellent ensuite une patrouille de guet.
Le barbier et le pâtissier vont être arrêtés et vont être jugés.
– Ah oui super, ils les ont arrêtés et jugés presto…. C’était plus rapide à l’époque
– Enfin jugés, c’est vite dit. Ils sont coupables, alors ça va vite.
Faut pas chipoter. On les fout dans des cages en fer, et on les brûle sur la place de Grève (l’actuelle place de l’Hôtel de ville).
Oui oui, on leur fout le feu…..
– je connais ce truc..! on en sort tout noir comme du charbon
MON PARIS : Depuis la fermeture des deux commerces, le quartier est plus tranquille mais on mange moins bien à Paris… Si lors d’une promenade sur l’île de la cité, tu cherches à retrouver le lieu du crime, il te faut aller rue Chanoinesse. Au XIXe siècle, Haussmann a fait sauter la rue des Marmousets, trop étroite, trop insalubre. Trop de mauvais souvenirs peut-être…. L’emplacement de la boutique du pâtissier se trouve sous l’actuel Hôtel-Dieu, dont la construction a fait disparaître en 1866 la rue des Deux-Ermites et la quasi-totalité de la rue des Marmousets . Une légende urbaine situe les lieux du crime à l’emplacement du garage de la compagnie motocycliste de la Direction de l’Ordre Public et de la Circulation, aux 18-20, rue Chanoinesse, où une grande pierre, dite pierre du chien, qui aurait dit-on servi de billot aux assassins, y est visible. Mais cette section de la rue Chanoinesse n’a jamais fait partie de la rue des Marmousets. Cette erreur a été largement diffusée par Lorànt Deutsch dans son livre “Métronome”. |
La légende de Sweeney Todd, passée dans le folklore anglais, rappelle l’histoire de la rue de Marmousets.
Sweeney Todd est un personnage de fiction inspiré de faits
plus ou moins avérés….
Tim Burton a pu s’inspirer de notre légende médiévale pour son film « Sweeney Todd » ? Sweeney Todd, c’est le barbier (Johnny Depp) qui découpe ses clients pour offrir de la bonne chair fraîche à sa femme (Helena Bonham Carter), lui permettant ainsi de faire les meilleures tourtes de Londres.
Sources :www.lebonbon.fr – www.paris-pittoresque.com – wikipédia www.pariszigzag.fr/paris-insolite-secret |
– MOI JE PRÉFÈRE L’HISTOIRE
DES CHAUSSONS ENSORCELÉS
ALLEZ MAMY RACONTE…!