Coucou c’est toujours moi merci d’être revenu nous voir pour nous suivre dans la découverte d’un tableau plein d’émotion:
LE BAISER DE JUDAS
L’expression baiser de Judas a pour origine le baiser de Judas à Jésus-Christ afin de désigner aux soldats l’homme à arrêter, signant sa trahison.
L’expression baiser de Judas désigne l’approche apparemment amicale d’un individu, mais qui signale l’engagement ou la reprise d’hostilités.
L’Évangile selon saint Luc 22, 48, relate cet épisode
45 (Jésus) Après avoir prié, il se leva et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse. |
« Le baiser de Judas »
une scène de la vie du Christ
réalisée par Giotto
Aujourd’hui nous regardons une peinture ou plutôt une fresque qui date de 1304-1306 : « le baiser de Judas » une scène de la vie du Christ réalisée par Giotto pour la chapelle des Scrovegni dans l’Eglise de l’Arena à Padoue.
Peintre et architecte toscan de la fin du Moyen Âge.
Célèbre Auteur des fresques de la vie de Saint François à Assise, Giotto est à l’origine du renouveau de la peinture occidentale.
Les fresques de la Chapelle Scrovegni de Padoue sont considérées comme l’un de ses chef-d’œuvres.
Il avait probablement autour de quarante ans quand il a commencé la décoration de la chapelle
Son client, le Padouan, Enrico Scrovegni, était un riche marchand, qui fit construire à Padoue une chapelle familiale.
De 1303 à 1306, Giotto peint les cinquante-trois fresques de la chapelle Scrovegni autour des thèmes des Vices et des vertus, des scènes de la vie de la vierge et Du christ
Loué par ses contemporains, Dante, Pétrarque et Boccace, admiré par Léonard de Vinci et copié par Michel-Ange, Giotto di Bondone (vers 1267-1337) a été perçu au fil des siècles comme l’auteur d’une révolution picturale sans précédent depuis l’Antiquité.
Cette mutation radicale n’est pas seulement d’ordre stylistique, elle s’explique aussi par une attitude différente vis-à-vis du monde sensible que l’artiste entend restituer dans sa diversité et sa réalité tridimensionnelle.
– L’historien d’art André Chastel fut au XXe siècle un commentateur important de Giotto qui insista sur l’importance de peintre dans l’histoire de l’art italien et la peinture occidentale en générale.
Pour lui, la force nouvelle de son art tient à la possibilité de représenter comme un jeu de forces qui se répondent, la définition externe des êtres (leur place dans l’espace) et la communication affective (les expressions des personnages)
André Chastel – France Culture 2014
JUDAS était il en service commandé..??
Irénée de Lyon, évêque de Lyon…
fait mention d’un Évangile de Judas à la fin du IIesiècle dans son ouvrage Contre les hérésies:
l’Évangile de Judas y est attribué à la secte gnostique des Caïnites
GNOSTIQUE ,OUPS….! CAÏNITES OUPS OUPS …. GLUPPS….!! Le gnosticisme est un système de pensée dualiste qui regroupe des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par l’affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait : Le mouvement connut son apogée au cours du IIe siècle. Les Caïnites sont une secte paléochrétienne, gnostique et antinomiste apparue au cours du IIe siècle. Le théologien chrétien Origène disait des Caïnites qu’ils avaient « entièrement abandonné Jésus. » Leur interprétation de l’Ancien Testament tendait à prouver que la création du monde n’était pas seulement l’œuvre d’un Démiurge inférieur (opinion de la plupart des Gnostiques), mais d’un être activement maléfique, n’ayant fait le monde en question que dans le dessein pervers d’empêcher que l’élément divin dans l’homme se réunisse avec le Dieu Parfait et Inconnaissable. |
Le lancement du texte intégral, à Pâques 2006, a été accompagné par des ouvrages grand public racontant l’histoire de la découverte de l’œuvre.
Paul Verhoeven résume l’ouvrage en mettant l’accent sur la relation qui s’y révèle entre Jésus et Judas :
« L’Evangile de Judas part du principe suivant :
le seul disciple qui ait réellement compris Jésus était Judas Iscariote, le traître bien connu. […]
Selon cet Evangile, Jésus dit à Judas qu’il [Judas] a été choisi « pour offrir en sacrifice l’enveloppe humaine qui L’entoure [qui entoure Jésus] ».
En d’autres mots, en trahissant Jésus, Judas fait en sorte qu’il soit arrêté et crucifié, ce qui était précisément l’objectif de Dieu. […]
Judas devient ainsi un pion dans le grand dessein de Dieu »
« Tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. »
L’ouvrage, tel que publié en 2006, et complété par quelques lignes retrouvées en 2008, se présente moins comme un texte narratif que comme un texte à contenu « philosophique » ou gnostique.
La phrase clef qui permet d’identifier ce manuscrit à « l’Évangile de Judas » dont parle Irénée de Lyon est cette citation attribuée à Jésus :
« Tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. »
Pour condamner cette « justification » de la « trahison » de Judas, Irénée de Lyon cite en effet cette même phrase en l’attribuant à l’Évangile de Judas, dans son ouvrage Contre les hérésies.
Interprétations
Très logiquement, s’agissant d’un texte gnostique, les premiers éditeurs (ceux du National Geographic) y voient une défense de Judas contre les autres apôtres et de la Gnose contre les courants chrétiens dominants.
Selon l’hypothèse émise par cette équipe éditoriale, et largement reprise par les médias, le texte présenterait une interprétation originale de la trahison de Jésus par Judas, un de ses apôtres :
Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle.
En dénonçant Jésus, il aurait été le seul de ses disciples à avoir vraiment compris le message qu’il voulait véhiculer.
SOURCE :
FRANCE CULTURE 2014
https://fr.wikipedia.org