[easingslider id= »32706″]
BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par
Chou Blanc
« Paroles d’hommes«
Lorsque j’étais quelqu’un d’autre
– 13 octobre 2017
Partir à la découverte de soi-même peut mener sur d’étranges chemins…
Pour se ressourcer et faire le point sur sa vie, Stéphane Allix entame une retraite en forêt.
Il ignore qu’il va se confronter à l’impensable.
Lors d’une méditation, une vision s’impose à lui :
un soldat de la Seconde Guerre mondiale meurt, touché à la gorge.
Le nom de cet homme et d’autres informations lui parviennent également en pensée.
L’expérience est extrêmement troublante.
Pourquoi ressent-il une telle intimité avec ce personnage ?
Obnubilé par la puissance de cette vision, il se lance dans une enquête minutieuse et découvre avec stupeur que ce soldat a réellement existé.
Commence alors une aventure bouleversante.
Les questions existentielles qui se bousculent en lui depuis toujours vont-elles enfin trouver une explication ?
Stephane Allix se livre dans PARIS MATCH
Paris Match – jeudi 19 octobre 2017
« L’âme conserve l’empreinte des traumatismes des vies passées »
– De quoi parle votre livre ?
– « Lors d’un rêve éveillé, allongé sur mon lit, je vis alors une expérience incompréhensible.
Les yeux fermés, laissant mon esprit vagabonder, je suis propulsé dans une scène de la seconde guerre mondiale : des SS avancent derrière des chars.
Soudain, l’un d’eux dont je « sais » qu’il s’appelle « Alexander Herrmann » meurt frappé par un éclat d’obus à la gorge. Je perçois qu’un lien très fort m’unit à cet homme, c’est extrêmement net.
D’autres informations surgissent : son grade, lieutenant, son âge, 25 ans, des scènes de sa vie, comme si j’assistais à la projection d’un film. L’émotion me submerge, je ne comprends rien.
je n’ai pas rêvé… car je vais découvrir sur internet qu’un homme portant ce nom, ce prénom et le même grade dans la SS a réellement existé !
– Qu’est-ce qui vous pousse à vérifier son existence alors que ce n’est pour vous que de l’imagination?
– La curiosité, je suis journaliste. Pourtant, malgré cette découverte, je continue de penser qu’il s’agit d’une coïncidence troublante et m’en désintéresse. Il va s’écouler de longs mois avant que l’intuition de fouiller plus profondément me pousse à enquêter.
Je rencontre un historien français spécialiste de la seconde guerre mondiale qui m’informe que de très nombreux dossiers militaires d’officiers SS sont encore accessibles.
Nous avons la surprise de découvrir, aux archives de Washington, que celui du « lieutenant Alexander Herrmann » existe et comporte plus d’une centaine de documents.
Lorsque je réceptionne ces archives, son acte de décès me foudroie littéralement : Alexander Herrmann a été tué exactement comme je l’ai vu, d’un éclat d’obus dans la gorge !
Dès lors, si je veux rester cartésien, je ne dois plus m’accrocher à l’idée d’un simple hasard….. Il faut que j’enquête !
il dit à un moment de son interview
« – Chacun d’entre nous a-t-il la capacité d’entrer en contact avec le monde invisible ?
– Oui. Notre corps est composé de millions de capteurs. Il ressent l’énergie des lieux, ce que « dégagent » les gens. Ne dit-on pas : « celui-là je ne sens pas ! », « cet endroit me donne la chair de poule ! » Notre intuition s’exprime à travers notre corps plutôt que par notre mental. L’entrainement permet d’apprendre à discerner le vrai du faux.
-Vous n’avez jamais douté de votre expérience avec cet Alexander Herrmann ?
– Je suis journaliste, je doute constamment. Ce n’est que l’accumulation de faits vérifiés et avérés qui m’ont convaincu que cette histoire était réelle. Cette scène apparue dans ma vision est encore d’une vivacité extraordinaire.
– Remonter jusqu’au lieu de sa sépulture vous a-t-il aidé à guérir d’Alexander?
– Voir sa tombe a permis le démarrage du processus de guérison qui se poursuit encore aujourd’hui.
Toute cette expérience m’a en outre révélé combien les vivants peuvent guérir les morts. Je porte la capacité de guérir cet homme en même temps que je me guéris….
Je me suis libéré de son héritage.
SOURCE :
article de Paris Match