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Ah les Loufiats…. du café du commerce ou d’ailleurs..!


les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …..

 Aujourd’hui nous vous présentons : Le loufiat

minute Papillon proviendrait d’un bistrot (ce qui est somme toute plausible en France) et du nom d’un loufiat qu’on hélait pour se faire servir le café ou le Byrrh. Comme tout bon garçon de café parisien l’ordonnateur de la salle répondait minute à qui l’interpellait pour commander de quoi étancher sa pépie¹. Avec le temps, les clients facétieux auraient pris l’habitude d’apostropher minute Papillon désarmant le bougre débordé de sa réponse toute prête. L’histoire ne dit pas si pour autant les convives étaient servis plus vite.

Fig. A. Unique image connue du loufiat Papillon. Musée Byrrh&Suze.

Les spécialistes ne sont pas d’accord sur l’origine du mot loufiat qui désigne, à partir de la fin du dix-neuvième siècle, le garçon de café, cette institution parisienne.
On murmure qu’il s’agissait du nom d’un garçon de café devenu assassin ou l’inverse. A l’époque, où bien souvent l’abus de vin et de mauvais alcool rimait avec violence et mauvais coups, ce patronyme avait bien mauvaise réputation.

La réputation est restée et la mauvaise s’est estompée dans la mémoire collective, et, place du tertre, le loufiat continue à prendre les commandes, avec sa casquette de poulbot, son pantalon rayé et ses bretelles, pour le plus grand plaisir des touristes.

Au XIXe siècle, lofiat. Probablement dérivé de l’ancien loffe, « nigaud ». ce terme Vieilli et populaire signifiait : Garçon de café.

Je me dois pour vous tous, de m’intéresser à la construction des mots à partir de patronymes … j’ai donc fouiné dans les bibliothèques argotiques, pour enfin  trouver dans l’ouvrage de Boudard « La Méthode à Mimile »,  que l’argotique loufiat (bien identifié dans le dictionnaire comme signifiant garçon de café) venait du nom d’un certain Loufiat (ou Louffiat), garçon de café certes, mais surtout assassin vers 1890.

Je n’ai trouvé nulle part la confirmation de ce fait jusqu’ à ce que le tombe sur le  Esnault (Larousse), sans doute un des meilleurs dicos d’argot, qui donne un article assez riche pour Loufiat :
Esnault a écrit: loufiat. n. m.
–  Garçon de café, de restaurant (pop 1891) Etym. assez obscure. Loufiat est connu en 1866 comme variante de lofiat, goujat, valet ; en 1890 comme patronyme ou comme sobriquet d’un garçon de café malfaiteur (v. 1868-1875)

il faudrait savoir si le garçon de café concerné dans ces faits divers, a bien existé, et s’il s’appelait réellement loufiat ou s’il ne s’agit que d’un sobriquet comme il semble y en avoir eu énormément dans les classes populaires. Peut-être qu’il n’a pas ‘créé’ le mot mais qu’il lui a donné un ‘second souffle’.

Tout ça c’est bien beau ..! Mais moi qui ai de la famille et des potes dans la brasserie restauration, je veux me mettre mal avec personne… Alors cherchons avec eux et mettons nous d’accord avant de traiter
George Clooney de loufiat…  et what else..!

Le Loufiat « niais, nigaud », ou  selon «la Méthode à Mimile »,
sobriquet d’un garçon de café
malfaiteur …..???
ou encore chaud lapin..?

Les trois  mon colon…..!
Étymologiquement parlant en1876 le mot venait sans doute de loffe, « niais, nigaud », dérivé d’une onomatopée évoquant le souffle du vent (cf. lof), et par extension la niaiserie.
Vers 1890, Cellard et Rey, évoquent « l’hypothèse d’un sobriquet…. d’un garçon de café, auteur d’un meurtre célèbre » (avancée par Chautard dans La Vie étrange de l’argot),
Si cette version n’a jamais été vérifiée, le coté malfrat nous parait le plus probable car il ressort de notre enquête dans le milieu ( de la brasserie)  qu’il y a très longtemps un certain Loufiat était parti avec la caisse et la femme du patron de la brasserie …
Ah le loufiat…!!!!

serveur CHOUETTE c'est superDepuis le patron de brasserie a comme nous deux yeux….
Mais très très occupés..!

L’un sur la caisse … l’autre sur la patronne on inverse parfois l’ordre des choses selon les mensurations des deux….!

Le dit patron; parfois énervé, finit par avoir un œil qui merde à l’autre et il le mérite…. !
C’est que le strabisme à haute dose ça dérègle les hémisphères du cerveau ( enfin quand il y en a un)…
Les symptômes sont connus: il traite ses garçons de café de loufiats ce qui ma foi est encore aujourd’hui compris de tous dans la profession comme bien insultant pour eux ….
Eux qui ne touchent jamais, ni à la caisse, ni à la patr….

Bon ben voilà voilà….  mes petits potes…. Vous pouvez prendre un pot au café du commerce  en lorgnant sur le popotin de Madame Suzanne .. qui est d’un commerce agréable et vu sa carrosserie…. c’est aussi une belle caisse….!!!!
Bande de loufiat ignares ..! Tous les mêmes avec des mains pleines de doigts…

LE CHOURISTE– Je confirme pour le voleur de caisse … car si vous faites l’anagramme de LOUFIAT vous obtiendrez FILOUTA … flouait et foulait …
Pour la patronne…. JE PASSE… Je passe faire un scrabble avec la Suzanne et on cherchera ensemble jusqu’à…. la fermeture du bar du commerce
Dis FIllon (ou le Macro)….  vous pouvez pas inscrire à votre programme un élargissement des horaires d’ouverture de tous les débits de boissons ( encore que …. les cafés du commerce serait suffisant)

SOURCES : http://www.languefrancaise.net/
YAHOO – http://www.pariscool.com/album/galleries/toutes


POTACHE

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