CHOULAGER :
»Les Capacités de notre cerveau et ses pensées positives »
LA PUISSANCE DE L’ESPRIT POUR GUÉRIR LE CORPS
– Musique d’ambiance : Lara Fabian
Lara Fabian :
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C’était il y a quelques années. Lara Fabian vit un passage difficile, coincée, dit-elle, dans
« un mille-feuille intime d’événements douloureux ».
« Plus rien ne faisait sens. Je me suis brisé deux vertèbres, juste par excès de stress. »
La douleur était insupportable.
Et puis il y a eu ce livre sur les thérapies soniques (Le Tao du son, thérapie sonique pour le XXIe siècle de Fabien Maman (Guy Trédaniel Éditeur, 2011)).
«J’ai été particulièrement attirée par un chapitre consacré à une pratique ancestrale japonaise, l’onsei-do, littéralement la voie du son. »
L’artiste se souvient alors d’un autre ouvrage (La Voie des anges (Éditions de Mortagne, 2000)), écrit par l’un des rares maîtres, Isabelle Padovani, qui, en Europe, pratique cet art millénaire, encore appelé kototama, le chant des « mots-âmes », mots secrètement gardés depuis toujours par la famille impériale japonaise.
Une nuit d’intense douleur, elle fouille sa bibliothèque et remet la main dessus.
Onsei-Do
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Onsei signifie « son » en Japonais. Les deux idéogrammes qui composent ce mot expriment l’idée que la vibration de la voix émanant de soi permet d’être « comme un soleil debout », c’est-à-dire en reliance, dans la verticalité de la conscience, avec notre dimension la plus lumineuse, rayonnante, éclairée/éclairante.Do signifie « la Voie », le chemin sur lequel le pratiquant avance pas à pas vers lui-même.
Onsei-Do est donc « la Voie du Son », pont sonore entre esprit et matière, entre conscience et expérience, entre absolu et relatif, dont la pratique permet de retrouver notre nature originelle, avant l’identification au rôle du « je » que nous croyons être. L’Onsei-Do trouve sa source dans l’art millénaire du chant des kototama, les « mots-âmes », conservés pendant des siècles sous le sceau du secret par la famille impériale du Japon. L’utilisation des Sons Sources agit très puissamment par résonance avec les émotions, et permet l’apaisement de l’agitation mentale. Il libère également les tensions physiques et énergétiques.
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Elle l’appelle « la rencontre » et « sait » que son auteure va pouvoir l’aider.
« Isabelle m’explique que l’utilisation de certains sons, les sons sources, agit puissamment en résonance avec les émotions et permet l’apaisement de l’agitation mentale, libérant aussi les tensions physiques et énergétiques. Cela me parle immédiatement, moi qui, depuis l’enfance, sais que le chant, la musique me sont des voies de bonheur. »
Lara Fabian éprouve le besoin de préciser qu’Isabelle Padovani n’est pas l’un de ces
« charlatans de l’ésotérisme », ni « gourou » ni « mystique recluse loin de la vraie vie » !
Elle évoque un chemin de résilience qui l’a menée de la guérison de la douleur physique à celle de la souffrance mentale.
« On se met à genoux sur un petit banc japonais et on exécute une série de sons très précis. Cela dure entre vingt minutes et une heure. Peu à peu, le mental se déconnecte, on quitte toute forme d’identification. On retrouve notre nature originelle, loin de ce je que nous croyons être. »
L’onsei-do vous déconnecte de ce questionnement mental incessant sur soi-même qui vous coupe du sens de votre vie.
Son CD, « Le Secret », longtemps en tête des ventes et disque d’or, parle de ce bonheur qu’il faut cesser de chercher à l’extérieur de soi. La chanteuse, témoigne d’une quête spirituelle intense, nourrie de la pratique quotidienne d’un art méditatif ancestral japonais. |
Cette pratique toute simple m’a fait découvrir que, lorsque nous souffrons, c’est pour une part nous qui nous faisons souffrir, nous qui transformons une douleur objective en souffrance obsessionnelle. » Cette méditation est-elle un chemin religieux qui met en contact avec Dieu ? « Je suis croyante, mais je ne crois pas que Dieu soit une personne. Dieu, c’est le souffle du vent dans une feuille, c’est le sourire de ma fille, c’est cette merveilleuse orchidée devant nous sur cette table. |
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Dieu, c’est vous, c’est moi, c’est chaque homme et chaque femme sur cette terre. Méditer, prier, c’est aller en soi, vers cette parcelle divine qui nous relie aux autres et au monde. C’est oser entrer dans sa vie, oser vivre le coeur ouvert. » |
SOURCES:
Psychologie MAGAZINE