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LA TENDRESSE: Les funérailles d’antan

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LE BLOC NOTE
de
Mamy et
Papy tendresse

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rue de la
tendresse

Souvenir de nous deux ……
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

Les funérailles d’antan

Comme un clin d’oeil au chagrin...
En traitant, avec une certaine désinvolture, le sujet douloureux du deuil, Brassens semble exorciser la crainte de la mort.
La mélodie est en parfaite contradiction avec la délicatesse du sujet. Il adopte le même ton badin que celui du « testament ». Un exercice de style réussi qui nous entraîne à la fredonner avec des « pom, pom, pom, pom » enjoués !

Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain
De bonne grâce ils en faisaient profiter les copains
« Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit
Venez le pleurer avec nous sur le coup de midi »
Mais les vivants aujourd’hui ne sont plus si généreux
Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux
C’est la raison pour laquelle, depuis quelques années
Des tas d’enterrements vous passent sous le nez
Des tas d’enterrements vous passent sous le nez


– C’est vrai que s’était bien de se taper un bière en souvenir du défunt..!

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Paroles de la chanson

Les funérailles d’antan

Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain
De bonne grâce ils en faisaient profiter les copains
« Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit
Venez le pleurer avec nous sur le coup de midi »
Mais les vivants aujourd’hui ne sont plus si généreux
Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux
C’est la raison pour laquelle, depuis quelques années
Des tas d’enterrements vous passent sous le nez
Des tas d’enterrements vous passent sous le nez

Mais où sont les funérailles d’antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres
On ne les reverra plus
Et c’est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans

Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvert
Emportent les trépassés jusqu’au diable vauvert
Les malheureux n’ont même plus le plaisir enfantin
De voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin
L’autre semaine des salauds, à cent quarante à l’heure
Vers un cimetière minable emportaient un des leurs
Quand, sur un arbre en bois dur, ils se sont aplatis
On s’aperçut que le mort avait fait des petits
On s’aperçut que le mort avait fait des petits

Mais où sont les funérailles d’antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres
On ne les reverra plus
Et c’est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans

Plutôt que d’avoir des obsèques manquant de fioritures
J’aimerais mieux, tout compte fait, me passer de sépulture
J’aimerais mieux mourir dans l’eau, dans le feu, n’importe où
Et même, à la grande rigueur, ne pas mourir du tout
O, que renaisse le temps des morts bouffis d’orgueil
L’époque des m’as-tu-vu dans mon joli cercueil
Où, quitte à tout dépenser jusqueau dernier écu
Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul
Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul

Mais où sont les funérailles d’antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres
On ne les reverra plus
Et c’est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans

La Prière est une chanson de Georges Brassens, qui met en musique le poème Rosaire de Francis Jammes.
Pour cela, Georges Brassens reprend le timbre qu’il a déjà utilisé pour la mise en musique du poème d’Aragon, Il n’y a pas d’amour heureux.

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Paroles de la chanson

La Prière

Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s’amusent au parterre
Et par l’oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s’ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.

Par les gosses battus, par l’ivrogne qui rentre
Par l’âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l’humiliation de l’innocent châtié
Par la vierge vendue qu’on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.

Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S’écrie:  » Mon Dieu !  » par le malheureux dont les bras
Ne purent s’appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu’il traîne
Je vous salue, Marie.

Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l’on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.

Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l’oiseau rappelant l’oiseau tombé du nid
Par l’herbe qui a soif et recueille l’ondée
Par le baiser perdu par l’amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.

♪♫♫♫♫♫♪

(

Sources:
www.paroles-musique.com


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