LADY LADINDE: S’habille comme l’as de pique ….


dinde BLOC NOTE LADY LADINDE      Bloc note de LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote… Aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire 

AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR :

ÊTRE HABILLÉE OU FAGOTÉ COMME L’AS DE PIQUE

« Être fagoté comme l’As de Pique » est une expression populaire en rapport avec cette carte.
« Fagoter » vient des fagots de bois : il désigne le fait d’assembler et de lier des branches et brindilles en fagots.
Mal liées, ou mal « fagotées », les branches dépassent dans tous les sens du fagot.
De même, les vêtements de la personne « mal fagotée » rebiquent ici ou là, que ce soit le col relevé ou la chemise sortie du pantalon, etc.

 


Quant à l’as de pique, son association à l’expression fait débat.
Mais beaucoup s’accordent sur le fait que l’as serait tout simplement la carte la moins bien « habillée » d’un jeu de cartes (notamment par rapport aux « figures », valets, dames et rois).
Au XVIIe siècle, on désignait par « as de pique » un personnage gringalet et chétif

S’IL NE FAUT PAS JUGER LES GENS SELON LEUR APPARENCE.

Force et de constater que nombre d’expression tourne autour de notre attachement au vestimentaire

« Il ne faut donc pas juger une personne selon ses vêtements. En effet dans une banque, l’arnaqueur viendra toujours bien habillé. »

Les patrons aiment bien que leurs  collaborateurs soient «  tirés à quatre épingles »
Cette expression est née à la fin du XVIIe siècle.
Au siècle précédent, on disait déjà d’une personne qui avait des vêtements bien ajustés qu’elle était « bien tirée » (pensez aux jambières ou bas-de-chausses, sortes de bas que les bourgeois ou les nobles portaient autrefois et qui devaient être bien tirés vers le haut pour faire un minimum de plis).
Le ‘quatre’ peut aussi être compris comme ‘au maximum’ (des vêtements ajustés au mieux) tel qu’il est également utilisé dans des expressions comme « monter des marches quatre à quatre » ou bien « se mettre en quatre ».
Eh oui c’est ça le patron attend quelqu’un qui se mettent en quatre pour la boite sinon pour lui…..Hélas c’est parfois à quatre pattes

SE  METTRE SUR SON 31

Choucaline ma copine avait déjà abordé l’importance vestimentaire dans l’entretien d’embauche  dans ces circonstances on a tendance à  se  mettre sur son 31
Cette expression signifie s’habiller très élégamment et vient sans doute du mot « trentain » qui désignait un tissu de grand luxe, mais 31 désigne aussi la référence de la tenue d’apparat chez les militaires ( mettre sa tenue 31 ou 31bis signifiant mettre sa tenue de sortie )

on n’a pas encore fait l’Europe puisque les espagnols  (catalogne) disent en catalan «   Anar de vint-i-un boto » ce qui signifie « Se vêtir de 21 boutons » …
Pour ne pas vous faire perdre les notions de calcul je vais arrêter là avec les québécois qui disent «  Être sur son 36 »

L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE

Pour mieux vous éclairer je vais dire qu’il y a des lustres que Saint Jérôme a précisé le sens en disant: « ce n’est pas à l’habit qu’on reconnaît le moine, mais à l’observation de la règle et à la perfection de sa vie. »
D’aucuns retrouvent l’origine de cette expression dans le fait que, le 8 janvier 1297, François de Grimaldi (dit François le Malicieux) s’empara de la forteresse de Monaco en se faisant passer pour un moine franciscain. Le blason monégasque retrace d’ailleurs cette épopée en y faisant figurer deux moines tenant l’épée

LES CHEVALIERS « S’HABILLAIENT  DE PIED EN CAPE » POUR ALLER AU COMBAT

L’expression date du temps de la chevalerie. Se préparer au combat demandait une longue patience. Le chevalier devait endosser ses solerets, ses jambières, ses genouillères, ses cuissardes, son haubert, sa cuirasse, son camail, son hausse-col, ses épaulières, ses cubitières, ses brassards et son heaume.
Protégé ainsi des pieds à la tête par quatre-vingts livres d’armure, il se sentait armé de pied en cap pour le combat ou la joute.

Il ne s’agit pas ici de la cape, le manteau, mais du cap, mot provençal pour chef (du latin caput, tête). À noter aussi que cape qui est un mot provençal a la même origine.

DANS NOS PROVINCES EN MATIÈRE DE VÊTEMENTS C’EST AUSSI FOLKLORIQUE

 

Les occitans disent s’habiller comme un « peillot » ( un chiffon) c’est parfois  «  comme un sac »

Il me semble que ma mère disait qu’on était  »boutonné en jaloux » quand on n’alignait pas nos boutons comme il faut sur nos chemises quand on était petits!

Dans le midi la mienne appelait ça boutonner janvier avec février…. chez d’autres c’était lundi avec mercredi

Mémé Marthe me disait que je voulais faire peur aux sorcières si je mettais un vêtement à l’envers

dinde
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 dinde LADY LADINDE
retour sur la rubrique du même tabac “La vieille ne voulait pas mourir car elle en apprenait tous les jours

RETRO : C’est du même tabac…..

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