Archives mensuelles : mars 2019

CONTES : Le crapaud

ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..!

AUJOURD’HUI C’EST : LE CRAPAUD

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à découvrir le monde ..

je me rappelle du jour où elle m’a raconté :

LE CRAPAUD… Cela m’a marquée je m’en rappelle encore

ÉCOUTEZ ….. Je vais vous raconter tout ça ……

– ALLEZ.. ACTION Mamy..!
Tu la lis .. tu la lis …!!!

– OUI OUI mon petit Jonas …

Mais avant papy a un mot à vous dire

LE CHOURISTE
LE CRAPAUD
est un conte écrit par
Hans Christian Andersen,
Hans Christian Andersen,
( ) de Copenhague, est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses
« contes de fées »

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger

LE CRAPAUD

Il y avait une fois un puits des plus profonds ; la corde en était longue en proportion. Il y avait de quoi être fatigué quand on avait tourné la poulie pour remonter le seau rempli d’eau ; c’est à peine si on avait encore la force de le prendre pour le placer sur la margelle.
Jamais les rayons du soleil n’avaient pu pénétrer jusqu’au fond, quelque envie qu’ils en eussent ; l’eau était si claire qu’ils auraient bien voulu s’y mirer.

Partout le long des parois où ils pouvaient atteindre, de la mousse et des plantes poussaient entre les pierres.

En bas demeurait une famille de crapauds ; c’était la grand’mère qui la première était venue y habiter malgré elle ; en sautant un jour d’un bord à l’autre, elle avait manqué son coup et était tombée en bas la tête la première. Elle vivait encore, la bonne vieille. Elle y avait trouvé une bande de grenouilles vertes et l’on s’était reconnu comme des cousines.

Elle avait donné naissance à une fille qui un jour s’était trouvée prise dans le seau et avait été remontée presque jusqu’en haut. La lumière du jour l’éblouit et, toute hors d’elle-même, elle fit un bond et retomba en bas avec un fracas terrible ; trois jours elle souffrit de douleurs dans le dos. Il lui aurait été facile, bien qu’elle n’eût rien vu, de raconter, comme c’est la coutume, monts et merveilles sur ce qui se passait là-haut ; mais elle avoua avec bonne foi qu’elle n’avait pu rien distinguer. Cependant elle savait maintenant, et elle l’avait appris à toute sa société, que le monde entier ne se bornait pas à leur puits, comme on l’avait cru auparavant. La grand’mère, elle, aurait été à même de décrire un peu ce qu’on pouvait voir là-haut ; elle aussi avait sa conscience, et elle ne disait jamais un mot ni des étangs ni des mares où elle avait passé agréablement sa jeunesse. Elle ne voulait pas donner à ses compagnes des regrets inutiles.

Pour passer le temps, on médisait un peu les uns les autres. « Qu’elle est grosse et pataude et laide, la mère crapaude, disaient un jour deux jeunes grenouilles. Ses petits seront aussi affreux qu’elle. — C’est possible, répondit la crapaude, qui les avait entendues. Mais l’un d’eux aura dans sa tête une pierre précieuse, à moins que je ne l’aie déjà moi-même. »

En effet, comme tout homme du peuple le sait, dans le Nord du moins, il se trouve de temps en temps dans la tête d’un crapaud un superbe diamant.

Les grenouilles hochèrent la tête ; elles n’étaient pas du tout contentes de ce qu’elles venaient d’apprendre ; elles firent la moue et s’éloignèrent. Les jeunes crapauds se rengorgèrent et se gonflèrent d’orgueil ; chacun croyait posséder la pierre précieuse. Ils tenaient leur tête toute droite, comme il convient à des êtres privilégiés. Enfin l’un d’eux demanda ce que c’était au juste que cette pierre précieuse dont ils devaient être fiers.

« C’est quelque chose de magnifique et d’inappréciable, dit la mère. Il faudrait plus d’éloquence que je n’en ai pour la décrire dignement. Cela vous fait le plus grand plaisir, et tout le monde vous porte envie.

Ce n’est pas moi qui possède la pierre précieuse, dit la petite crapaude, le plus jeune rejeton de toute la famille ; elle était laide à faire peur. Pourquoi la désirerais-je ? ce qui fâche les autres ne me réjouit pas. Ce que je désirerais par dessus tout, ce serait de monter jusqu’au bord du puits et de voir un peu ce qui est là-haut. Quelque chose me dit que ce doit être bien beau.

— Reste où tu es, mon enfant, dit la grand’mère. Ici tu mènes une vie douce et égale ; il n’y a qu’une chose à éviter, le seau. Il pourrait t’écraser. Ne t’avise pas d’y entrer, tu risquerais d’en tomber, et tout le monde n’a pas, comme moi, la chance d’en être quitte avec une courbature.

— Couac, couac ! » dit la petite, ce qui dans leur langage signifie la même chose que notre « oh ! oh ! » Mais c’était plus fort qu’elle ; elle ne pensait qu’à monter là-haut ; elle se sentait attirée vers la lumière sans la connaître.
Le lendemain, le seau étant descendu s’arrêta un instant près de la pierre où la petite se trouvait ; tout son être tressaillit et d’un bond elle sauta, sans trop savoir ce qu’elle faisait, dans le seau, qui fut aussitôt remonté.

Un valet de ferme le prit et versa l’eau dans une cuve. « Fi donc ! s’écria-t-il en apercevant la bête. Il y a longtemps que je n’ai vu quelque chose de plus hideux. » Et de son sabot il lança un coup vers la pauvre crapaude ; heureusement pour elle il la manqua. Elle se sauva et se cacha sous les hautes orties qui poussaient alentour. Elles formaient un fouillis touffu de tiges et de feuilles ; toutefois, en levant la tête, elle aperçut la lumière du soleil qui passait à travers les feuilles d’ortie. Ce fut pour elle un spectacle ravissant. C’est ainsi que nous-mêmes, quand dans une grande forêt nous voyons les rayons du soleil percer à travers les branches et le feuillage, nous éprouvons une religieuse émotion.

« Comme c’est bien plus beau ici que dans le puits ! s’écria-t-elle. J’y passerais bien ma vie entière. » Elle resta en effet une heure, puis une autre heure. Alors elle se dit qu’ayant tenté l’aventure, elle devait explorer le nouveau monde où elle s’était lancée. En sautillant de son mieux, elle atteignit la grande route toute poudreuse. Le soleil y dardait en plein ses rayons. Rien qu’en la traversant, la petite crapaude fut couverte d’une épaisse couche de poussière. Ce fut une nouvelle sensation pour elle, et nullement agréable. Elle se hâta d’arriver au fossé, où poussaient des myosotis et des iris ; sur le revers se dressait une baie d’aubépine, entremêlée de sureaux enguirlandés de liserons en fleur. Une bande de papillons s’ébattaient dans l’air. La petite s’imagina que c’étaient des fleurs détachées de leurs tiges pour voir un peu le monde ; elle trouvait cela tout naturel. « Si je pouvais donc voltiger aussi vite que ces jolies créatures ! se disait-elle. Couac ! couac ! quel bonheur ce serait ! »

Elle resta huit jours et huit nuits dans ce beau fossé ; elle y trouvait bonne et ample nourriture. Le neuvième jour elle se dit : « En avant ! allons plus loin ! » Que pouvait-elle donc espérer de mieux que ce lieu de délices ? Elle désirait trouver un peu de société, quelque honnête famille de crapauds, ou, au pis-aller, des cousines, des grenouilles vertes.

« On mène ici une existence agréable, se dit-elle. Mais à la longue la plus belle nature toute seule vous ennuie. Que je voudrais donc trouver quelqu’un de mes pareils avec qui je puisse causer ! » Et elle se remit en route. Après avoir traversé plusieurs champs, elle arriva à un grand étang tout entouré de joncs ; elle y entra.

« Soyez la bienvenue, lui dit une grenouille. Il fait peut-être ici un peu trop mouillé pour vous. Enfin vous verrez ; nous ferons de notre mieux pour vous bien recevoir. »
Et le soir même elle fut invitée à un concert de famille.
Les chants étaient monotones, mais on pouvait se rafraîchir à discrétion ; quand on n’aime pas la musique, c’est une précieuse ressource.

Le lendemain, la petite crapaude continua son chemin ; elle aspirait toujours à quelque chose de mieux. Maintenant que ses yeux étaient faits à la lumière, elle pouvait admirer le ciel étoilé et la grande pleine lune. Mais ce qui la mettait en extase, c’était le soleil qu’elle voyait se lever et monter, monter toujours dans l’espace.

« Serais-je donc toujours dans un puits ? pensa-t-elle, dans un puits plus grand que le premier, voilà tout. Je voudrais tant m’acheminer vers ce bel espace bleu ! Ce désir me tourmente et me ronge. »

Et, contemplant la lune, la pauvre bête crut dans sa simplicité que c’était peut-être un beau seau de cuivre brillant qui allait descendre vers la terre et où elle pourrait sauter pour parvenir plus haut.

« Non, se dit-elle, c’est plutôt le soleil qui est le seau par lequel on arrive au ciel.
Comme il reluit ! Voilà qu’il descend. Il faut que je guette l’occasion de m’y glisser.
La lumière, je l’adore ; il me semble parfois que quelque chose brille dans ma tête. La fameuse pierre précieuse dont parlait ma grand’mère ne peut pas avoir plus d’éclat. Je ne la possède pas, et je ne la désire point. Tout ce que je souhaite, c’est de monter vers la lumière et de m’y noyer. Allons ! du courage, et en avant !
Toujours tout droit. Je ne reculerai pas ; mais comme le cœur me bat, en partant pour ce grand voyage ! »

Elle se remit bravement à sautiller aussi vite qu’elle pouvait. Elle vint à passer dans un lieu habité ; pour se reposer, elle s’arrêta dans un jardin potager.

« Que de choses nouvelles je découvre sans cesse ! pensa-t-elle. Que le monde est vaste et magnifique ! Combien je m’applaudis de ne pas être restée dans le puits ! Quelle belle verdure, quel endroit frais et agréable !

— À qui le dites-vous ? interrompit une chenille nichée sur un chou. C’est ici le paradis, et ma feuille est la plus grande de toutes. Je puis me passer du reste du monde.

— Glouc, glouc ! » entendit-on ; c’était une bande de poules qui maraudaient dans le jardin. Celle qui marchait devant avait de bons yeux, elle aperçut la chenille. Elle accourut et d’un coup de bec elle lança à terre la chenille, qui se mit à se tordre et à se tortiller. La poule la considéra d’un œil, puis de l’autre, attendant ce qui allait advenir de toutes ces contorsions. « Il faut en finir, » se dit-elle au bout d’un instant, et elle avança le bec pour happer l’insecte. La petite crapaude, saisie de compassion, fit un bond en avant pour venir au secours de la chenille.

La poule, tout effarée de cette brusque apparition, se sauva en s’écriant : « Oh ! l’affreuse bête ! Non, décidément, je ne veux pas croquer cette chenille ; elle a des poils qui vous grattent la gorge.

— Avez-vous remarqué, dit la chenille, ma présence d’esprit ? Avez-vous vu comme je me suis habilement démenée pour échapper à ce monstre ? Mais ce n’est pas tout ; il faut que je retrouve la feuille de chou qui est mon domaine et mon bien. »

La petite crapaude s’approcha et félicita la chenille d’avoir évité le trépas. Elle se réjouit d’avoir, par sa laideur, pu effrayer la poule.

« Qu’est-ce que vous me chantez ? dit la chenille. Je me suis tirée d’affaire moi-même. Ce sont mes grimaces qui lui ont fait peur. Mais, du reste, vous avez raison, vous êtes hideuse à voir. Ah ! voilà que je flaire mon chou. Bien le bonjour ! je vais grimper pour retrouver ma feuille. Allons, en marche ! en avant !

— Oui, en avant, toujours plus haut ! dit la petite crapaude. Elle n’est pas de trop bonne humeur ; c’est qu’elle a été fort effrayée. Du reste, elle pense comme moi : toujours en avant, toujours plus haut ! »

Elle leva la tête et porta ses regards vers le ciel. Elle aperçut sur le haut du toit d’une belle maison une cigogne, qui se tenait à côté de son nid, où était sa compagne.

« Qu’elles sont heureuses, se dit la petite crapaude, de demeurer si haut ! quand pourrai-je m’élever jusque-là ? »

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– Voilà….
Voilà…! la suite…

 

Dans la maison demeuraient deux amis, l’un était poète, l’autre naturaliste.
Le premier chantait avec joie toutes les merveilles de la création ; en vers sonores et harmonieux il décrivait les impressions de son cœur devant les œuvres de Dieu.
Le second regardait les choses de tout près à la loupe, les tournait, les retournait, employait le scalpel quand il en était besoin. La création pour lui était un simple problème de mathématiques.
Cependant il était intelligent et avait bon cœur. Les deux jeunes gens se convenaient parfaitement ; ils étaient gais tous deux. Ils se promenaient en ce moment dans le jardin.
« Tiens, dit le naturaliste, voilà un beau spécimen de crapaud ; je m’en vais le mettre dans l’esprit-de-vin. — Voyons, dit le poète, tu en as déjà deux pareils dans ton musée. Laisse donc cette pauvre bête jouir de la vie. — Mais, c’est qu’elle est si admirablement hideuse, répondit l’autre. — Si encore nous étions sûrs qu’elle eût dans la tête la pierre précieuse, reprit le poëte, alors je serais d’accord moi-même de la prendre et de l’ouvrir. — Une pierre précieuse ? est-il possible que tu ajoutes foi à ces niaiseries !

— Je trouve, dit le poète, un sens profond dans cette croyance populaire, que le crapaud, cet affreux animal, un des plus laids de la création, possède parfois renfermé dans sa tête un diamant splendide. N’en est-il pas de même chez les humains ? Ésope, Socrate étaient presque des monstres de laideur : leur esprit ne brille-t-il pas encore aujourd’hui comme la perle la plus précieuse ? »

Puis les deux amis allèrent se promener plus loin ; la petite crapaude avait échappé au danger de périr dans l’esprit-de-vin. Elle n’avait compris qu’à moitié ce qu’ils avaient dit. « Ils ont parlé de la pierre précieuse, pensa-t-elle. Heureusement que je ne l’ai pas ; ils m’auraient fait un mauvais parti pour s’en emparer. »

Un grand bruit se fit entendre sur le toit. Papa cigogne faisait la leçon à ses petits ; il leur montrait, en haussant les ailes, les deux jeunes gens.

« Comme ces créatures humaines s’en font accroire ! dit-il. Écoutez comme ils babillent sans cesse. Ils sont fiers de leur langue, de leur faconde. Une jolie langue ! À la distance d’une journée de vol ils ne se comprennent plus. Nous autres, nous nous entendons parfaitement, que nous nous rencontrions dans l’extrême nord ou au fond de l’Afrique. Et puis savent-ils voler ? Avons-nous besoin de l’homme, par hasard ? Eux, au contraire, ils sont heureux quand nous venons nicher sur leur toit.

— Quel sage discours ! pensa la petite crapaude. Et puis comme ils sont perchés haut ! – Comme ils savent bien nager ! » s’écria-t-elle en voyant papa cigogne s’élever dans les airs, les ailes étendues.

Maman cigogne instruisit à son tour les petits. Elle leur parla de l’Égypte, et des eaux du Nil, et de sa vase incomparable, toute grouillante de grenouilles.

« Dieu ! que je voudrais voir ce pays ! dit la petite crapaude. Si l’une de ces cigognes voulait donc m’y conduire ! L’Égypte, l’Égypte ! comment y parvenir ? Que je suis donc heureuse de toujours aspirer vers le beau, vers le bien ! sans cela j’aurais croupi toute ma vie dans le sombre puits. Cela vaut mieux que d’avoir une pierre précieuse dans la tête. »

Mais elle le possédait justement, le fameux diamant. Ce n’était autre chose que cette tendance constante vers le haut, vers le mieux. À l’intérieur de sa petite tête brillait vraiment une lueur magique.

Tout à coup papa cigogne arriva sur elle ; il l’avait aperçue dans l’herbe. Il la saisit brusquement avec son bec. La pauvre petite ressentit une vive douleur. Que lui importait ? La cigogne n’allait-elle pas la porter en Égypte ! Ses yeux brillaient de joie, ils lançaient des étincelles.

La cigogne serra le bec. Couac, couac ! La pauvre petite était morte ; son corps, du moins, était sans vie. Mais le feu de ses yeux qu’était-il devenu ? Un rayon de soleil l’avait recueilli ; le rayon de soleil emporta la pierre précieuse. Mais où ?

N’interroge pas le naturaliste, mais plutôt le poète. Il t’apprendra sous l’enveloppe d’un conte ce que tu désires savoir ; la chenille et la cigogne y figurent. Il te dira que la chenille se changera en un papillon aux couleurs éclatantes ; que la cigogne va et vient du Nord jusqu’en Afrique par le chemin le plus court, sans compas ni boussole ni carte. Et toujours elle sait retrouver son toit, même dans la plus grande ville. Cela paraît extraordinaire, incroyable, et cependant c’est la vérité. Demande au naturaliste, si tu ne l’as pas remarqué toi-même.

Mais la pierre précieuse de la petite crapaude ?

Cherche-la dans le soleil, si tu peux l’y distinguer.

Tu ne le pourras pas ; la lumière de l’astre est trop vive. Nous n’avons pas encore les yeux qu’il faut pour nous reconnaître au milieu des merveilles que Dieu a créées.
Mais nous les aurons un jour. Et alors ce sera le plus beau de tous les contes. Il sera vrai et nous y aurons tous notre rôle.

SOURCES :  wikipedia – https://www.iletaitunehistoire.com/genres/contes-legendes


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retour sur la rubrique du même tabacRETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

 

 

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POESIE: Allons à notre jardinage – Voir s’il est comme ton visage – Semé de roses et de lys.

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BLOC NOTE LITTERAIRE

 

 

BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par Chou Blanc
la poésie inoxydable

Théophile de VIAU

(1590-1626)

Théophile de Viau, né entre mars et mai 1590 à Clairac et mort le 25 septembre 1626 à Paris, est un poète et dramaturge français.

Poète le plus lu au XVIIe siècle, il sera oublié suite aux critiques des Classiques, avant d’être redécouvert par Théophile Gautier. Depuis le XXe siècle, Théophile de Viau est défini comme un auteur baroque et libertin.
Bien qu’un moment protégé du roi Louis XIII, il a vécu en exil et a été emprisonné : on lui reprochait, sur la base de poèmes obscènes qu’il avait écrits pour le « Parnasse satyrique », d’avoir des mœurs homosexuelles et un esprit irréligieux.

Né à Clairac dans une famille protestante, Théophile de Viau a suivi des études à l’académie protestante de Saumur et à l’université de Leyde, où il a notamment fréquenté le poète Guez de Balzac.
Il se joint ensuite, dans les années 1611-1613, à une troupe de théâtre ambulant, puis s’installe à Paris en 1615, où il mène joyeuse vie tout en devenant un brillant poète de cour.
Alors qu’il est au service du comte de Candale, il prend part de 1615 à 1616 au conflit qui oppose le parti auquel appartient son protecteur à Louis XIII et, surtout, à son favori, le comte de Luynes.
Pardonné après la guerre, il reprend sa vie de brillant poète de cour.
Entré en contact avec les idées épicuriennes du philosophe italien Giulio Cesare Vanini qui remettait l’immortalité de l’âme en cause, sa conversion au catholicisme ne l’empêche nullement, selon ses accusateurs et l’essentiel de la critique littéraire, de rester libertin d’esprit et de cœur.

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Oublié à l’’époque classique, Théophile de Viau a été redécouvert par les romantiques, au XIXe siècle, notamment Théophile Gautier.

LE MATIN

Ode
L’Aurore sur le front du jour
Sème l’azur, l’or et l’ivoire,
Et le Soleil, lassé de boire,
Commence son oblique tour.

Les chevaux, au sortir de l’onde
De flamme et de clarté couverts,
La bouche et les naseaux ouverts,
Ronflent la lumière du monde.

 

voir d'autres oeuvres CLIQUEZ

La Lune fuit devant nos yeux,
La nuit a retiré ses voiles,
Peu à peu le front des étoiles
S’unit à la couleur des cieux.

Déjà la diligente avette
Boit la marjolaine et le thym,
Et revient riche du butin
Qu’elle a pris sur le mont Hymette.

Je vois le généreux lion
Qui sort de sa demeure creuse
Hérissant sa perruque affreuse
Qui fait fuir Endymion.

Sa dame, entrant dans les bocages
Compte les sangliers qu’elle a pris,
Ou dévale chez les esprits
Errant aux sombres marécages.

Je vois les agneaux bondissants
Sur ces blés qui ne font que naître:
Cloris chantant les mène paître
Parmi ces coteaux verdissants.

Les oiseaux d’un joyeux ramage
En chantant semblent adorer
La lumière qui vient dorer
Leur cabinet et leur plumage.

La charrue écorche la plaine,
Le bouvier qui suit les sillons
Presse de voix et d’aiguillons
Le couple des boeufs qui l’entraîne.

détail du labourage nivernais

Alix apprête son fuseau,
Sa mère qui lui fait la tâche
Presse le chanvre qu’elle attache
À sa quenouille de roseau.

Une confuse violence
Trouble le calme de la nuit,
Et la lumière avec le bruit
Dissipe l’ombre et le silence.

Alidor cherche à son réveil
L’ombre d’Iris qu’il a baisée,
Et pleure en son âme abusée
La fuite d’un si doux sommeil.

Les bêtes sont dans leur tanière,
Qui tremblent de voir le Soleil;
L’homme remis par le sommeil
Reprend son oeuvre coutumière.

Le forgeron est au fourneau:
Ois comme le charbon s’allume:
Le fer rouge dessus l’enclume
Etincelle sous le marteau.

 

LIEN WIKIPEDIA - F VELASQUEZ -LA FORGE DE VULCAIN

 

Cette chandelle semble morte,
Le jour la fait évanouir;
Le Soleil vient nous éblouir:
Vois qu’il passe au travers la porte.

Il est jour, levons-nous, Philis;
Allons à notre jardinage
Voir s’il est comme ton visage
Semé de roses et de lys.

Théophile de Viau

Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez Restez svelte 160pxChou Blanc

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PAT HISSIER : La pêche Melba


le Blog note
de

PAT HISSIER

M HISSIER assure désormais sa rubrique Papisseries…

Bien sûr PATACHOU sera à ses côtés

Une gourmandise de plus dans la Chouette

La gastronomie et la pâtisserie françaises sont réputées à travers le monde. Si le nombre de plats et de desserts français est important, certains sont plus appréciés et plus connus que d’autres …
A eux de vous les faire découvrir…


Elle vendait des petits gâteaux

Le temps des cerises

QUE SAVONS NOUS
SUR LA PÊCHE MELBA

Melba, la cantatrice qui devint une glace

 

Origines

La pêche Melba, une glace à la vanille servie avec de la pêche blanche recouverte d’un coulis de framboise fut créée en 1892 par Auguste Escoffier, plus grand chef de l’époque, en hommage à Nellie Melba, une célèbre chanteuse d’opéra australienne qui l’avait subjugué
.

QUELQUES MOTS SUR AUGUSTE ESCOFFIER


Phases techniques pour les
Pêches Melba :

 

 Ingrédients (4 personnes)

  • 1/2 de litre de glace à la vanille
  • crème chantilly
  • purée de fruits rouges Ravifruit ou gelée de groseilles
  • 4 pêches au sirop faites « maison »
  • amandes effilées grillées
  • Matériel utilisé :
  • Coupe à glace Carat 19 cl (x 6)
 

Préparation

    • Étape 1 :

      Pour réaliser cette recette de pêches Melba, commencer par préparer tous les ingrédients. Disposer une ou deux boules de glace à la vanille dans une coupe à glace.

    • Étape 2 :
      Déposer délicatement une demi-pêche au sirop.

    • Étape 3 : Pour cela vous pouvez utiliser des pêches au sirop en boîte ou alors pocher vous même des pêches fraîches si la saison le permet.

Étape 4 :  Ajouter une autre moitié de pêche pochée.

Étape 5 : Napper les pêches de purée de fruits rouges ou de gelée de groseilles. Badigeonnez au pinceau les beignets avec du lait et enfournez pour 9 min. S’ils ne sont pas dorés, laissez les encore 1 ou 2 min (ce que j’ai fait!) mais pas plus, sinon ils seront secs…

Étape 6 : Terminer par une belle rosace de crème chantilly légèrement sucrée.

 Étape 7  : Parsemer cette coupe glacée d’amandes effilées préalablement grillées. Pour cette recette, nous avons utilisé la coupe à glace Carat.

SOURCE :

https://www.meilleurduchef.com/fr/recette/peche-melba.html


– Le gâteux vous fait peut être découvrir…?

La cardamome est une épice d’origine indienne au parfum intense et à la saveur douce et piquante.
Son fruit, de couleur verte, pousse à proximité du sol seulement et sa maturation est irrégulière, c’est pourquoi la cueillette représente un énorme travail.
Les capsules sont ensuite séchées au soleil et parfois traitées par blanchissage.
La cardamome est l’une des épices les plus chères au monde, après le safran et la vanille. Elle entre dans la composition de nombreux types de curry.
Dans la cuisine européenne, on la retrouve dans les pâtisseries de Noël (p. ex. pain d’épices, spéculoos) comme dans la chair à saucisse, des liqueurs et certains mélanges d’épices.
La cardamome peut aussi agrémenter le vin chaud ou le café.
La poudre de cardamome est très parfumée, il faut donc l’utiliser avec parcimonie.
Conservation:
pas plus d’un an.

LE GÂTEUX et ses Papisseries

 

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LADY LADINDE : être dinde ça n’est pas une sinécure

Crème anti-douleur 200ml
dinde BLOC NOTE LADY LADINDE   Bloc note de
LADY LADINDE

«  Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote… Aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire 

AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR L’EXPRESSION :

ÇA N’EST PAS UNE SINÉCURE

Dès qu’une difficulté se présente et qu’elle semble insurmontable, on peut dire familièrement que «ça n’est pas une sinécure», c’est-à-dire qu’il va falloir faire des efforts pour la résoudre.

dinde
–       Précise…!Tu vois bien que je suis pas en jambes….
j’ai les pilons meurtris …!

Tu peux comprendre ça non père DODU…!

Voici d’autres exemples :

Ce n’est pas quelque chose de facile.
Autrement dit , pas une mince affaire. Pas une petite affaire
C’est pas rien,  C’est ardu, ça  demande des efforts, beaucoup de travail


–       BREF  « c’est pas du gâteau … » Ben voilà il fallait me le dire comme ça

Ou pour ceux  qui  préfèrent..  « Ce n’est pas de la tarte ». … Les plus gourmands diront
« ce n’est pas de la guimauve »

–       Oui oui…. j’entends bien….  Mais pourquoi dit-on  …. ça n’est pas une sinécure  ?

Remontant au XIXe siècle, l’expression fait référence à la « sinécure » qui vient du latin « sine cura ». Cela signifie « sans travail », « sans souci », donc c’est de là que provient le sens de l’expression, pour qualifier un travail, une situation de difficile.

–       OK OK…. je « prograisse » sur la balance….. j’aime pas l’approche des fêtes …. ça n’est pas une sinécure de lutter contre l’excès de poids
–        Mais c’est quoi UNE SINÉCURE quelqu’un sait y ?

C’est un Titre, une dignité qui n’engage pas à une fonction pastorale particulière

Et donc le revenu correspondant à ce titre, accordé à un clerc. (c est pas clair… je vais dire curé)

dinde
–      
Ah quand même ya en un qui sait y… c’est SETI  I er

 

Selon SETI  Ier si tu veux, il faut remonter au Moyen Age afin de comprendre l’origine de cette expression.
A cette époque, le clergé avait pour habitude de financer les recherches des clercs les plus érudits en leur allouant l’équivalent d’une bourse d’études appelée «bene; fiumsine cura» (un bénéfice sans travail).
Pour qu’ils puissent se consacrer entièrement à leur effort intellectuel, cette somme leur permettait de vivre sans avoir à remplir leur devoir pastoral, ni aucune astreinte.

dinde–       Le pied…. de cochon quoi ?

Interprétée de manière péjorative, cette sinécure était un moyen d’être payé sans travailler

–       et en Europe ya des sinécures aussi.. ?

En Espagne ils disent  « No es moca de pavo »
Ce n’est pas de la morve de dindon

–       Eh vous..! Ne mêlez pas mon mari à mon éducation..!
Sortez de l ’Europe et trouvez un autre exemple aux États Unis par exemple…..

It’s not a picnic  – Ce n’est pas un pique-nique

–       Ouais..!  je préfère….. ça me donne faim,  je vais casser une petite graine après tout noël est loin…  je peux « prograisser » et maigrir ensuite
Mais non ce n’est pas une sinécure de maigrir….. Regarde ma cousine Jane Birkin…
–       Non…  j’ai pas dis que c’était une dinde
–      SI…si..!
dinde–       Méchants de me chercher des poux dans les plumes…… j’en ai marre de me farcir ces deux…. ce n’est pas une sinécure  ….. Un jour ça va chauffer et ça va finir par des marrons..!

– Ouais à Noël….. et là on n’aura plus à se farcir Ladinde ce sera Chouette..!

– A moins qu’avec le pot qu’elle a,  elle soit graciée
comme celle de Barack OBAMA

– Regarde… pour la fête de Thanks Giving…. il en gracié deux…!

Epicerie et saveurs

 dinde LADY LADINDE

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RETRO : C’est du même tabac…..

 

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