» Et si je ne voulais pas mourir idiote »
Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part….
De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique
» Et si je ne voulais pas mourir idiote »
AUJOURD’HUI C’EST LA SEMAINE DU PARAPLUIE…
BONJOUR LES PÉPINS
LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR L’EXPRESSION :
OUVRIR LE PARAPLUIE
Musique d’ambiance
Dans le vocabulaire de la sociologie moderne, l’expression ouvrir le parapluie signifie refuser une responsabilité en faisant intervenir l’échelon supérieur dans les décisions à prendre.
Cette expression est devenue le symbole de tout fonctionnement bureaucratique à la française.
Cette expression est parfois utilisée pour désigner ce que font les pleutres quand ils sont incapables d’assumer leurs erreurs, ou bien leurs responsabilités.
C’est généralement assez répandu dans les organisations fortement hiérarchisées.
Ouvrir le parapluie, c’est mettre en avant des arguments permettant de dire » c’est pas moi, c’est l’autre ! » quand une erreur a été commise.
« Ouvrir le parapluie » est le plus souvent utilisé pour désigner le fait de ne pas assumer une décision pour ne pas risquer de se tromper, en cherchant à renvoyer la balle ou refiler le bébé à quelqu’un d’autre.
C’est une attitude courante dans les cascades hiérarchiques des ministères.
Énervant ! Mais tellement humain ! avec un bémol que nous dirions tiré du vécu…!
Trouvez moi parmi vous… le roi des pépins pour m’expliquer…
» Nous avons cherché dans nos rangs…. de salades, un pote âgé ayant eu une vie active (façon de parler) chez les fonctionnaires à responsabilité.
C’est dans cette catégorie, que l’on trouve ceux qui parfois n’ont pas eu les épaules assez larges pour assumer tous seuls des décisions difficiles à prendre. «
– Chou Vert vous dirait : Ceux qui n’ont pas eu assez de couilles dans le pantalon…!
– P’ov con deux suffisent …… le problème, c’est qu’on a peur de se les faire couper et qu’il n’y en a pas de rechange….
Non, il faut savoir par exemple, que chaque cadre de la fonction publique a, dans ses attributions, un niveau de responsabilité pour le secteur d’ activité qui lui est confié.
Pour gérer cela, on lui accorde une délégation de pouvoir et de signature.
« – Quèsaco un délégation.. ? »
» – Une délégation, cela implique que quelqu’un qui a de multiples attributions, en confie quelques unes à un de ses collaborateurs.
L’acte de délégation, comporte donc la liste des attributions qui sont confiées … l’accord du délégant, et bien évidemment l’accord du délégué: celui qui reçoit la délégation..
L’un comme l’autre peuvent à tout moment suspendre cet accord
– L’un pour reprendre tout ou partie de ce qu’il a délégué
– L’autre y renoncer ponctuellement ( pour cause de patate trop chaude à gérer) ou définitivement pour désaccord sur la gestion à mener ( dans ce cas, il démissionne ou change d’attributions….. ou de quartier) «
La patate chaude
– Je disais donc…..Pour gérer, on lui accorde une délégation de pouvoir et de signature.
Parfois l’affaire qu’il gère peut avoir des incidences, au delà de son secteur d’activité, pouvant mettre en difficulté sa boite ou comme moi la crédibilité, les finances ou l’autorité de l’ ETAT.
Dans ce cas là, au lieu de prendre la décision seul, dans le cadre de la délégation de pouvoir que l’on vous a confié, vous revenez auprès de celui qui vous l’a accordée en lui demandant de prendre la décision à votre place ou de vous « couvrir » en confirmant qu’il est d’accord avec ce que vous allez faire en son nom.
C’est dire que cette situation se rencontre par temps d’orage, de tempête, voire d’ouragan et là…… il est normal que l’on prenne un parapluie pour s’abriter derrière son supérieur hiérarchique pour ne pas…. se mouiller…!
Le métier demande parfois des sacrifices ( non rétribués, ni récompensés en reconnaissance infinie) … en l’occurrence des situations existent, où vous demandez la protection et on vous dit :
« – C’est ce qui faut faire… mais si les arbres sont arrachés dans la tempête….Eh bien…. »
– Je dirais que mon directeur ne connais pas le droit » dans le pire des cas :
« – Que ce con de directeur ne sait ni lire ni écrire«
et si ça souffle trop fort » qu’il m’a insuffisamment informé de la situation …! »
«- Et moi que dois je faire… ?»
« – Vous rien ……vous avalerez une couleuvre de plus »
Tout le monde comprendra pourquoi à 60 ans et un jour, j’ai quitté ce navire où le capitaine pensait qu’en jetant ses hommes par-dessus bord, le navire avancerait plus vite et que le reste de son voyage se ferait sans encombres.
– OH PUREE…. Rappelez-vous de ça jeunesse…. !
« C’est dans la tempête que l’on voit les bons capitaines »
– Jamais phrase n’a été aussi vraie
«Oh combien de marins, combien de capitaines ……combien de pépins percés remplaçant des paratonnerres … ont laissé sombrer de fidèles marins dans des gouffres amers »
– C’est pourquoi aujourd’hui du fond de ma retraite, dans mon jardin sans couleuvre, …J’ai la faiblesse de croire que je n’ai plus à ouvrir le parapluie….Sous ce ciel serein, mon parasol me suffit, car il m’évite que le ciel ne me tombe sur la tête……
et pourtant ….. Je suis toujours dans le pastis…Mais celui là, c’est du pastis 51
et j’écoute avec ce vieux Distel…..la pluie tomber … sur les autres… mais au plus loin de mon pastis ( Eh oui…. car lui , ne sait pas nager comme moi… que l’on a jeté par dessus bord plusieurs fois) !
Sacha distel et Patty Pravo ( Sacha Show – TV 1 970)
S. DISTEL..Toute la pluie tombe ..(1970) par dividu
RETRO :
C’est du même tabac…..
« SE FAIRE LIMOGER »
– PAPY… Dis leur de lire la hiérarchie c’est la chianlie … le merdier….
Tu sais bien qu’elle marche très fort sur les réseaux sociaux