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les châteaux de Victor Hugo … l’autre Hugo … de l’écrivain à l’artiste

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Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!

Victor Hugo, de l’écrivain à l’artiste


Tout le monde connaît Victor Hugo, l’écrivain. Mais ce que l’on sait moins de ce grand romantique c’est que le célèbre auteur des Misérables, Notre Dame de Paris n’était pas qu’un écrivain. Il avait beaucoup d’autres talents.
C’était un artiste qui avait des talents de décorateur et de dessinateur.

C’est lui qui aménage la maison d’Hauteville House (Guernesey), lieu d’exil politique de la famille entre 1856 et 1870.

“Ses dessins et gouaches, réalisés au cours de ses nombreux déplacements et années d’exil, posent un double regard sur les lieux visités “

Nous vous avons retrouvé quelques uns de ses dessins de châteaux pour illustrer son poème  » le château fort « 
Bien sur,  cela nous donne envie de retourner à la maison Victor Hugo Place des Vosges à Paris !

Poésie : Le château-fort

 

À quoi pensent ces flots, qui baisent sans murmure
Les flancs de ce rocher luisant comme une armure ?
Quoi donc ! n’ont-ils pas vu dans leur propre miroir,
Que ce roc, dont le pied déchire leurs entrailles,
A sur sa tête un fort, ceint de blanches murailles,
Roulé comme un turban autour de son front noir ?

Que font-ils ? à qui donc gardent-ils leur colère ?
Allons ! acharne-toi sur ce cap séculaire,
Ô mer ! Trêve un moment aux pauvres matelots !
Ronge, ronge ce roc ! qu’il chancelle, qu’il penche,
Et tombe enfin, avec sa forteresse blanche,
La tête la première, enfoncé dans les flots !

Dis, combien te faut-il de temps, ô mer fidèle,
Pour jeter bas ce roc avec sa citadelle ?
Un jour ? un an ? un siècle ?… Au nid du criminel
Précipite toujours ton eau jaune de sable !
Que t’importe le temps, ô mer intarissable ?
Un siècle est comme un flot dans ton gouffre éternel.

Engloutis cet écueil ! que ta vague l’efface
Et sur son front perdu toujours passe et repasse !
Que l’algue aux verts cheveux dégrade ses contours !
Que, sur son flanc couché, dans ton lit sombre il dorme !
Qu’on n’y distingue plus sa forteresse informe !
Que chaque flot emporte une pierre à ses tours !

Afin que rien n’en reste au monde, et qu’on respire
De ne plus voir la tour d’Ali, pacha d’Epire ;
Et qu’un jour, côtoyant les bords qu’Ali souilla,
Si le marin de Cos dans la mer ténébreuse
Voit un grand tourbillon dont le centre se creuse,
Aux passagers muets il dise : C’était là !

Le 26 novembre 1828.  Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : Les orientales (1829).

SOURCES:
https://passionchateau.fr/les-chateaux-de-victor-hugo/
http://www.poesie-francaise.fr/victor-hugo/poeme-le-chateau-fort.php
https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article14127la maison Victor Hugo


Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez CHOU BLANC retour sur la rubrique du même tabac

RETRO :
C’est du même tabac…..

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