BLOC NOTE
DE POTE & POTIN
Le potin c’est du bruit…!!
« Je te le dis FIRMIN : « Le constat est on ne peut plus clair… Vécu par l’organisme comme une agression, le bruit est facteur de stress et a des conséquences directes sur la santé tant physiologique que psychologique ». « Tout est bruit pour qui a peur » (Sophocle)
On va le voir, il y a sons et sons…. qui influent tous à leur manière sur nous .. la musique par contre à des effets bénéfiques sur le cerveau humain…. nous verrons lesquels
– » A OUAIS….. je le sais depuis que j’ai fait installer mes appareils auditifs, je fais des recherches généalogiques pour savoir, si des fois, Mozart ne serait pas mon cousin »
Les Effets de la musique sur le cerveau humain
A – Une analyse scientifique – ci dessous
B – Un Protocole expérimental: l’expérience avec des souris
Question: La musique a-t-elle un effet sur les capacités mentales?
( )accès direct ci-après
Tout d’abord, il est essentiel de savoir que le son n’est pas transmis au cerveau en tant que vibration, mais comme un signal électrique, aux cellules ciliées présentent dans l’oreille interne.
Elles vont transformer la vibration perçue par l’oreille en message nerveux transmis
– par le nerf auditif
– puis traité par le noyau cochléaire, le Thalamus
– puis le cortex auditif,
C’est a partir de ce message électrique que le cerveau pourra ensuite donner naissance au son tel qu’on le ressent.
Cette suite de sons appelée MUSIQUE
Le cerveau a chez l’être humain, plus que chez tout les autres mammifères et êtres vivants, une importance cruciale dans la perception du son, en effet c’est lui qui analyse les informations issues de l’oreille , fait le tri entre les différentes ondes sonores qu’il perçoit (dans son champ sonore perceptible), établi leur évolution dans le temps et fait la corrélation entre la perception sonore de chacune des deux oreilles (notamment sur l’emplacement spatial de l’origine des sons) :
c’est sur ces bases que l’homme peut percevoir des suites de sons lui évoquant des émotions, qui de nos jours sont qualifiées de musiques.
C’est grâce au cerveau que l’homme peut distinguer des sons d’origines différentes , ce qui nous permet par exemple de différencier des instruments de musiques (qui peuvent pourtant jouer la même tonalité, néanmoins certains paramètres nous permettent de les différencier) ou des voix de personnes.
image: http://les-effets-du-son.e-monsite.com/medias/images/1-cerveau-me-ucanique.jpg?fx=r_200_200
Des ondes sonores à la musique…
En effets, chez l’homme, la musique (qui est donc une suite de sons) inspire des sentiments, cela est basé sur plusieurs phénomènes plus ou moins bien expliqués par la science actuelle, mais néanmoins bien compris dans l’ensemble.
Avant toute chose, il faut déjà savoir que c’est dans le cerveau que se fait la musique telle que nous la percevons, en effet les ondes sonores qui ne sont que des vibrations, sont perçues par le tympan puis transmise via la cochlée (un ensemble de petits os), ce sont ensuite des cellules ciliées qui détectent les vibrations et transmettent un signal électrique au cerveau, différent selon les vibrations perçues.
Le traitement des sons encore en grande partie mystérieux
Pour ce qui est de l’effet précis des ondes sonores sur notre cerveau, bien que la communauté scientifique ait conscience du message porté par la musique et de la spécificité de certain processus, le cerveau humain garde une grande part de mystère, et le traitement des sons par celui ci est donc encore en grande partie mystérieux.
L’effet « cocktail party »
Il est en tout cas approuvé que c’est le cerveau qui fait la distinction entre les différents sons, fait le lien entre ceux ci et donne naissance à l’effet « cocktail party » qui consiste a isoler les bruits de fond de ceux de l’objet de l’écoute (Par exemple, vous êtes dans la rue, le niveau sonore est élevé et d’environ 80-90dB, vous décrochez votre téléphone et alors vous entendez nettement la conversation et le bruit extérieur de la rue devient soudain secondaire, cet effet est relativement complexe et ne pourra donc pas être expliqué ici, néanmoins c’est le cerveau qui dirige cette fixation de l’écoute donnant l’effet « cocktail party »)
Des études récentes ont néanmoins démontré ou émis des hypothèses sur plusieurs facteurs de nos réactions a la musique :
– Tout d’abord il est approuvé que les signaux électriques des cellules ciliées (qui réceptionnent les vibrations de la cochlée et les transforment en signaux électriques) suivant leur ordre d’arrivée au cerveau, transmettent un message au cerveau, ce serait la base de la musique, le cerveau réceptionne chaque signal provenant d’une onde sonore et fait ensuite le lien entre chaque pour donner un sens a cette suite d’onde (Pour prendre un exemple, on pourrait considérer les ondes sonores comme un alphabet extrêmement complexe et varié et dont les accords formeraient des »mots »).
La musique serait donc constituée d’ondes de différentes fréquences et différentes intensités, chaque onde arrivant dans l’oreille se traduisant par un signal envoyé au cerveau, une suite de ces signaux provoque chez l’homme des réactions émotionnelles différentes, semblables a des réactions naturelles, la musique envoie donc des messages aux cerveau que celui-ci interprète et nous fait ressentir.
– De récentes études ont montrés, dans le sens de la théorie précédente, que selon le type de sons et de musiques écoutés, le cerveau va dans certains cas secréter de la dopamine (qui est l’hormone liée au système de récompense et associée au plaisir) ou bien de l’adrénaline (hormone liée a la peur ou au stress qui augmente l’acuité et le rythme cardiaque.), cela prouverait que la musique a bien un effet concret sur le fonctionnement de notre cerveau.
Et que celle ci peut faire naître des émotions (plaisir, peur, rire, courage…) selon une logique physique et scientifique.
Une expérience étonnante met en évidence les effets de la musique sur le cerveau |
Une expérience réalisée par David Merell , un étudiant de l’école américaine de Suffolk High School, a permis de mettre en évidence les effets de la musique sur le cerveau :