– LA VIE SEXUELLE
Merci à mon contributeur pour son devoir de vacances…
(reçu dans ma boite de courrier électronique)
AVOIR OU NON UNE VIE SEXUELLE ?
POUR MAMY LOVE OUT, LA RÉPONSE A CETTE QUESTION
TOURNE MAL… !
Quelle est la suite de l’aventure de Mamy love out ?? voir la suite en images
AVOIR OU NON UNE VIE SEXUELLE ?
Dans notre société, sous l’influence de l’Église qui jetait l’anathème sur les plaisirs du sexe, la sexualité a longtemps été réduite à la procréation et de ce fait à la jeunesse, les aînés devant « tout naturellement » y renoncer. Traditionnellement, la société conçoit la vieillesse comme une période asexuée.
Or, dès les années 50 les recherches en sexologie révélaient que certaines personnes âgées et même très âgées continuaient à avoir une vie sexuelle active et satisfaisante. Mais elles mettaient aussi en évidence qu’une forte proportion d’entre elles n’avaient plus de rapports sexuels, surtout côté féminin
L’effet de l’avance en âge est beaucoup plus pénalisant pour les femmes : si à 50-69 ans la quasi totalité des hommes (90%) ont une vie sexuelle, déjà 28% des femmes en sont privées. Chez ces dernières, l’absence de partenaire augmente à vive allure à l’orée de la cinquantaine; côté masculin, la même tendance ne s’observe que 10 ans plus tard.
Deux facteurs expliquent à part égales ce plus fort isolement sexuel des femmes : elles sont moins souvent mariées (effet de la surmortalité masculine, des différences d’âge au mariage et de leur moindre probabilité de se remarier) et, à situation conjugale donnée, sont plus fréquemment sans partenaire.
Il est vrai que les plus âgés sont moins souvent mariés et lorsqu’ils ne vivent pas en couple ont plus de mal à trouver un partenaire occasionnel, le réseau social se rétrécissant à la retraite. De plus, même chez ceux qui ont un conjoint, il y a une forte croissance de l’abstinence liée sans doute à l’apparition de problèmes physiologiques
Si en vieillissant on a moins souvent un partenaire sexuel, cet effet de l’âge n’est-il pas accentué par un effet de génération ? Ayant du mal à laisser s’exprimer une sexualité jugée socialement inconvenante, les aînés feraient preuve d’autocensure. Et ce d’autant plus facilement pour certains d’entre eux, et surtout d’entre elles, qu’ils n’ont trouvé que peu de satisfaction dans l’amour physique, conditionnés par une éducation rigide où la sexualité était un sujet tabou, où l’on ne parlait pas du plaisir et des moyens de l’atteindre.
Choucaline
2211