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L’art et la palette au chou : Les baigneuses de Degas

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteurs Il Y A BIEN DES LUNES…. DEGAS ET LE NU ÉTAIENT AU MUSÉE D’ORSAY
– Première grande exposition monographique consacrée à Edgar Degas (1834-1917) à Paris depuis la rétrospective de 1988 au Grand Palais, Degas et le nu participe de l’ambition du musée d’Orsay de donner à voir l’avancée des connaissances sur les grands maîtres de la deuxième moitié du XIXe siècle, après les hommages à Claude Monet (1840-1926) et Edouard Manet.  

La CHOUETTE vous fait redécouvrir ses dames ….. avec  de quoi vous inciter à aller passer l’éponge ou la serviette pour leur sécher le dos »

L’’ART ET LA PALETTE AU CHOU

par
Chou Blanc
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.LES BAIGNEUSES DE EDGAR DEGAS

Étonnant de découvrir des nus chez Edgar DEGAS …pour moi qui ne voyais en lui que le voyeur inspiré des petits rats de l’’opéra. Est ce la fin du 19ème siècle qui se veut plus permissive que certains peintres osent le nu pour le nu, dans des scènes inhabituelles en peinture?
Attardons nous sur le thème des baigneuses car il n’’est pas sans rappeler celui de la danse…. C’est grâce à Degas que le « nu au bain » devient très réaliste. Il expose « le tub », une collection appelée « suite de nus de femmes se baignant, se lavant, s’essuyant, se séchant, se peignant« .
A compter de 1879, à travers des oeuvres telles que Femme à la coiffeuse, Degas s'intéressa presque exclusivement au thème pourtant fort ancien des femmes à la toilette. Ironique, parfois cruel, mais toujours objectif et brillant dans la représentation, son réalisme atteint à une crudité souvent démystifiante de la femme. Pratiquant depuis longtemps le pastel, il privilégiera cette technique lorsque sa vue trop dégradée lui interdira le travail de l'huile trop minutieux. Il en profitera pour évoluer vers une technique plus enlevée et plus libre, modelant les volumes par le seul stratagème de la lumière et relevant l'ensemble par quelques touches de couleur pure. Le « tub » (ci -dessus) c’’est une sorte de bassine en métal, précurseur des baignoires dans lequel on se lave; et on se lave nu.

les silhouettes sont saisies sur le vif, disputées au temps qui passe, arrachées à l’instant. Degas ne travaille que de mémoire, jamais sur le motif…les gestes intimes de la toilette sont ici aussi prétexte à l’’étude du corps, à une recherche savante des formes plastiques, des combinaisons linéaires.

Les baigneuses de Degas suscitèrent nombre de controverses. A cette époque,il était impensable  de représenter une femme honnête nue dans de telles positions intimes ce n’est pas un scandale comme le tableau de Courbet « l’origine du monde« , mais les critiques se firent violentes.
Le regard misogyne d’’un peintre est tout aussi impitoyable que celui qu’’il pose sur les danseuses.

D’’aucuns n’’y voient qu’’une scène intimiste, reproduisant des gestes simples et gracieux, une nuque que l’’on rince, une jambe sortant de la baignoire ou un bras que l’’on frictionne…. D’’autres n’’y trouvent que du mépris pour ce petit animal piégé épié et qui se croit seul. Pour eux, la femme est observée sans concession par Degas.
Les poses de ces jeunes femmes sont interprétées comme l’expression d’une « certaine animalité » et dériveraient de celles de l’Aphrodite accroupie dans l’Antiquité.

On pardonnait difficilement à Degas  de touchait à l’image symbole, « sacrée« , de la femme, mère, « ménagère » Qui ne peut être représentée ainsi, « nue, dans les humiliantes poses des soins intimes ».

Il  s’’en expliquait lui-même ainsi :  « C’’est la bête humaine qui s’’occupe d’’elle même, un chatte qui se lèche. Jusqu’’à présent, le nu avait toujours été représenté dans des pauses qui suppose un public ; mais mes femmes ne sont que de simples et braves personnes qui ne s’’occupent que de leur condition physique »

Edgar Degas : Après le bain, femme nue s’essuyant la nuque

Voyeurisme d’’un peintre génial qui aimait se servir de pastels qui lui permettent d’esquiver sa règle première reposant sur le rôle primordial du dessin.
Ses bâtonnets de pastels lui permettent simultanément de tracer les traits et d’’apposer les couleurs que l’’on peut estomper avec les doigts afin d’’obtenir des contours flous.
Avec lui ces corps ne sont plus qu’’un prétexte pictural, un support quelconque où il peut associer  des zébrais de raies de lumières, des chairs bleuies en entremêlant des tons violents de rose et de vert.

Merci Monsieur DEGAS …d’’être resté l’’un des rares à ne pas avoir réduit le corps de la femme à un spectacle sexuel.

SOURCES:   Plusieurs site du net nous ont aidé à rédiger cet article

LE SAVIEZ VOUS ?

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Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire découvrir le seul Edgar Degas du musée du LOUVRE,
« La Sortie du bain »
(1880),
tableau d’une grande sensualité.
Un impressionniste au Louvre, direz-vous?
Les collections s’arrêtent en effet officiellement en 1848 et les œœuvres postérieures sont exposées au musée d’Orsay et au Centre Pompidou.
Mais lorsque Victor Lyon fit, en 1961, une donation de 65 peintures, dont celle-ci, et de 3 pastels, l’une des clauses imposait la conservation en un lieu unique.

Source : Louvre secret et insolite, par Daniel Soulié.
Parigramme et Louvre éditions, 196 p., 19€.

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteurs

« Le vieil HIBOU voyeur à ses heures a déjà survolé le thème des danseuses de DEGAS «  pour voir cet article …..

Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez Chou Blanc   retour sur la rubrique du même tabac        
RETRO :
C’est du même tabac…..


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