On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y’en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
Tu aurais pu vivre encore un peu….. Paroles et musiques de Jean Ferrat écrit lors de la mort d’un de ses amis
« Tu aurais pu jouer encore un peu Au lieu de lâcher tes boules peuchère »
Vous l’aurez compris, dans le midi , quand un ami s’en va le cochonnet est orphelin, Fanny inconsolable, les
platanes pleurent à chaudes larmes…
et nous inondent le pastis…..
Quel gâchis mon camarade…. !!!
– Ne pleure pas… Les grands cochonnets ne pleurent pas..!!!
Paroles de la chanson
Tu aurais pu vivre encore un peu…..
Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur pour notre lumière Avec ton sourire avec tes yeux clairs Ton esprit ouvert ton air généreux
– Tu aurais pu vivre encore un peu
Mon fidèle ami mon copain mon frère Au lieu de partir tout seul en croisière Et de nous laisser comme chiens galeux
– Tu aurais pu vivre encore un peu
– T’aurais pu rêver encore un peu Te laisser bercer près de la rivière Par le chant de l’eau courant sur les pierres Quand des quatre fers l’été faisait feu
– T’aurais pu rêver encore un peu
– Sous mon châtaignier à l’ombre légère Laisser doucement le temps se défaire Et la nuit tomber sur la vallée bleue – T’aurais pu rêver encore un peu
– Tu aurais pu jouer encore un peu Au lieu de lâcher tes boules peuchère Aujourd’hui sans toi comment va-t-on faire Dans notre triplette on n’est plus que deux
–
Tu aurais pu jouer encore un peu Ne pas t’en aller sans qu’on ait pu faire A ces rigolos mordre la poussière Avec un enjeu du tonnerre de Dieu
–
Tu aurais pu jouer encore un peu
On aurait pu rire encore un peu Avec les amis des soirées entières Sur notre terrasse aux roses trémières Parfumée d’amour d’histoires et de jeux
–
–On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères Caresser nos femmes et lever nos verres Sans s’apercevoir qu’on était heureux
– On aurait pu rire encore un peu
– Tu aurais pu vivre encore un peu Ne pas m’imposer d’écrire ces vers Toi qui savais bien mon ami si cher A quel point souvent je suis paresseux
– Tu aurais pu vivre encore un peu
Paroles de la chanson
Je ne chante pas pour passer le temps –
Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j’en prends trop à mon aise
Je n’ai pas à m’en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l’auvent
S’il continue de m’apparaître
Comment puis-je faire autrement ?
Je ne chante pas pour passer le temps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme à l’eau claire le torrent
Comme au ventre l’enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie, ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur
Je ne chante pas pour passer le temps
Mon Dieu, mon Dieu, tout assumer
L’odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d’aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu’on assassine
Ou qui se tuent pour quoi, pour qui ?
Je ne chante pas pour passer le temps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S’il continue à m’apparaître
Que voulez-vous donc que j’y fasse ?
Mon cœur, mon cœur, si tu t’arrêtes
Comme un piano qu’on désaccorde
Qu’il me reste une seule corde
Et qu’à la fin mon chant répète