Aujourd’hui:
Journée Internationale des droits de l’enfant
(La page humour du vendredi est reportée à samedi)
« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
C’est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant » (loi 96/296 du 9 avril 1996).
– Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde.
Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989.
La Chouette est au rendez vous avec le livre
« Chiens perdus sans collier »
LITTÉRAIRE
par Chou Blanc
« Paroles d’hommes »
Chiens perdus sans collier
LE LIVRE
EXTRAIT DU FILM AVEC JEAN GABIN
LA CHANSON DE JACQUELINE FRANÇOIS
Collection « J’AI LU »: FNAC ET AMAZON 4 € de GILBERT CESBRON 1954 – Régulièrement rééditéLivres d’occasion entre 1.78 € et 2.11€ |
Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout.
Le » juge d’enfants » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque.
Dans ce livre, Gilbert Cesbron le fait vivre et agir.
Son problème, c’est celui de chaque père envers ses enfants, celui de chaque homme face à cet univers fermé et si souvent lucide : le monde des gosses.
Alain, Marc, Taka, Olaf et tant d’autres enfants se retrouvent à Terneray, un centre de redressement où des chefs et cheftaines au grand cœur tentent de leur rendre leur dignité.
Ils sont tous issus de l’Assistance publique, ou délinquants, ou de parents jugés inaptes.
Leurs souffrances sont terribles, mais ceux qui les entourent désormais, à l’image du juge pour enfants Lamy, savent les orienter et leur apporter, même dans les pires moments, l’amour qui leur a toujours manqué.
« En son temps, Cesbron fut l’un des auteurs que je lisais avec plaisir. J’ai donc eu envie de le faire découvrir à une jeune lectrice qui aime la belle écriture. Avec le recul, le côté ‘bons sentiments’ saute aux yeux. Avec le flux des années, le regard change. Mais le livre a été apprécié par une jeune lectrice. Même si en son temps, Cesbron fut un des auteurs ‘à la mode’, ce livre a le mérite de respecter la langue française. En ces temps de maltraitance de la langue par les auteurs à la mode, cette bouffée de classicisme fait plaisir même si l’histoire paraît souvent très désuète. »
« C’est un livre que j’ai lu et relu de nombreuses fois pendant mon adolescence. Il est beau et bouleversant, il nous fait partager l’univers peu connu des enfants abandonnés.
L’histoire se déroule en région parisienne dans les années 50.
On découvre à travers les yeux d’un enfant, la vie de jeunes plutôt rebelles que dangereux qui sont confrontés à la rue, au poste de police, au tribunal, aux hospices et à un centre d’éducation spécialisé.
Les situations décrites sont souvent très réaliste et le lecteur se laisse envahir par l’émotion.
Tous les enfants décrits sont particulièrement attachants.
J’ai eu l’occasion récemment de voir en DVD, l’adaptation cinématographique de ce roman par Jean Delannoy en 1955
avec Jean Gabin.
Il y joue le rôle du juge pour enfants avec beaucoup d’humanité. »
Chiens perdus sans collier est un film français de Jean Delannoy, sorti en 1955 d’après le roman de Gilbert Cesbron du même titre.
Le juge Julien Lamy (gabin), sous des dehors bourrus, est un homme bon et compréhensif.
Il saura adapter ses décisions aux cas de Francis Lanoux (Serge Lecointe), voleur de 15 ans, séparé de ses grands-parents qui vivaient dans la promiscuité et qui a mis enceinte sa jeune copine Sylvette (Anne Doat).
Il sera placé au centre d’observation de Terneray, d’Alain Robert (Jimmy Urbain ), jeune orphelin pyromane qui fuit la ferme où il a été placé et qui cherche en vain ses parents, il rencontrera Francis au centre d’observation, ou de Gérard Lecarnoy (Jacky Moulière ), régulièrement séparé de sa mère matelassière et aventurière
Musique : Paul Misraki
CI DESSOUS : EXTRAITS DU FILM (mettre plein écran)
PAPY SONG
LA CHANSON par Jacqueline François
Petit garçon perdu
S’en allait tout le long des rues
A chaque instant, le vent
Lui prenait une larme en passant
Les amoureux s’aimaient
Et, dans l’ombre où les cœurs battaient,
Petit garçon de la nuit
S’endormit sous un pont de Paris
Dans ses rêves, se promenaient
Des chiens perdus sans leur collier
Et puis… et puis…