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L’affaire est dans le sac

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..

Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un cable …. SUPER…..

Vous faites aussi…. Alors à bientôt….!

L’expression
« L’affaire est dans le sac »
a pour origine des affaires de justice
 
Dans la série ‘on en apprend tous les jours’ : ” le sac à procès “:

Un sac à procès plus rarement appelé sac de procès, était un sac en toile de jute, de chanvre ou en cuir qui était utilisé sous l’Ancien Régime,

lors des affaires judiciaires, et qui contenait tous les éléments du dossier à des fins d’archivage.
Ces sacs étaient placés dans le cabinet de l’avocat ou les greffes de chaque juridiction.

L’expression « l’affaire est dans le sac » signifiait donc que le dossier judiciaire était prêt et que l’ensemble des pièces était archivé dans le sac scellé.

 

le sac contenait : Dépositions et requêtes ;

Copies signées des procureurs des pièces ;

Pièces à conviction.

Une fois l’affaire terminée, ces différentes pièces étaient rassemblées et suspendues dans le sac fixé par un crochet à un mur ou une poutre

(d’où l’expression « une affaire pendante ») pour que les parchemins ne soient pas détruits par les rongeurs.

Pour l’audience, le sac était descendu et le procureur (avocat) pouvait plaider devant la cour et « vider son sac » en sortant les pièces nécessaires à sa plaidoirie.

– Aujourd’hui, cette expression est utilisée lorsqu’une personne dit tout ce qu’elle a sur le cœur, toutes les choses non dites qu’elle gardait jusque là pour elle Autrefois, dans les tribunaux, les dossiers étaient de simples feuilles de papier que l’on enroulait sur elles-mêmes.
Pour les transporter facilement, il fallait utiliser des sacs. Chaque avocat avait le sien et arrivé devant le juge, il sortait un à un ses rouleaux et lisait chacun des arguments de sa plaidoirie.
Autrement dit, il « vidait son sac ».

L’avocat ou le procureur rusé qui savait bien exploiter toutes ces pièces est à l’origine de l’expression

« avoir plus d’un tour dans son sac ».

 

Partiellement vrai gamin….. c’est effectivement
Savoir faire preuve de ruse et de malice quand la situation l’exige…
Mais faux sur l’origine car cette expression, couramment utilisée depuis la première moitié du XXème siècle, est empruntée au vocabulaire de la magie.
En effet, cette locution trouve son origine dans le «  »sac à malices » » que les magiciens utilisaient pour en faire sortir les objets les plus improbables. ».


– Ben voyons …! Comme y roupillent tous…
L’avocat peut toujours raconter des conneries..!

SOURCE :

wikipedia et le dessin d’Honoré DAUMIER sur la justice


POTACHE

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