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LADINDE : Elle digère mal Thanksgiving

dinde BLOC NOTE LADY LADINDE     Bloc note
de LADY LADINDE

«  Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote… Aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire

AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR THANKSGIVING:

dinde – Je vous dis pas..! Ces amerlock,  ils en veulent à mon espèce….
ils anticipent noël ..! Déjà qu’on stresse toutes depuis des mois, savoir que les copines se font déjà zigouillées ça vous gèle les pilons…
En plus et je suis pas sûre qu’ils sachent bien cuisiner….

– AH ET POURQUOI..?

– Ben y’a qu’a voir leur président, visiblement c’est trop cuit … limite carbonisé….

– Là tu as tout faux…. écoute un peu pour une fois..
Thanksgiving, est célébré aux États-Unis,  le quatrième jeudi de novembre donc aujourd’hui. Ce jour là, la dinde figure au menu !

C’est aussi une journée mise sous le signe du partage et de la solidarité puisque de nombreux dons aux associations caritatives sont faits à cette occasion.
La tradition veut que des repas de fête soient cuisinés et distribués aux pauvres durant cette journée.

log lady grande pompeL’origine de cette fête aux Etats-Unis

Thanksgiving trouve sa source dans le débarquement des pèlerins en Nouvelle Angleterre.
En 1620, des pèlerins  séparatistes  fuirent, à bord du Mayflower, le régime imposé par l’Eglise d’Angleterre. Ces derniers fondèrent en décembre 1620 la colonie anglaise de Plymouth (Massachusetts), du nom du port qu’ils avaient quitté.

L’hiver qui fut très rude engendra une perte de la moitié des 110 émigrants. Progressivement, les nouveaux habitants créèrent des liens avec les Indiens Wampanoags

Le Premier Thanksgiving dans le Massachusetts en 1621, par Jean Leon Gerome Ferris, v. 1912.

Les Wampanoags enseignèrent leur savoir aux pèlerins : plantation du maïs, pratique de la pêche, ce qui leur permis d’avoir une bonne récolte l’automne suivant.
En guise de remerciement et pour célébrer les bonnes récoltes, le gouverneur William Bradford convia les Indiens à un repas festif, qui est considéré comme étant le premier thanksgiving.

logo dindon grande pompeVers la fête nationale

Peu après la guerre d’indépendance (1775-1783) ThanksGiving est décrétée officiellement par le jeune gouvernement des Etats-Unis. Dans son discours datant du 3 octobre 1789, George Washington proclame le premier jour d’action de grâce et le fixe au jeudi 26 novembre 1789. Il invite les habitants à exprimer leur gratitude suite à l’indépendance des Etats-Unis et à remercier dieu.

Une fête majeure

De nos jours, la fête de Thanksgiving est aussi importante que Noël aux Etats-Unis et fait l’objet d’un repas familial comprenant dinde, pommes de terre et tarte au potiron.
cette fête de Thanksgiving est une véritable institution.

Comme nous l’avons vu à l’origine  les pèlerins européens ont ainsi célébré leur première récolte obtenue grâce à l’aide des Indiens, cette fête est à l’heure actuelle l’occasion de se réunir en famille et de rendre grâce pour tous les bienfaits observés dans l’année. C’est tout à la fois une fête nationale chômée, une fête religieuse où l’on rend grâce à Dieu, et dans le même temps une fête qui annonce la période commerciale la plus active de l’année.
En effet, dès le lendemain de Thanksgiving commencent, aux Etats-Unis, les achats de Noël.

dindeLa dinde à l’honneur
quelle horreur..!

Le repas typique de Thanksgiving se compose généralement d’une dinde rôtie farcie, de purée de pommes de terre ou de patates douces, de maïs, de sauce aux « cranberries » (l’équivalent américain de la canneberge), de pois verts ou autres légumes.
Le dessert fait la part belle aux ingrédients de saison puisque sont généralement présentées des tartes aux pommes, des tartes à la citrouille (« pumpkin pie ») ou encore des tartes aux noix de pécan.

Si la dinde symbolise à elle seule le repas de Thanksgiving, c’est tout simplement parce que cet animal est originaire du nouveau monde et que les premiers colons n’en avaient donc jamais vu avant d’arriver en Amérique.

Son succès fut tel que la dinde arriva rapidement en Europe où elle supplanta même, pour les réveillons, l’oie traditionnelle.

dinde LADY LADINDE      

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CRÈCHE : La dernière visiteuse


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logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !
– Alors.. ACTION Mamy..! transporte nous a Noël comme dans les magasins… Ils ont tous étalé tous leurs jouets…..

– Oui mes petits …. J’ai un conte sur la crèche avec MARIE  JÉSUS….
et une étrange visiteuse…..
jonas
C’est une sorcière Mamy..??
– Tu verras bien mon petit JONAS….
Je vois  je vois… Encore un truc  broyer du noir…..

Nativité DonatelloC’était à Bethléem à la pointe du jour. L’étoile venait de disparaître, le dernier pèlerin avait quitté l’étable, la Vierge avait bordé la paille, l’Enfant allait dormir enfin.
Mais dort-on la nuit de Noël ?…

Doucement la porte s’ouvrit, poussée, eût-on dit, par un souffle plus que par une main, et une femme parut sur le seuil, couverte de haillons, si vieille et si ridée que, dans son visage couleur de terre, sa bouche semblait n’être qu’une ride de plus.

En la voyant, Marie prit peur, comme si ç’avait été quelque mauvaise fée qui entrait. Heureusement Jésus dormait !
L’âne et le bœuf mâchaient paisiblement leur paille et regardaient s’avancer l’étrangère sans marquer plus d’étonnement que s’ils la connaissaient depuis toujours. La Vierge, elle, ne la quittait pas des yeux. Chacun des pas qu’elle faisait lui semblait long comme des siècles.

vieille femmeLa vieille continuait d’avancer, et voici maintenant qu’elle était au bord de la crèche.
Grâce à Dieu, Jésus dormait toujours. Mais dort-on la nuit de Noël ?…

Soudain, il ouvrit les paupières, et sa mère fut bien étonnée de voir que les yeux de la femme et ceux de son enfant étaient exactement pareils et brillaient de la même espérance.

La vieille alors se pencha sur la paille, tandis que sa main allait chercher dans le fouillis de ses haillons quelque chose qu’elle sembla mettre des siècles encore à trouver.
Marie la regardait toujours avec la même inquiétude. Les bêtes la regardaient aussi, mais toujours sans surprise, comme si elles savaient par avance ce qui allait arriver.

Enfin, au bout de très longtemps, la vieille finit par tirer de ses hardes un objet caché dans sa main, et elle le remit à l’enfant.

Après tous les trésors des Mages et les offrandes des bergers, quel était ce présent ?
D’où elle était, Marie ne pouvait pas le voir.
Elle voyait seulement le dos courbé par l’âge, et qui se courbait plus encore en se penchant sur le berceau. Mais l’âne et le bœuf, eux, le voyaient et ne s’étonnaient toujours pas.

La Vierge allaitant l'enfant Jésus , par le Maître de la Légende de Sainte Catherine (actif vers 1470-c. 1500). Huile sur bois. Dimension : 44x32 cm. Nationalmuseum Stockholm Cela encore dura bien longtemps.
Puis la vieille femme se releva, comme allégée du poids très lourd qui la tirait vers la terre.

Ses épaules n’étaient plus voûtées, sa tête touchait presque le chaume, son visage avait retrouvé miraculeusement sa jeunesse.
Et quand elle s’écarta du berceau pour regagner la porte et disparaître dans la nuit d’où elle était venue, Marie put voir enfin ce qu’était son mystérieux présent.

Ève (car c’était elle) venait de remettre à l’enfant une petite pomme, la pomme du premier péché (et de tant d’autres qui suivirent !) Et la petite pomme rouge brillait aux mains du nouveau-né comme le globe du monde nouveau qui venait de naître avec lui.

SOURCE: https://www.maintenantunehistoire.fr  Jérôme et Jean Tharaud.

 

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RETRO : C’est un autre épisode….

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PEINTURE: Le baiser de Judas, des fresques de Giotto, Fra angelico, Cimabue


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logo lardon 1L’ART ET LA PALETTE
AU
CHOU :

Coucou c’est toujours moi merci d’être revenu nous voir pour nous suivre dans la découverte d’un tableau plein d’émotion:

Le baiser de Judas, (détail d’une fresque à Assise, Giovanni CIMABUE, v.1280)

LE BAISER DE JUDAS

LE CHOURISTEL’expression baiser de Judas a pour origine le baiser de Judas à Jésus-Christ afin de désigner aux soldats l’homme à arrêter, signant sa trahison.

L’expression baiser de Judas désigne l’approche apparemment amicale d’un individu, mais qui signale l’engagement ou la reprise d’hostilités.

 

L’Évangile selon saint Luc 22, 48, relate cet épisode

45 (Jésus) Après avoir prié, il se leva et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse.
46 Et il leur dit :
 » Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, afin de ne point entrer en tentation. « 
47 Comme il parlait encore, voici qu’une troupe de gens parut ; celui qu’on appelait Judas, l’un des Douze, marchait en tête. Il s’approcha de Jésus pour le baiser.
48 Et Jésus lui dit : «  Judas, tu livres le Fils de l’homme par un baiser ! « 
49 Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, lui dirent :
 » Seigneur, si nous frappions de l’épée ? « 

50 Et l’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre, et lui emporta l’oreille droite.
51 Mais Jésus dit :  » Restez-en là. «  Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit.
52 Puis, s’adressant aux Princes des prêtres, aux officiers du temple et aux Anciens qui étaient venus pour le prendre, il leur dit :  » Vous êtes venus comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
53 J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez mis pas la main sur moi. Mais voici votre heure et la puissance des ténèbres. « 
54 S’étant saisis de lui, ils l’emmenèrent et le conduisirent dans la maison du grand prêtre…
Pierre suivait de loin.

logo lardon D

 

« Le baiser de Judas »
une scène de la vie du Christ
réalisée par Giotto

Le baiser de Judas. Giotto di Bondone Padoue, chapelle des Scrovegni. Fresque

Aujourd’hui nous regardons une peinture ou plutôt une fresque qui date de 1304-1306 : « le baiser de Judas » une scène de la vie du Christ réalisée par Giotto pour la chapelle des Scrovegni dans l’Eglise de l’Arena à Padoue.

Peintre et architecte toscan de la fin du Moyen Âge.
Célèbre Auteur des fresques de la vie de Saint François à Assise, Giotto est à l’origine du renouveau de la peinture occidentale.
Les fresques de la Chapelle Scrovegni de Padoue sont considérées comme l’un de ses chef-d’œuvres.
Il avait probablement autour de quarante ans quand il a commencé la décoration de la chapelle

Son client, le Padouan, Enrico Scrovegni, était un riche marchand, qui fit construire à Padoue une chapelle familiale.

De 1303 à 1306, Giotto peint les cinquante-trois fresques de la chapelle Scrovegni autour des thèmes des Vices et des vertus, des scènes de la vie de la vierge et Du christ


Loué par ses contemporains, Dante, Pétrarque et Boccace, admiré par Léonard de Vinci et copié par Michel-Ange, Giotto di Bondone (vers 1267-1337) a été perçu au fil des siècles comme l’auteur d’une révolution picturale sans précédent depuis l’Antiquité.

Cette mutation radicale n’est pas seulement d’ordre stylistique, elle s’explique aussi par une attitude différente vis-à-vis du monde sensible que l’artiste entend restituer dans sa diversité et sa réalité tridimensionnelle.

 

LE CHOURISTE– L’historien d’art André Chastel fut au XXe siècle un commentateur important de Giotto qui insista sur l’importance de peintre dans l’histoire de l’art italien et la peinture occidentale en générale.

Pour lui, la force nouvelle de son art tient à la possibilité de représenter comme un jeu de forces qui se répondent, la définition externe des êtres (leur place dans l’espace) et la communication affective (les expressions des personnages)

André Chastel – France Culture 2014

chouette-prof
JUDAS était il en service commandé..??

Irénée de Lyon, évêque de Lyon…
fait mention d’un Évangile de Judas à la fin du IIesiècle dans son ouvrage Contre les hérésies:

l’Évangile de Judas y est attribué à la secte gnostique des Caïnites

GNOSTIQUE ,OUPS….!  CAÏNITES OUPS OUPS …. GLUPPS….!!
Le gnosticisme est un système de pensée dualiste qui regroupe des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par l’affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait : Le mouvement connut son apogée au cours du IIe siècle.
Les Caïnites sont une secte paléochrétienne, gnostique et antinomiste apparue au cours du IIe siècle.
Le théologien chrétien Origène disait des Caïnites qu’ils avaient « entièrement abandonné Jésus. » Leur interprétation de l’Ancien Testament tendait à prouver que la création du monde n’était pas seulement l’œuvre d’un Démiurge inférieur (opinion de la plupart des Gnostiques), mais d’un être activement maléfique, n’ayant fait le monde en question que dans le dessein pervers d’empêcher que l’élément divin dans l’homme se réunisse avec le Dieu Parfait et Inconnaissable.

Le baiser de Judas. Fra Angelico Provient du trésor d’argent de l’Eglise Santissima Annunziata à Florence; détrempe sur bois. Florence, musée du couvent San Marco

Le lancement du texte intégral, à Pâques 2006, a été accompagné par des ouvrages grand public racontant l’histoire de la découverte de l’œuvre.

Paul Verhoeven résume l’ouvrage en mettant l’accent sur la relation qui s’y révèle entre Jésus et Judas :
« L’Evangile de Judas part du principe suivant :
le seul disciple qui ait réellement compris Jésus était Judas Iscariote, le traître bien connu. […]
Selon cet Evangile, Jésus dit à Judas qu’il [Judas] a été choisi « pour offrir en sacrifice l’enveloppe humaine qui L’entoure [qui entoure Jésus] ».
En d’autres mots, en trahissant Jésus, Judas fait en sorte qu’il soit arrêté et crucifié, ce qui était précisément l’objectif de Dieu. […]

Judas devient ainsi un pion dans le grand dessein de Dieu »

« Tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. »

L’ouvrage, tel que publié en 2006, et complété par quelques lignes retrouvées en 2008, se présente moins comme un texte narratif que comme un texte à contenu « philosophique » ou gnostique.

La phrase clef qui permet d’identifier ce manuscrit à « l’Évangile de Judas » dont parle Irénée de Lyon est cette citation attribuée à Jésus :
« Tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. »
Pour condamner cette « justification » de la « trahison » de Judas, Irénée de Lyon cite en effet cette même phrase en l’attribuant à l’Évangile de Judas, dans son ouvrage Contre les hérésies.

Le baiser de Judas Iscariote, anonyme XIIe siècle, Galerie des Offices, Florence

Interprétations

Très logiquement, s’agissant d’un texte gnostique, les premiers éditeurs (ceux du National Geographic) y voient une défense de Judas contre les autres apôtres et de la Gnose contre les courants chrétiens dominants.

Selon l’hypothèse émise par cette équipe éditoriale, et largement reprise par les médias, le texte présenterait une interprétation originale de la trahison de Jésus par Judas, un de ses apôtres :
Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle.

En dénonçant Jésus, il aurait été le seul de ses disciples à avoir vraiment compris le message qu’il voulait véhiculer.

SOURCE :
FRANCE CULTURE 2014
https://fr.wikipedia.org


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Le vieux cordonnier


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ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!

Dans la Chouette, ma Mamy se transforme en une extraordinaire conteuse

Aujourd’hui :        Le vieux cordonnier

logo mamy turlututu small     Le vieux       cordonnier

Un soir de noël, un vieux cordonnier se reposa dans son petit magasin en lisant :

« La visite des hommes sages à l’Enfant Jésus. »
À la lecture des cadeaux que les bergers et les rois mages apportèrent à la crèche, il se dit :
« Si demain était le premier Noël, et si Jésus devait être né ce soir dans cette ville, je sais ce que je lui donnerais ! » Il se leva et prit d’une étagère deux petites chaussures en cuir neige-blanc le plus mou, avec des boucles argentées lumineuses qu’il venait de finir :
« Je lui donnerais cela, mon travail le plus fin. Que sa mère sera heureuse !
Mais je suis un vieil homme idiot, pensa-t-il avec un sourire. Le Maître n’a aucun besoin de mes pauvres cadeaux. »

Remettant les mignonnes chaussures à leur place, il souffla la bougie, et alla se reposer. Il ferma ses yeux, quand il entendit une voix qui appelait son nom. « Martin ! » Intuitivement, il reconnut cette voix.
« Martin, tu as envie de Me voir. Demain je passerai devant ta fenêtre. Si tu me vois, offre-moi ton hospitalité : je serai ton invité et m’assiérai à ta table. »

Il ne dormit pas cette nuit-là à cause de la joie qu’il éprouva. Bien avant l’aube, il se leva et rangea son petit magasin. Il nettoya et cira le parquet, il tressa branches de sapin vert pour en décorer les poutres de sa maison. Il prépara un fin gâteau, un pot de miel, un pichet de lait frais sur la table et, au-dessus du feu, il accrocha un pot de café.


Quand tout fut fin prêt, il se mit à la fenêtre pour être sur de voir Jésus dès qu’Il s’approcherait de sa demeure. Il était sûr qu’il reconnaîtrait le Maître.

En observant le verglas et la pluie dans le froid, la rue abandonnée, il pensa à la joie qu’il aura quand il sera assis et mangera le pain avec son Invité divin.

Conte de noel pour les enfants sagesIl aperçut un vieux balayeur qui passa près de là, soufflant sur sa main mince pour les chauffer. « Pauvre homme ! Il doit être à moitié gelé » pensa Martin.
Ouvrant la porte, il lui dit « Entre, mon ami, et chauffe-toi, et boit une tasse de café chaud. » L’homme transi accepta l’invitation avec reconnaissance.

Une heure passa, et Martin vit une femme pauvre, vêtue tristement et portant un bébé.
Elle fit une pause, d’un air fatigué, pour se reposer dans l’abri de sa porte.
Rapidement il ouvrit sa porte :
« Entrez et chauffez-vous, reposez-vous. Vous ne vous sentez pas bien ? » lui demanda-t-il.
« Je vais à l’hôpital. J’espère qu’ils me accepteront, mon bébé et moi, expliqua-t-elle. Mon mari est en mer, et je suis malade, sans une âme à qui demander de l’aide. »

« Pauvre enfant ! pleura le vieil homme. Mange quelque chose et réchauffe-toi. Je vais donner une tasse de lait au petit. Ah ! Quel joli enfant ! Pourquoi n’a-t-il aucune chaussure sur lui ! »

« Je n’ai aucune chaussure pour lui, » soupira la mère.

chaussures-de-noel pour bebe jesus« Alors il aura cette belle paire que j’ai finie hier. » Et, avec un léger pincement de cœur, Martin prit les chaussures molles, petites, neiges blanches qu’il avait regardé la soirée auparavant et qu’il réservait pour le Divin visiteur qu’il attendait. Cependant il les glissa sur les pieds de l’enfant. Elles lui allaient parfaitement. Et la jeune mère s’en alla, pleine de gratitude, Martin retourna à son poste, près de la fenêtre.

Les heures s’écoulèrent et encore d’autres personnes dans le besoin partagèrent l’hospitalité du vieux cordonnier, mais l’Invité tant attendu n’apparut pas.

  jonas– Houlala c’est triste…. j’ai peur qu’il vienne pas
– Tu dois pas avoir peur mon petit JONAS écoute la suite
.

 

Quand la nuit tomba, Martin se retira dans son lit avec un cœur lourd.
« C’était seulement un rêve, soupira-t-il. J’ai espéré et ai cru, mais il n’est pas venu ».

Tout à coup, la salle fut inondée par une nuée lumineuse : et le cordonnier vit le balayeur, la mère malade et son bébé, et toutes les personnes qu’il avait aidées pendant la journée.
Chacun lui sourit et dit :
« Ne m’avez-vous pas vu ? Ne me suis-je pas assis à votre table ? » et disparut.

Alors doucement dans le silence, il entendit encore la voix douce, répétant les vieux mots familiers :
« Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits-enfants me reçois moi-même ; et quiconque me reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé… Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger, et vous m’avez recueilli. »

« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ce plus petit de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. »

– » C’est pourquoi dans certaines familles à table…
On garde « la part du pauvre »

SOURCES: 
https://www.maintenantunehistoire.fr

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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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