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Mamy c’est quoi les rameaux…?

 

 

MAMY … C’EST QUOI LES RAMEAUX

Les rameaux mon Choupinet, c’est la fête chrétienne qui commémore l’accueil triomphal (avec des rameaux de palmier) fait par ses disciples à Jésus entrant à Jérusalem. Cette fête est célébrée huit jours avant Pâques, elle ouvre la Semaine Sainte.

Selon les Évangiles, Jésus est entré dans Jérusalem sur un âne. Il a été acclamé par une foule nombreuse qui l’accueillait en déposant des vêtements sur son chemin et en agitant des branches ou des palmes.
A noter : cette fête est aussi connue sous le nom de « dimanche des palmes » dans le sud de la France et de « Pâques fleuries ».
Rameaux de palmes
A cette occasion, la foule l’acclame en brandissant des rameaux et en criant :

HOSANNA !


HOSANNA : De l’hébreu [yasha] : sauver, être sauvé, délivrer, être délivré, libéré ; à ce verbe a été ajouté une valeur déprécative pour exprimer l’idée d’implorer, ce qui pourrait se traduire ainsi :

« sauve-nous, je t’en prie ! de grâce, sauve-nous ! de grâce, libère nous ! »


LE DIMANCHE
DES RAMEAUX

DÉFINITION ET ORIGINE

Le dimanche des Rameaux (Dominica in ramis palmarum) est le dimanche qui précède Pâques dans le christianisme ; il débute la Semaine Sainte.
Il tient son nom de la coutume (remontant au moins au IVe siècle) qui consiste à bénir des rameaux et à porter des branches en procession pour commémorer l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem où il fut accueilli par une foule qui agitait des branches de palmier ou d?olivier et en jetait sur son passage.
C’était une tradition orientale d’acclamer les héros et les grands en brandissant des rameaux verts qui symbolisaient l’immortalité de leur gloire.

Ainsi, monté sur une ânesse, Jésus fait-il sa dernière entrée à Jérusalem. (Matthieu 21, 8-11 ; Marc 11,8-10 ; Jean 12, 12-18).
Les foules croient au triomphe du Messie ; quelques jours plus tard, il sera crucifié.

La cérémonie chrétienne du Dimanche des Rameaux a parfaitement intériorisé ce triomphe. La victoire célébrée est tout intérieure, c’est celle qui est remportée sur le péché, qui s’accomplit par l’amour et qui assure le salut éternel : c’est la victoire définitive et sans appel.
« Il (Jésus, ndlr) sait qu’une nouvelle Pâques l’attend et qu’il prendra lui-même la place des agneaux immolés, s’offrant lui-même sur la Croix… Le terme ultime de son pèlerinage est la hauteur de Dieu lui-même, à laquelle il veut élever l’être humain ». (Homélie du dimanche des Rameaux, Benoît XVI, 17 avril 2011)

 QUE DISENT LES ÉVANGILES – Matthieu XXI, 8
Le peuple, en foule, étendit ses vêtements sur la route ; certains coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant lui et qui suivaient, criaient :
« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui entre au nom du seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteurs« Je vous rappelle qu’il ne faut pas fêter pâques avant les rameaux »

– T’aurais pu attendre demain pour la faire celle là..!


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PEINTURE: l’art et la palette aux choux

Nativité de Sandro Botticelli (1444-1510)


 

L’’ART    ET
LA PALETTE AUX CHOUX

 

 

 

VISITE DU THÈME DE LA NATIVITÉ
TRAIT
É
PAR LES PLUS GRANDS PEINTRES ESPAGNOLS


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CRÈCHE : La dernière visiteuse


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logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !
– Alors.. ACTION Mamy..! transporte nous a Noël comme dans les magasins… Ils ont tous étalé tous leurs jouets…..

– Oui mes petits …. J’ai un conte sur la crèche avec MARIE  JÉSUS….
et une étrange visiteuse…..
jonas
C’est une sorcière Mamy..??
– Tu verras bien mon petit JONAS….
Je vois  je vois… Encore un truc  broyer du noir…..

Nativité DonatelloC’était à Bethléem à la pointe du jour. L’étoile venait de disparaître, le dernier pèlerin avait quitté l’étable, la Vierge avait bordé la paille, l’Enfant allait dormir enfin.
Mais dort-on la nuit de Noël ?…

Doucement la porte s’ouvrit, poussée, eût-on dit, par un souffle plus que par une main, et une femme parut sur le seuil, couverte de haillons, si vieille et si ridée que, dans son visage couleur de terre, sa bouche semblait n’être qu’une ride de plus.

En la voyant, Marie prit peur, comme si ç’avait été quelque mauvaise fée qui entrait. Heureusement Jésus dormait !
L’âne et le bœuf mâchaient paisiblement leur paille et regardaient s’avancer l’étrangère sans marquer plus d’étonnement que s’ils la connaissaient depuis toujours. La Vierge, elle, ne la quittait pas des yeux. Chacun des pas qu’elle faisait lui semblait long comme des siècles.

vieille femmeLa vieille continuait d’avancer, et voici maintenant qu’elle était au bord de la crèche.
Grâce à Dieu, Jésus dormait toujours. Mais dort-on la nuit de Noël ?…

Soudain, il ouvrit les paupières, et sa mère fut bien étonnée de voir que les yeux de la femme et ceux de son enfant étaient exactement pareils et brillaient de la même espérance.

La vieille alors se pencha sur la paille, tandis que sa main allait chercher dans le fouillis de ses haillons quelque chose qu’elle sembla mettre des siècles encore à trouver.
Marie la regardait toujours avec la même inquiétude. Les bêtes la regardaient aussi, mais toujours sans surprise, comme si elles savaient par avance ce qui allait arriver.

Enfin, au bout de très longtemps, la vieille finit par tirer de ses hardes un objet caché dans sa main, et elle le remit à l’enfant.

Après tous les trésors des Mages et les offrandes des bergers, quel était ce présent ?
D’où elle était, Marie ne pouvait pas le voir.
Elle voyait seulement le dos courbé par l’âge, et qui se courbait plus encore en se penchant sur le berceau. Mais l’âne et le bœuf, eux, le voyaient et ne s’étonnaient toujours pas.

La Vierge allaitant l'enfant Jésus , par le Maître de la Légende de Sainte Catherine (actif vers 1470-c. 1500). Huile sur bois. Dimension : 44x32 cm. Nationalmuseum Stockholm Cela encore dura bien longtemps.
Puis la vieille femme se releva, comme allégée du poids très lourd qui la tirait vers la terre.

Ses épaules n’étaient plus voûtées, sa tête touchait presque le chaume, son visage avait retrouvé miraculeusement sa jeunesse.
Et quand elle s’écarta du berceau pour regagner la porte et disparaître dans la nuit d’où elle était venue, Marie put voir enfin ce qu’était son mystérieux présent.

Ève (car c’était elle) venait de remettre à l’enfant une petite pomme, la pomme du premier péché (et de tant d’autres qui suivirent !) Et la petite pomme rouge brillait aux mains du nouveau-né comme le globe du monde nouveau qui venait de naître avec lui.

SOURCE: https://www.maintenantunehistoire.fr  Jérôme et Jean Tharaud.

 

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
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RETRO : C’est un autre épisode….

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PEINTURE: Le baiser de Judas, des fresques de Giotto, Fra angelico, Cimabue


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logo lardon 1L’ART ET LA PALETTE
AU
CHOU :

Coucou c’est toujours moi merci d’être revenu nous voir pour nous suivre dans la découverte d’un tableau plein d’émotion:

Le baiser de Judas, (détail d’une fresque à Assise, Giovanni CIMABUE, v.1280)

LE BAISER DE JUDAS

LE CHOURISTEL’expression baiser de Judas a pour origine le baiser de Judas à Jésus-Christ afin de désigner aux soldats l’homme à arrêter, signant sa trahison.

L’expression baiser de Judas désigne l’approche apparemment amicale d’un individu, mais qui signale l’engagement ou la reprise d’hostilités.

 

L’Évangile selon saint Luc 22, 48, relate cet épisode

45 (Jésus) Après avoir prié, il se leva et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse.
46 Et il leur dit :
 » Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, afin de ne point entrer en tentation. « 
47 Comme il parlait encore, voici qu’une troupe de gens parut ; celui qu’on appelait Judas, l’un des Douze, marchait en tête. Il s’approcha de Jésus pour le baiser.
48 Et Jésus lui dit : «  Judas, tu livres le Fils de l’homme par un baiser ! « 
49 Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, lui dirent :
 » Seigneur, si nous frappions de l’épée ? « 

50 Et l’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre, et lui emporta l’oreille droite.
51 Mais Jésus dit :  » Restez-en là. «  Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit.
52 Puis, s’adressant aux Princes des prêtres, aux officiers du temple et aux Anciens qui étaient venus pour le prendre, il leur dit :  » Vous êtes venus comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
53 J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez mis pas la main sur moi. Mais voici votre heure et la puissance des ténèbres. « 
54 S’étant saisis de lui, ils l’emmenèrent et le conduisirent dans la maison du grand prêtre…
Pierre suivait de loin.

logo lardon D

 

« Le baiser de Judas »
une scène de la vie du Christ
réalisée par Giotto

Le baiser de Judas. Giotto di Bondone Padoue, chapelle des Scrovegni. Fresque

Aujourd’hui nous regardons une peinture ou plutôt une fresque qui date de 1304-1306 : « le baiser de Judas » une scène de la vie du Christ réalisée par Giotto pour la chapelle des Scrovegni dans l’Eglise de l’Arena à Padoue.

Peintre et architecte toscan de la fin du Moyen Âge.
Célèbre Auteur des fresques de la vie de Saint François à Assise, Giotto est à l’origine du renouveau de la peinture occidentale.
Les fresques de la Chapelle Scrovegni de Padoue sont considérées comme l’un de ses chef-d’œuvres.
Il avait probablement autour de quarante ans quand il a commencé la décoration de la chapelle

Son client, le Padouan, Enrico Scrovegni, était un riche marchand, qui fit construire à Padoue une chapelle familiale.

De 1303 à 1306, Giotto peint les cinquante-trois fresques de la chapelle Scrovegni autour des thèmes des Vices et des vertus, des scènes de la vie de la vierge et Du christ


Loué par ses contemporains, Dante, Pétrarque et Boccace, admiré par Léonard de Vinci et copié par Michel-Ange, Giotto di Bondone (vers 1267-1337) a été perçu au fil des siècles comme l’auteur d’une révolution picturale sans précédent depuis l’Antiquité.

Cette mutation radicale n’est pas seulement d’ordre stylistique, elle s’explique aussi par une attitude différente vis-à-vis du monde sensible que l’artiste entend restituer dans sa diversité et sa réalité tridimensionnelle.

 

LE CHOURISTE– L’historien d’art André Chastel fut au XXe siècle un commentateur important de Giotto qui insista sur l’importance de peintre dans l’histoire de l’art italien et la peinture occidentale en générale.

Pour lui, la force nouvelle de son art tient à la possibilité de représenter comme un jeu de forces qui se répondent, la définition externe des êtres (leur place dans l’espace) et la communication affective (les expressions des personnages)

André Chastel – France Culture 2014

chouette-prof
JUDAS était il en service commandé..??

Irénée de Lyon, évêque de Lyon…
fait mention d’un Évangile de Judas à la fin du IIesiècle dans son ouvrage Contre les hérésies:

l’Évangile de Judas y est attribué à la secte gnostique des Caïnites

GNOSTIQUE ,OUPS….!  CAÏNITES OUPS OUPS …. GLUPPS….!!
Le gnosticisme est un système de pensée dualiste qui regroupe des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par l’affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait : Le mouvement connut son apogée au cours du IIe siècle.
Les Caïnites sont une secte paléochrétienne, gnostique et antinomiste apparue au cours du IIe siècle.
Le théologien chrétien Origène disait des Caïnites qu’ils avaient « entièrement abandonné Jésus. » Leur interprétation de l’Ancien Testament tendait à prouver que la création du monde n’était pas seulement l’œuvre d’un Démiurge inférieur (opinion de la plupart des Gnostiques), mais d’un être activement maléfique, n’ayant fait le monde en question que dans le dessein pervers d’empêcher que l’élément divin dans l’homme se réunisse avec le Dieu Parfait et Inconnaissable.

Le baiser de Judas. Fra Angelico Provient du trésor d’argent de l’Eglise Santissima Annunziata à Florence; détrempe sur bois. Florence, musée du couvent San Marco

Le lancement du texte intégral, à Pâques 2006, a été accompagné par des ouvrages grand public racontant l’histoire de la découverte de l’œuvre.

Paul Verhoeven résume l’ouvrage en mettant l’accent sur la relation qui s’y révèle entre Jésus et Judas :
« L’Evangile de Judas part du principe suivant :
le seul disciple qui ait réellement compris Jésus était Judas Iscariote, le traître bien connu. […]
Selon cet Evangile, Jésus dit à Judas qu’il [Judas] a été choisi « pour offrir en sacrifice l’enveloppe humaine qui L’entoure [qui entoure Jésus] ».
En d’autres mots, en trahissant Jésus, Judas fait en sorte qu’il soit arrêté et crucifié, ce qui était précisément l’objectif de Dieu. […]

Judas devient ainsi un pion dans le grand dessein de Dieu »

« Tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. »

L’ouvrage, tel que publié en 2006, et complété par quelques lignes retrouvées en 2008, se présente moins comme un texte narratif que comme un texte à contenu « philosophique » ou gnostique.

La phrase clef qui permet d’identifier ce manuscrit à « l’Évangile de Judas » dont parle Irénée de Lyon est cette citation attribuée à Jésus :
« Tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. »
Pour condamner cette « justification » de la « trahison » de Judas, Irénée de Lyon cite en effet cette même phrase en l’attribuant à l’Évangile de Judas, dans son ouvrage Contre les hérésies.

Le baiser de Judas Iscariote, anonyme XIIe siècle, Galerie des Offices, Florence

Interprétations

Très logiquement, s’agissant d’un texte gnostique, les premiers éditeurs (ceux du National Geographic) y voient une défense de Judas contre les autres apôtres et de la Gnose contre les courants chrétiens dominants.

Selon l’hypothèse émise par cette équipe éditoriale, et largement reprise par les médias, le texte présenterait une interprétation originale de la trahison de Jésus par Judas, un de ses apôtres :
Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle.

En dénonçant Jésus, il aurait été le seul de ses disciples à avoir vraiment compris le message qu’il voulait véhiculer.

SOURCE :
FRANCE CULTURE 2014
https://fr.wikipedia.org


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