Bloc note
Choulager
par Chou blanc
A l’heure où JOHNNY nous a quitté… J’ espère qu’il a emporté dans sa musette cette belle histoire pleine de vie et d’espérance …
Dès fois qu’on lui demande des comptes, il pourra exiger qu’on mette la survie de ce bébé à son crédit…!!!
Ce bébé a sans doute quelque chose de Tennessee
« On a tous quelque chose en nous de Tennessee
Cette volonté de prolonger la nuit
Ce désir fou de vivre une autre vie
Ce rêve en nous avec ses mots à lui »
Nous vivons, au troisième millénaire, sur la conception pasteurienne d’une médecine du XIXe siècle, fondée sur l’idée que tout est dans la matière (cellules, virus, bactéries et micro-organismes) et qui, comme on le dit « n’a que faire de l’Esprit ». Selon ce principe ou, pour mieux dire, ce préjugé, l’esprit n’existe pas et — n’existant pas — n’a bien évidemment pas la moindre influence sur le corps. et pourtant …. JUGEZ vous même….. |
Avant même de naître…
Sommes-nous capables de percevoir notre environnement avant la naissance ? Un bébé né grand prématuré montre des signes de non désir de vivre ; malgré un état médicalement stable, il faiblit. Mais une fois qu’on branche à sa couveuse une musique que sa mère écoutait quand elle était heureuse de le porter, son état s’améliore significativement.
Cette anecdote, partagée par Patrice Van Eersel dans Mettre au monde, porte à interrogation…
Pendant les premières heures, l’état d’un bébé de 743 grammes reste satisfaisant. Mais quand le jour se lève, le monitoring sonne brusquement l’alerte. Revenus à la hâte au service de réanimation néonatale, le Dr Wilrek et Hugues, l’interne, constatent une brusque chute de tension. Pris dans ses tubulures et ses fils électriques, le petit est trop pâle. le pédiatre et son jeune collègue finissent par quitter la salle de réanimation avec une indéfinissable sensation de manque. Leur garde se termine. L’équipe du matin arrive. Sur la main courante, le Dr Wilrek écrit : « A 6h15, cet enfant semble avoir peu de désir de vivre. » (…)
Créer le désir de vivre
Mais le lendemain soir, la situation du bébé de 743 grammes, qui n’en pèse plus à présent que 700, s’est réellement aggravée. On craint des séquelles irréversibles dans le système nerveux et les reins.
Cette fois, le pédiatre s’attarde plus longtemps auprès de la mère, à qui il pose quelques questions. L’histoire qu’elle raconte est tout à fait déprimante. Le père de l’enfant est parti sans laisser d’adresse, au cinquième mois de grossesse. D’une façon générale, l’existence de la jeune femme ressemble à un terrain vague
non, elle n’a jamais connu le moindre bonheur. Son enfant ? A quoi bon naître dans la vallée des larmes ? Qu’on lui fiche la paix !
Le Dr Wilrek, qui s’apprêtait à sortir en se disant, découragé, que le non-désir de vivre de cet enfant n’était décidément pas étonnant, est soudain intrigué. Il revient sur ses pas et, à la surprise de Hugues, repose la question d’un ton particulièrement doux, comme s’il voulait se convaincre lui-même :
« Mais si madame, voyons, tout être humain a forcément traversé, à un moment ou un autre, des expériences heureuses. C’est obligé… Réfléchissez. Par exemple, quand vous avez attendu cet enfant, vous n’imaginiez pas le sourire qu’il vous ferait un jour ? Et son père… » (…)
Mais voilà qu’il sent un flottement. La femme, dans son lit, a changé de visage. Et dans un état à demi absent, elle lui dit :
« En fait, j’ai un bon souvenir. Je veux dire, avec lui, mon bébé. Et même avec son père. Ca remonte au début, quand j’ai appris que je l’attendais. J’étais folle, je ne réalisais pas. On dansait tous les jours, dans nos vingt mètres carrés.»
– Ah bon ? Quelle musique ? « C’était Quelque chose de Tennessee. » (…)
– Vous voyez que vous en avez, des bons souvenirs, madame ! Et vous l’avez écoutée souvent, cette chanson ?
– Ça, c’est sûr. Jusqu’au début de mon quatrième mois de grossesse, je crois que je l’ai écoutée tous les jours. » (…)
Là-dessus, le Dr Wilrek disparaît… pour revenir six minutes plus tard avec un CD de Johnny Hallyday à la main : celui où figure Quelque chose de Tennessee. Puis, va installer son vieux magnéto à côté de la couveuse du bébé de 700 grammes.
Il est vingt et une heures trente-huit, quand, à l’étage d’obstétrique de l’hôpital V, l’une des cinquante et une couveuses se trouve arrosée par la voix rauque de celui que ses amis appellent « la bête ».
Le volume est modéré, mais les basses passent bien. L’opération est répétée toutes les heures, jusqu’au lendemain, par les deux équipes de jour et de nuit, exceptionnellement bien disposées à l’égard d’une expérience excentrique, pour ne pas dire loufoque.
L’état du bébé de 700 grammes, stationnaire pendant la nuit, connaîtra une étonnant amélioration à partir du milieu de la matinée.
Vingt-quatre heures plus tard, il sera définitivement sauvé.
Sans séquelles.
Légèrement romancée, cette histoire est rigoureusement vraie.
Merci Johnny.
Gamin rappelle toi ce que disait ta grand mère Marthe… Dis leur….!
Si la première méthode pour les aider à lutter contre les infections, c’est l’allaitement maternel.
Elle n’a plus besoin de faire ses preuves, de nos jours.
La méthode kangourou
La seconde méthode, peu connue par les jeunes parents, appelée aussi la « peau à peau ».
Elle consiste à positionner le bébé directement sur la peau, en général sur le torse de sa maman ou de son papa.
Il a été constaté qu’un enfant ayant bénéficié de la méthode kangourou se réchauffe plus facilement, même mieux qu’en couveuse, et que les arrêts respiratoires sont moins fréquents.
Il a une capacité à se battre, pour améliorer ses chances de survie, par rapport à un bébé livré uniquement au corps médical.
Même si un contact avec un enfant aussi fragile, poussent les médecins à prendre des précautions pour préserver la santé des bébés.
Renseignez-vous, auprès du service de néonatalogie de l’hôpital.
Cette leçon de vie est la preuve que, face à un bébé prématuré, les parents peuvent jouer un rôle important dans son rétablissement ou sa survie.
Il n’est plus obligatoire d’être parents de bébés prématurés et de rester impuissants.