Aujourd’hui on fête la saint Alexandre
Alexandre le Grand
ou
Alexandre III de
Macédoine
-356 à -323 ,
C’est un roi de Macédoine et l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité.
Fils de Philippe II, élève d’Aristote et roi de Macédoine depuis -336, il devient l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il fait de son petit royaume le maître de l’immense empire perse achéménide, s?avance jusqu’aux rives de l’Indus et fonde près de soixante-dix cités, dont la majorité porte le nom d’Alexandrie.
La notoriété d’Alexandre s’explique principalement par sa volonté de conquête de l’ensemble du monde connu. Cette aspiration, à la fois illusoire et pourtant presque réalisée, avant qu’il ne meure subitement à l’âge de trente-deux ans, a pour conséquence, durant un temps très court, une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l’Occident et l?Orient.
Alexandre l’un des meilleurs stratèges de l’histoire
Il est aussi à ce jour considéré comme l’un des meilleurs stratèges de l’histoire, parfois même considéré comme le meilleur de tous, plusieurs souverains militaires, toutes époques et tous continents confondus, lui rendront régulièrement hommage ou feront écho à sa légende.
Ainsi, des généraux antiques tel Hannibal ou César, ou des puissants souverains, tel Gengis Khan ou Napoléon revendiqueront au nom d’Alexandre celui de plus grand général de l’histoire, et à maintes reprises auront la prétention de reformer son empire, que cela soit par pure ambition, ou justification de leurs conquêtes.
Conquérant victorieux, Alexandre est resté invaincu sur les champs de bataille tout au long de sa vie.
Plusieurs peuples, occidentaux comme orientaux, lui voueront un culte, tels les Romains (Auguste aurait posé une couronne d’or sur la momie d’Alexandre), ou même les civilisations médiévales, où son épopée fait l’objet d’un recueil de légendes, le Roman d’Alexandre, qui mêle la réalité et le fantastique.
L’héritage d’Alexandre, marqué par une tentative de fusion des cultures grecque et orientale, est partagé entre ses généraux pour former les différents royaumes et dynasties de la période hellénistique.
source /wikipédia
Alexandre et son cheval Bucéphale.
Une légende importante est celle de la rencontre d’Alexandre et de son cheval Bucéphale.
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Un jour, un marchand montra l’animal à Philippe II, mais le roi trouva le cheval bien trop sauvage, et ne voulut pas l’acheter.
Alexandre, encore jeune, insista pour que son père achète malgré tout l’animal.
Ce dernier accepta, à condition que son fils parvienne à dompter le cheval, sans quoi il devrait payer l’animal avec ses propres deniers.
Alexandre, qui avait remarqué que l’animal avait peur de son ombre, plaça le cheval face au soleil, et parvint à le monter.
Il baptisa alors ce cheval Bucéphale (son nom provient de boos, boeuf et de kephalê, ‘tête’.). En effet, soit l’animal avait une tête ressemblant à un boeuf, soit sa tête portait une tâche en forme de boeuf. A noter que Bucéphale, selon la légende, descendrait des juments de Diomède, des créatures qui mangeaient de la chair humaine.
Alexandre et le philosophe Diogène
– « ÔTE TOI DE MON SOLEIL »
« Phrase prononcée par Diogène lors de la rencontre d’Alexandre le grand et de Diogène de Sinope
Plusieurs anecdotes témoignent du mépris des richesses et des conventions sociales de Diogène dont sa rencontre avec Alexandre le grand
C’est à Corinthe que se situe la fameuse rencontre du vieux clochard-philosophe avec le jeune roi de Macédoine, Alexandre le Grand, qui avait conquis la Grèce et l’Asie.
ALEXANDRE dit à Diogène :
– « Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai
– Ôte-toi de mon soleil
(Littéralement « Tiens-toi un peu à l’écart de mon soleil»)
– N’as-tu pas peur de moi ?
– Qu’es-tu donc ? Un bien ou un mal ?
– Un bien
– Qui donc, pourrait craindre le bien ? ».
Le même Alexandre aurait avoué un jour :
« Si je n’étais Alexandre, je voudrais être Diogène »