SAINT THOMAS le Didyme
APÔTRE
I ème siècle – Fête le 3 juillet
Iconographie
Thomas est, selon la tradition, martyrisé dans les années 70, alors qu’il priait dans une grotte montagneuse à Mylapore, appelée aujourd’hui “Mont Saint-Thomas”, près de Madras en inde. Il aurait été tué d’un coup de lance dans le dos.
La basilique Saint-Thomas fut construite là où, d’après une ancienne tradition, se trouve le tombeau de saint Thomas.
Invoqué : contre l’incrédulité
Vie de Saint Thomas:
Saint Thomas était probablement originaire d’une pauvre famille de Galilée.
Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres.
Il est « l’un des Douze » comme le précise saint Jean (Jean 20. 24).
Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère. Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d’un esprit réfléchi et d’une volonté ferme jusqu’à l’obstination; d’autre part, il avait du coeur et du dévouement.
« Eh bien! Allons et mourons avec lui! »
Voilà le dévouement du coeur de l’Apôtre.
Lorsque Jésus s’apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent:
« Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider. »
Thomas dit alors aux autres disciples:
« Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui. »
Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus.
Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c’est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin? »
– « Je suis le chemin, la vérité et la vie », répond Jésus.
Mais, c’est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité.
Le voici qui revient d’on ne sait où:
– « Nous avons vu le Seigneur! »
– « Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas. »
Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d’Incrédule.
C’est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu’il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite.
On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre:
-« Mon Seigneur et mon Dieu. »
Quand les grands maitres de la peinture s’emparent de l’épisode
Thème des tableaux:
Selon les textes (Évangile selon Jean, version Segond 1910, chapitre 20/27) et l’iconographie chrétienne, Thomas, le seul apôtre n’ayant pas assisté au premier retour du Christ ressuscité, doutant que l’homme en face de lui soit Jésus crucifié et meurtri par les Cinq-Plaies, sur l’injonction de celui-ci (« Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; approche aussi ta main, et mets-la dans mon côté »), touche de ses doigts sa plaie béante au côté.
L’Incrédulité de saint Thomas est un tableau de Caravage peint vers 1603 et conservé au Palais de Sanssouci de Potsdam.
L’Incrédulité de saint Thomas
peint
par REMBRAND
L’Incrédulité de saint Thomas est un triptyque peint par Peter Paul Rubens entre 1613 et 1615. Il est conservé au musée royal des beaux-arts d’Anvers en Belgique.
Il a été commandé par Nicolaas Rockox, le bourgmestre d’Anvers, pour une chapelle de cette ville où il avait choisi d’être enterré. Le panneau central représente l’épisode de l’incrédulité de Thomas selon l’Évangile de Jean XX/27 ; les volets latéraux, le commanditaire et son épouse.
Quand les Apôtres se partagèrent le monde, les pays des Parthes et des Perses et les Indes furent le vaste lot de son apostolat.
La tradition prétend qu’il rencontra les mages, les premiers adorateurs de Jésus parmi les Gentils, qu’il les instruisit, leur donna le Baptême et les associa à son ministère.
Partout, sur son passage, l’Apôtre établissait des chrétientés, ordonnait des prêtres, consacrait des évêques.
Quand au XIVe siècle, les Européens s’emparèrent des Indes orientales, ils trouvèrent dans les traditions des peuples de ce vaste pays des souvenirs chrétiens, et en particulier celui de saint Thomas.
Un miracle de l’Apôtre, traînant avec un faible lien une poutre énorme que les éléphants n’avaient pu remuer, fut l’occasion d’innombrables conversions.
Cependant les prêtres des faux dieux, jaloux de tant de succès, jurèrent la mort de l’Apôtre; il fut percé d’une lance devant une Croix où il priait.
LA PRIÈRE A SAINT THOMAS DICTON :
Qui veut bon navet le sème en juillet.
SOURCE : wikipédia – nominis
http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_thomas.html
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950
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