AUJOURD’HUI C’EST SAINTE LOUISE …..
HOMMAGE LEUR EST RENDU
Vos poèmes, vos poèmes préférés – Les livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller…. Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!
Il est des chansons comme » LOUISE » qui vous parlent au cœur et au corps pendant longtemps…
Merveille des mots que la musique transcende sans jamais faire oublier que seul le poème qu’elle illumine lui permet d’exister ….
Pourquoi certaines chansons disparaissent-elles de la mémoire collective? Cette chanson devrait être comme certaines chansons de Barbara , ou de Charles Trenet …… inoubliables!
Gérard Berliner, pseudonyme de Raymond Berliner, est un chanteur, auteur-compositeur-interprète et acteur français né et mort à Paris (5 janvier 1956-13 octobre 2010).
Je l’avoue, de Gérard Berliner, je ne connaissais qu’une seule chanson, LOUISE…. Mais quelle chanson!
C’est sa rencontre avec le parolier Frank Thomas qui le propulse au premier plan grâce à la chanson Louise (album Voleur de maman) qui devient le tube de l’été 1982 (1,5 million de disques vendus).
ILS L’ONT DIT SUR LE NET Louise – « Ah Louise! La première fois que j’ai écouté cette chanson, il y a 12 ans, j’ai eu un coup au coeur.
Cette voix à fleur de peau me donne des frissons et retranscrit tellement bien le destin de cette servante qui perdra l’homme qu’elle aime lors de la guerre de 14-18.
En quelques phrases, tout est dit et avec quelle émotion que je défie quiconque de ne pas être bouleversé par cette chanson. »
Paroles Louise
Gérard Berliner
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l’a bercée dedans son lit
Qui l’a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C’est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C’est le Bon Dieu qui le souffrait
C’n’était qu’un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l’heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L’homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L’amour qui tenait Louise
C’est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C’est le Bon Dieu qui l’éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l’on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu’attendait Louise
C’est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C’est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d’hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L’amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C’est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s’efface
Ce que l’curé m’a appris là
Et la honte que cachait Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a cachée
Le soldat qu’attendait Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a vu tomber
Y a cinquante ans c’était en France
Dans un village de l’Allier
On n’accordait pas d’importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu’a porté Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a porté
La vie qu’a travaillé Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a aidée
Gérard Berliner
Gérard Berliner meurt des suites d’une crise cardiaque le 13 octobre 2010 à l’Hôpital Necker à Paris. Écoutons le interpréter Louise à la télévision
ÉCOUTONS ENCORE…. AIMER C’EST PLUS QUE VIVRE