MON MONDE EST BIZARRE ET PARFOIS PLEIN DE MYSTÈRES INEXPLIQUÉS
Nous vous ferons découvrir ce que le ciel, la terre, l’eau ,et le feu ont de plus beau….avec toujours un mystère que la nature semble vouloir maintenir sur bien des choses bizarres et parfois étranges….
CHOU BLANC nous entraine dans son monde…son monde bizarre ….Ambiance…Ambiance
Stonehenge:
La thèse d’un lieu de pèlerinage thérapeutique
NOTA: Pour les paresseux…. des vidéos longues durées sont en bas de rubrique
Stonehenge, dont le nom signifie « les pierres suspendues » est situé en Angleterre, dans le comté du Wiltshire, près des villes d’Amesbury et de Salisbury, Stonehenge est la plus grande structure mégalithique d’Europe.
Composée d’un ensemble de structures circulaires concentriques dont l’édification eut lieu entre 2300 et 1900 ans avant J.-C., ce monument du néolithique a été l’objet de nombreuses hypothèses quant à sa fonction.
S’agissait-il d’un temple dédié au soleil et à la lune ?
D’un sanctuaire voué au culte des morts ?
D’un site d’observation astronomique ?
Le mystère demeure malgré de nombreuses fouilles au fil des siècles
EN 1666 déjà, on étudiait ce monument unique au monde…..
Au cours des nombreuses fouilles effectuées sur le site, les archéologues ont divisé Stonehenge en plusieurs étapes à compter de 3000 avant le Christ.
Vers -2600
les piliers de bois furent remplacés par des pierres bleues (80) disposées en cercles, pierres rapportées du pays de Galles ou blocs erratiques apportés par le dernier glacier de la mer d’Irlande.
Chacune haute de 2 m environ pèse dans les 4 tonnes. L’entrée Nord Est fut élargie en direction du lever du soleil au solstice d’été et du coucher du soleil au solstice d’hiver.
Le monument fût ensuite abandonné.
Vers -2400,
30 énormes pierres furent érigées en un cercle de 33 m après avoir été façonnées de mortaises et tenons pour accueillir 30 linteaux de pierre. Chaque pierre dressée de 4 m pèse 25 tonnes.
A l’intérieur de ce cercle furent dressées cinq trilithes (dix pierres et cinq linteaux) pesant chacune 50 tonnes.
Des gravures de dagues et haches y furent gravées rappelant les armes de l’Age du Bronze final comme le confirmèrent de récentes études au laser.
De -2280 à -1930,
on assiste à des réarrangements des pierres bleues et plus tard, à l’enlèvement de ces pierres. On trouve vers -1600 des traces de l’Age du fer.
Des dizaines de théories ont tenté d’expliquer ce monument allant de l’intervention d’extra-terrestres à Merlin l’enchanteur, jusqu’à l’érection d’un observatoire astronomique.
Si le site fut utilisé par les druides, il n’a pas été érigé par les Celtes (pas plus que Carnac ou Locmariaquer en Bretagne) arrivés bien après…
En 2008
En 2008, un tandem de chercheurs constitué de Timothy Darvill, archéologue à l’université de Bournemouth, et Geoff Wainwright, président de la Société des Archéologues de Londres, a obtenu l’autorisation d’effectuer une nouvelle série de fouilles au cœur même du site, en vue d’obtenir une datation précise de celui-ci et d’échafauder de nouvelles hypothèses sur sa fonction.
Un lieu de pèlerinage thérapeutique..?
Ces deux hommes ont écrit un nouveau chapitre important de l’histoire de Stonehenge. Pour Timothy Darvill et Geoffrey Wainwright, ça devait être un lieu de guérison car les rochers appelés « bluestones » sont réputés pour leur pouvoir curatif.
Leurs recherches ont prouvé que les gens ébréchaient les roches pour en faire des amulettes et de nombreuses personnes enterrées dans le site présentaient des évidences de maladies ou blessures et deux d’entre elles devaient avoir subi des opérations primitives du cerveau.
Convaincus que l’ensemble des petites pierres bleues érigées en son centre constituent le cœur historique et symbolique de Stonehenge, les archéologues se sont concentrés sur elles.
L’énigme des pierres bleues
Déjà en 1923, les archéologues s’étaient émus de leur provenance pour le moins surprenante des « bluestones ».
La composition géologique des pierres bleues avait en effet mis en évidence que celles-ci étaient originaires des Preseli Hills, au Pays de Galles, à plus de 250 km de Stonehenge. Pourquoi les bâtisseurs du site s’étaient-ils donné tant de mal pour les acheminer jusqu’en Angleterre ?
Convaincus que la réponse à cette question se trouve sur le lieu même d’extraction des pierres bleues, Darvill et Wainwright se rendent dans les Preseli Hills afin de découvrir ce qui les rendait si particulières aux yeux des hommes du néolithique. ils découvrent certaines pierres taillées, en tous points semblables à celles qui se dressent au cœur de Stonehenge mais qui se sont brisées durant le transport.
Des pierres magiques…?
Cette région du Pays de Galles est aussi connue depuis des temps immémoriaux pour l’existence de sources auxquelles on attribue des vertus curatives.
Il n’en faut pas plus pour titiller l’intuition des archéologues : et si les hommes du néolithique avaient attribué aux pierres bleues les mêmes propriétés curatives qu’aux sources jaillissant dans les collines ?
Les constructeurs de Stonehenge n’aient pas hésité à les transporter sur plus de 250 km, les acheminant par radeau le long de la côte Galloise avant de leur faire remonter différents fleuves et rivières jusqu’à Stonehenge : un véritable exploit technologique dans le contexte du néolithique !
Stonehenge aurait-il dès lors été conçu comme un lieu de guérison par les hommes du néolithique ?
L’Archer d’Amesbury
Forts de ce nouvel axe de travail, les archéologues vont désormais s’efforcer d’explorer d’autres pistes en espérant qu’elles viendront corroborer leur théorie.
L’une de ces pistes mène à des ossements découverts non loin de Stonehenge dans une tombe néolithique vieille de 4500 ans. Cette sépulture regorgeait de trésors archéologiques, parmi lesquels des bijoux en or, ainsi qu’une grande quantité de pointes de flèches en silex, qui ont valu à son occupant d’être surnommé « l’Archer d’Amesbury ».
Du fait de la richesse de sa sépulture, engagentun examen médico-légal de son squelette on constate que le squelette présente un très grave traumatisme au genou gauche, résultant sans doute d’une chute de cheval. Le fémur montre des signes d’infection chronique, ce qui indique que l’Archer d’Amesbury devait beaucoup souffrir des séquelles de sa chute. Il était très certainement boiteux.
Pour les archéologues, ce handicap est sans doute la raison pour laquelle l’homme avait entrepris ce voyage jusqu’à Stonehenge : il avait entendu parler des vertus curatives du site et souhaitait s’y rendre en pèlerinage. L’analyse des dents du squelette livre un autre indice important l’Archer d’Amesbury n’était pas originaire de Grande Bretagne mais des Alpes, situées à plus de 1000 km !.
Si l’Archer d’Amesbury a entrepris ce long et périlleux déplacement, cela ne peut vouloir dire qu’une seule chose : la réputation de Stonehenge comme lieu de guérison dépassait largement les frontières de la Grande Bretagne. Les archéologues auraient-ils découvert la « Lourdes du néolithique » ?
Des Talismans
Les fouilles se poursuivent dans le monument pour découvrir de nombreux fragments de pierre bleue.
Ils en déduisent que, si Stonehenge était bien le lieu de soins qu’ils imaginent, les pèlerins qui s’y rendaient en quête de guérison devaient certainement détacher des petits fragments des pierres bleues dressées au centre du monument. Ces fragments étaient ensuite utilisés comme talismans, ou concassés pour fabriquer des décoctions et des potions de soins.
L’inconnu du fossé
Un squelette est découvert dans le fossé qui entoure Stonehenge c’est celui d’un jeune homme mort après avoir été criblé de flèches.
Pourquoi ce meurtre ou cette exécution ?
Conclusion des spécialistes, l’inconnu du fossé était un rôdeur qui tentait de s’introduire sur le site sacré de Stonehenge et qui aurait été exécuté par les gardes chargés de sa surveillance. Trois morceaux de pierre bleue retrouvés dans la tombe renforcent cette hypothèse du vol qui aurait mal tourné.
Cela signifie également que l’accès au site de Stonehenge était strictement réglementé, comme celui d’un sanctuaire important.
EN CONCLUSION
STONEHENGE: Un lieu de pèlerinage thérapeutique..!
Darvill et Wainwright sont persuadés qu’une importante communauté agraire se serait développée autour du site de pèlerinage de Stonehenge afin de répondre aux besoins des pèlerins venus y chercher la guérison.
Les deux hommes vont même plus loin en imaginant que de nombreux guérisseurs, magiciens et chamanes se seraient mêlés à cette population, constituant le « personnel soignant » du site.
On pourrait dès lors parler sans exagération de véritable « Lourdes du néolithique » pour désigner ce lieu qui devait être l’un des plus importants centres de pèlerinages de cette époque.
SOURCES: Divers sites du web et en particulier
http://www.mystere-tv.com/stonehenge-la-lourdes-du-neolithique-v2132.html
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